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Un Vertex 5 chez OCZ ?
Nouveau firmware pour les OCZ Vector
1ers benchs de l'OCZ Vector PCIe
Le Vertex 3 passe au 20nm
OCZ offre Far Cry 3 aux acquéreurs de Vector
OCZ lance le Vector 150
OCZ lance ce jour un nouveau SSD, le Vector 150. Comme la version précédente, il est basé sur un contrôleur Barefoot 3 mais est associé cette fois à de la mémoire Flash NAND MLC 19nm fabriquée par Toshiba, et non plus de la mémoire Flash NAND MLC 25nm de IMFT (Intel/Micron).

La garantie reste de 5 ans, et les capacités proposées sont désormais de 120, 240 et 480 Go au lieu 128, 256 et 512 Go pour le Vector : OCZ intègre donc un overprovisionning supplémentaire permettant d'assurer une amplification d'écriture moindre et par la même une meilleure endurance et de meilleures performances notamment en écriture aléatoire même en l'absence de TRIM. Rappelons qu'il est possible de faire de même sur un SSD n'offrant pas un tel OP, simplement en n'utilisant pas du tout une partie de l'espace disponible (sans le partitionner par exemple).
Le constructeur en profite pour augmenter l'endurance annoncée du disque qui est portée à 50 Go par jour pendant 5 ans, contre 20 Go sur le Vector. Comme souvent ces chiffres sont donnés quelques soit la capacité alors qu'ils sont censés doublés pour chaque doublement de capacité, et même sur la version 120 Go cela correspond au final à peu plus de 700 fois la capacité de Flash intégrée ce qui semble plus que prudent. Le codage AES 256 bits est de la partie comme sur le Vertex 450 (MLC IMFT 20nm et garantie de 3 ans) et a contrario du Vector.
Voici les performances officielles annoncées :

Les valeurs sont supérieures au Vector pour l'écriture sur le modèle de plus petite capacité, mais le Vector 150 est un peu en dessous pour ce qui est des écritures aléatoires sauf pour la version la plus importante. Attention il s'agit de débits maximums et à l'instar des Vertex 4/Agility 4 et Vertex 450/Vector, le Vector 150 utilise une technique visant à augmenter nettement ses performances en écriture annoncées. Pour rappel, Samsung avec son 840 EVO ainsi que tous les SSD à base de contrôleur SandForce ont aussi des techniques visant à gonfler le débit en écriture annoncés officiellement, respectivement une partie de la Flash utilisée en SLC chez Samsung et la compression de données à la volée chez SandForce.
Au passage OCZ annonce 12K, 21K et 26K IOPS en écriture aléatoire 4K QD32 soutenues en condition extrêmes (sans TRIM et une fois toutes l'espace utilisateur accessible utilisé), un chiffre en hausse notable par rapport au Vector 512 Go pour lequel nous avions mesuré à un déjà très bon 16K IOPS lorsqu'il était utilisé sur 480 Go. Nous avons pu confirmer ce très haut niveau, le meilleur de tous les SSD qui sont passés entre nos mains pour un tel overprovisionning, dans un premier test rapide. Il faut par contre noter que la latence maximale par minute mesurée sur ce test est similaire aux autres SSD Barefoot 3 et mériterait donc d'être réduite.
Livré avec un adaptateur 3.5" et une licence Acronis True Image HD, les OCZ Vector 150 devraient être disponibles dans les prochains jours et nous intégrerons sous peu la version 128 Go dans une mise à jour de comparatif géant de SSD.
Nous tenons à préciser que la société OCZ subit depuis quelques mois le contre-coup d'une gestion pour le moins chaotique, pour ne pas dire plus, par le passé. La société a repoussé à de nombreuses reprises certaines publications financières du fait de problèmes dans les comptes, fait face à une érosion rapide de sa capacité à se financer et doit donc faire appel à de nouveaux capitaux pour se refinancer, et a de plus subit une érosion de ses lignes de crédit chez ses fournisseurs de Flash rendant son approvisionnement en mémoire plus délicat. Des errements qui se traduisent directement sur son cours de bourse qui n'est plus qu'une fraction de ce qu'il était il y a quelques mois. La société tente toutefois de redresser la barre en sécurisant ses approvisionnement en Flash et en se recentrant tant que possible sur des produits à plus forte valeur ajoutée.
Dossier : Comparatif SSD : 28 SSD de 480 à 512 Go
Les SSD de 480 à 512 Go se trouvent désormais à 200-300 €, de quoi faire de l'œil à nombre d'entre vous afin de se passer d'un disque dur dans nos PC. Mais lequel choisir ? Voici un comparatif de 28 modèles !
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Computex: SSD: PATA, batteries, SQL, µSSD…
Si les nouveautés au niveau des SSD étaient peu nombreuses au Computex, la tendance auprès de la plupart des fabricants était la mise en avant du développement de solutions spécifiques au marché professionnel ou de l'embarqué.
Certains n'hésitent pas à aller plus loin en visant des niches très spécifiques. OCZ nous explique par exemple que si le marché grand public représente la majorité de ses ventes, la société est de plus en plus intéressée par de petits marchés. Des projets mineurs en terme de chiffre d'affaires, mais qui peuvent s'avérer être très rentable.

