Comparatif SSD 2012-2013 : 37 SSD SATA 6G 120 et 128 Go

Publié le 13/04/2012 (Mise à jour le 15/11/2013) par
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Sandisk Extreme II, Ultra Plus, Extreme et SSD en test
Sandisk est un acteur important du marché de la Flash. Au sein de l'alliance Flash Forward avec Toshiba tout d'abord, il est à la pointe pour ce qui est de la fabrication avec des puces actuellement fabriquées en 24nm et 19nm. Mais Sandisk est surtout connu du public pour ses produits à base de Flash tels que les cartes mémoires et les clefs USB.

Depuis quelques années Sandisk s'intéresse bien entendu aux SSD, avec un succès assez variable puisque le Sandisk G3 utilisant un contrôleur maison ne nous avait par exemple pas convaincu en 2010. A compter de 2012 Sandisk a décidé de faire confiance à des contrôleurs tiers.


Cela a commencé par la gamme Extreme, combinant l'habituel SandForce SF-2281 SATA 6G avec de la 24nm Toggle Sandisk, et Sandisk a ensuite lancé début 2013 l'Ultra Plus utilisant un Marvell 88SS9175, une version allégée du 888SS9174 ne supportant que 4 canaux au lieu de 8, et de la MLC 19nm Toggle Sandisk. Entre les deux une autre gamme de SSD qui n'a pas vraiment de nom et que nous nommeront simplement Sandisk SSD a fait son apparition. Elle utilise cette fois un contrôleur maison, le Sandisk SDC1, combiné à de la 19nm Toggle Sandisk.

Enfin Sandisk a lancé en juin 2013 l'Extreme II, combinant le dernier contrôleur Marvell 88SS9187 gérant la flash sur 8 canaux avec de la MLC 19nm Toggle Sandisk. A contrario des autres SSD qui se limitent à 3 ans de garantie, elle est de 5 ans sur les Extreme II. L'Extreme fait 9.5mm d'épaisseur contre 7mm pour ses compères. L'Ultra Plus et l'Extreme II sont fournis avec un adaptateur pour les passer à une hauteur de 9.5mm.

Tous sont garantis 3 ans, l'Extreme fait 9.5mm de hauteur contre 7mm pour les Ultra Plus et SSD. L'Ultra Plus est fournit avec un adaptateur 9.5mm, en dehors de ça la boite contient uniquement un petit manuel.


Les spécifications officielles de l'Extreme ne font état que des performances avec des données fortement compressibles, ce qui permet d'afficher des débits séquentiels très importants et illusoires en écriture. On peut par contre voir que les lectures aléatoires augmentent avec la capacité et que la version 480 Go souffre en écriture aléatoire par rapport à la 240 Go.

Les caractéristiques de l'Ultra Plus laissent entrevoit de bons débits malgré l'utilisation de 4 canaux, et les spécifications de l'Extreme II laissent entrevoir des performances encore meilleures. Sa capacité utilisable est un peu moindre du fait d'un overprovisionning obligatoire. Le Sandisk SSD affiche des débits séquentiels importants mais des chiffres aléatoires assez faibles pour un SSD, même si ils restent 20 à 50x supérieurs à ceux d'un disque dur.


Au sein du Sandisk Extreme on retrouve donc le SandForce SF-2281 et 4 puces de Flash Sandisk 24nm Toggle de 32 Go pièce intégrant chacune 4 die de 8 Go.


Ouvrir le Sandisk SSD est quasiment impossible, la fermeture se fait par un système de clips plastiques et une fois le tout monté bon courage pour l'ouvrir. Contrairement aux Samsung 840 et 840 Pro on ne trouve pas vraiment d'information sur le contenu de ce SSD et nous nous devions donc de l'ouvrir, il a donc fallu passer par quelques coups de … marteau. Une fois ouvert on découvre un tout petit PCB avec le contrôleur Sandisk SDC1 et 4 puces de Sandisk de 32 Go intégrant chacune 8 dies de 8 Go. On notera que le SDC1 n'est pas épaulé par une DRAM externe dont seul SandForce a su se passer sans nuire aux performances jusqu'alors.


Le Sandisk Ultra Plus s'ouvre sans encombre grâce aux vis placées sous l'étiquette principale. Il utilise également un PCB de taille très réduite au sein duquel on trouve le Marvell 88SS9175, 64 Mo de DRAM Samsung et deux puces de Flash 19nm intégrant chacune 8 dies de 8 Go. Il faut noter qu'une partie de la Flash serait utilisée en mode SLC, ce que Sandisk appelle nCache. Malheureusement nous n'avons pu obtenir aucun détail précis à son sujet et n'avons pas pu mettre en évidence sa présence dans les tests de performances.


Au sein de l'Extreme II on trouve le Marvell 88SS9187 accompagné de 256 Mo de DRAM et de 4 puces de Flash 19nm dont ne sait pas si elles intègrent des die 8 ou 16 Go. Là encore le contrôleur est censé utiliser un mode SLC appelé nCache qui nous n'avons pas pu voir lors de nos tests. On note au dos du PCB de nombreux emplacements vides destinés à accueillir des condensateurs sur une version professionnelle qui sera alors protégée contre la perte de de donnée en cas de coupure de courant.
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