Comparatif photo, 4 mégapixels

Publié le 24/06/2004 (Mise à jour le 10/08/2004) par
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Kodak DX6490



Le DX6490 est un très bon appareil photo numérique !

Autant Kodak s’était taillé une jolie réputation dans l’argentique, autant leur nom dans le numérique est plutôt synonyme d’appareil d’entrée de gamme, voir bas de gamme. Ce n’est donc pas un luxe de démarrer ce test en donnant d’emblée la couleur : ce Kodak là n’est pas comme les autres, il est bon !

En fait, c’est l’ensemble de la dernière gamme qui est meilleure que les précédentes. Mais dans cette nouvelle série, on sent qu’un effort particulier a été fait sur ce DX6490. Le public y a d’ailleurs été sensible. C’est l’un des appareils les plus recherchés dans les boutiques on line. Les ambitions de proposer un appareil sortant du lot se remarquent rien qu’à son objectif. C’est un 38 - 380 mm (zoom 10X) signé Schneider, un fameux opticien allemand.

Le boîtier a lui aussi bénéficié de nombreux soins, parfois plus esthétiques que vraiment pratiques. Ainsi, la poignée gainée caoutchouc est petite, un peu trop serrée contre l’objectif et n’autorise pas une prise en main très confortable. Toutefois, c’est déjà nettement mieux que pas de poignée du tout. Autrement, la coque habillée façon magnésium est très élégante.

Au dos, l’écran LCD est très large (avec une diagonale de 2,2", il est quelques deux fois plus grand que la moyenne) mais pas très réactif et peu fidèle pour ce qui est des couleurs affichées. Malgré cela, viser via une telle surface, relire ses photos sur un écran de cette taille s’avère très pratique et très convivial.

En situation, le zoom Schneider s’est révélé d’une précision remarquable. Le niveau de détails rendu laisse très loin derrière tous les petits zooms 3X, il surpasse également le 10X du Konica Minolta Z2. Comparé au Z2, le DX6490 tire un peu plus froid, et gagne par là en fidélité des couleurs. Autre bon point de ce zoom, les distorsions sont limitées.


De mieux en mieux : les photos en 80 ISO sont très bonnes, celles en 400 ISO sont parfaitement exploitables. L’appareil propose également un mode 800 ISO peu intéressant : l’appareil limite la taille des fichiers à 1600 x 1200 pixels (2 mégapixels) et le bruit est cette fois très sensible.

Encore un détail appréciable : le DX6490 propose de travailler dans les modes P, M, A et S, et une molette sous l’index droit pour régler manuellement l’ouverture et la vitesse. C’est tout de même plus pratique qu’un simple bouton directionnel.

Hélas, le DX6490 n’est pas exempt de défauts. Il en a deux principaux, dont un sans doute rédhibitoire pour certains. Le DX6490 est extrêmement lent. Il nécessite presque 5 secondes à la mise sous tension, plus de trois secondes de latence entre deux photos et son autofocus est le plus poussif de tous. Deuxième détail un peu gênant : son mode vidéo en 320 x 240 ne tient pas la comparaison face à, notamment, celui du CX7430.

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