OCZ mettait ainsi en avant au Computex le ZD-XL SQL Accelerator, déjà entrevu au CeBIT il y a quelques mois et dont la commercialisation ne devrait plus tarder. Comme son nom l'indique, il s'agit d'un SSD conçu pour faire office de cache ou d'accélérateur pour les serveurs SQL. Une solution qui repose bien entendu avant tout sur la partie logicielle qui accompagne cette carte PCI Express et va se charger de faire en sorte que les données auxquelles le serveur va vouloir accéder se trouvent bien en Flash au bon moment.


Apacer mettait de son côté en avant le développement de différentes solutions de sécurité destinées, en cas de coupure ou de baisse de tension, à permettre au SSD de transférer toutes les données en cache (interne au contrôleur ou dans la DRAM) vers la Flash. Le fabricant intégrera ainsi soit des supercondensateurs soit des condensateurs au tantale sur certains de ses SSD industriels. La première variante (SFD 25AS) autorise une réserve d'énergie plus longue mais avec une durée de vie moindre et une fiabilité réduite à hautes ou très faibles températures alors que la seconde variante (SFD 25AT), plus chère, est plus fiable mais avec une réserve d'énergie plus faible.


Plextor mettait lui aussi en avant des SSD avec réserve d'énergie, via un nombre important de condensateurs. Des SSD prévus pour résister aux coupures et à des températures de -40 °C à 85 °C. Le fabricant nous rappelait par ailleurs que le PATA n'est pas encore tout à fait mort et reste encore largement utilisé par exemple dans l'industrie automobile, raison pour laquelle de tels modèles été ajoutés à son catalogue avec un contrôleur moderne (le 88SS9187 de Marvell comme pour les M5 Pro).

De plus en plus de fabricants exposaient également des µSSD. Pour rappel, ce format qui repose sur le die stacking permet de proposer des SSD SATA 6 Gbps avec un encombrement limité à 20x16mm. Si cet encombrement est plus important que celui du format eMMC généralement utilisé dans les smartphones et tablettes, les performances peuvent se rapprocher de celles d'un SSD classique de manière à ce qu'un µSSD puisse par exemple prendre place dans un ultra-portable. Par exemple, ADATA exposait un µSSD qui intègre contrôleur et jusqu'à 128 Go de Flash avec des débits annoncés de 400 Mo/s en lecture et de 180 Mo/s en écriture, sans toutefois préciser le type de contrôleur.
OCZ lance le Vertex 450
Finalement ce n'est pas le Vertex 5, mais le Vertex 450 que lance OCZ. Ce nouveau SSD est basé sur une évolution du Barefoot 3 équipant déjà le Vector, le Barefoot 3 M10, qui apporte le support de la mémoire MLC 20nm IMFT ainsi que le codage AES 256 bits.

Annoncé en versions 128, 256 et 512 Go, le Vertex 450 fait 7mm de hauteur, est livré avec un adaptateur 3.5", Acronis True Image et est garanti 3 ans, contre 5 pour le Vector. Les performances annoncées sont les suivantes, avec respectivement le débit en lecture puis en écriture en Mo /s et le nombre d'IOPS en accès aléatoires 4K en lecture et en écriture :
- 128 Go : 525/290/75K/70K
- 256 Go : 540/525/85K/90K
- 512 Go : 540/530/85K/90K
Le Vector est légèrement plus rapide en aléatoire, avec jusqu'à 100K IOPS en lecture et 95K IOPS en écriture, et surtout 400 Mo /s en écriture sur la version 128 Go. Attention, pour rappel le débit en écriture ne peut pas être soutenu dans les tous les cas de figure sur ces SSD, le Barefoot utilisant tant que possible la MLC comme de la SLC (cf. cette page).
Test de 6 SSD SATA 6G 120 et 128 Go
Nous venons de mettre à jour notre comparatif de SSD SATA 6G d'une capacité de 120 à 128 Go avec 6 nouvelles références, ce qui porte le total à 32 ! Voici un rapide descriptif des SSD ajoutés et ce qu'il y a à en retenir :
Corsair Force GS 128 Go

Cette nouvelle déclinaison de SSD à base de SandForce SF-2281 chez Corsair fait cette fois appel à de la mémoire MLC Sandisk 24nm. Cette mémoire permet à ce SSD d'être deux fois plus rapide en écriture que les SandForce combinés à de la mémoire IMFT 25nm avec 303 Mo /s, mais au dépend de la lecture limitée à 372 Mo /s. Le Force GS ne sera toutefois un bon choix pour qui cherche un débit en écriture élevé soutenu, du fait de la perte de performances inhérente au SandForce après avoir utilisé au moins une fois toute la Flash du SSD. Sur cette capacité, le Force GS n'est pas donc plus intéressant que les autres SandForce, bien que ses performances applicatives restent d'un très bon niveau.
Corsair Neutron GTX B 120 Go

Dans sa version B, le Neutron GTX n'utilise plus de la Flash MLC Toshiba 24nm toggle mais de la 19nm. Combiné au contrôleur Link_A_Media Devices LM87800, il est très proche de son prédécesseur et offre globalement de très bonnes performances. L'équilibre final reste par contre plus destiné à un SSD de type serveur, avec notamment une très bonne tenue des performances en écritures aléatoires, que d'un SSD pour PC classique. On lui reproche comme aux autres Neutron des débits séquentiels faibles sur des transferts de petite taille. Garanti 5 ans et un peu plus cher que la moyenne, il mériterait donc une autre cible.
Crucial M500 120 Go

Nous avions déjà testé la version 480 Go du Crucial M500 ici. Il est pour rappel basé sur un Marvell 88SS9187 combiné à de la mémoire MLC IMFT 20nm. Ce sont des dies de 128 Gb qui sont utilisés, avec des pages de 16 Ko, ce qui complique les choses pour le contrôleur. En pratique il s'avère en retrait sur le Crucial M4 dans quasi tous les domaines, ce qui sans en faire un mauvais SSD fait qu'il n'a pas notre préférence d'autant qu'il est amputé de 8 Go d'espace accessible à l'utilisateur afin d'assurer l'intégrité des données et n'est pas moins cher.
OCZ Vertex 3.20 120 Go

Le Vertex 3 passe de la mémoire IMFT 25nm à la 20nm, et OCZ n'a pas répété la même erreur que sur le Vertex 2 lors du passage de la 32 à la 25nm. D'une part, nous avons donc droit à une nouvelle référence, et d'autre part les performances restent comparables, OCZ ayant fait le choix d'utiliser des die 64 Gb comme en 25nm et non pas les die 128 Gb également disponibles en 20nm. Espérons que l'avenir ne réservera pas de mauvaises surprises de ce côté. Il manque seulement au Vertex 3.20 un prix qui profite réellement du passage au 20nm, comme c'est le cas sur le Kingston V300, pour qu'il tire son épingle du jeu.
Sandisk SSD 120 Go

Le SDSSDP-128G de Sandisk constitue l'entrée de gamme de Sandisk. A l'intérieur on trouve un contrôleur maison, le Sandisk SDC1 associé à de la mémoire Sandisk MLC 24nm. Si les débits séquentiels dans les tests synthétiques sont de très bon niveau, ce SSD souffre par contre de performances très basses dans le domaine des accès aléatoires, particulièrement en écriture, ainsi que dans nos tests pratiques d'écriture de fichiers. Son comportement n'est pas sans rappeler celui du Kingston V200 à base de contrôleur JMicron JMF661 qui a depuis été corrigé par une mise à jour du firmware. Au final même si les performances applicatives restent peu éloignées du groupe de tête nous vous conseillons d'éviter ce modèle.
Sandisk Ultra Plus 128 Go

Comme sur l'Extreme qui est doté d'un SandForce SF-2281, Sandisk fait ici appel à un contrôleur tiers ce qui ne semble pas une mauvaise idée à la vue du paragraphe précédent. L'Ultra Plus combine un Marvell 88SS9175, 64 Mo de DRAM et de la Flash Sandisk 19nm Toggle ce qui lui permet d'afficher un très bon niveau global de performances. Sans être au niveau d'un Samsung 840 Pro ou un d'un Plextor M5P, il est ainsi dans le groupe de tête tout en étant parmi les plus abordables, de quoi en faire à un des SSD à privilégier.
> Comparatif SSD 2012-2013 : 32 SSD SATA 6G 120 et 128 Go
