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OCZ lance le Vector 150
Dossier: Comparatif SSD : 28 SSD de 480 à 512 Go
Computex: SSD: PATA, batteries, SQL, µSSD…
OCZ lance le Vertex 450
Test de 6 SSD SATA 6G 120 et 128 Go
Rachat d'OCZ par Toshiba : c'est fait !
Après la déclaration de cessation de paiement d'OCZ en novembre et l'annonce de négociations pour un rachat de la branche SSD par Toshiba, ce rachat vient d'être avalisé par la justice et finalisé par les deux acteurs.

OCZ Storage Solutions est désormais le nom de la nouvelle filiale Toshiba qui intègre les SSD SATA et PCIe OCZ pour le grand public et SATA, SAS et PCIe pour les professionnels. A terme, ce rachat pourrait être bénéfique pour OCZ puisque Toshiba est l'un des rares fabricants de mémoire Flash, ce qui constitue le nerf de la guerre sur le marché du SSD.
On ne sait pas encore ce qu'il va advenir de la division alimentation d'OCZ.
CES: OCZ présente le Vertex 460
OCZ qui se situe dans une période délicate le temps que son rachat par Toshiba soit finalisé, ce qui devrait être le cas à la fin du mois, est présent au CES. Le fabricant de SSD a fait en sorte de ne pas interrompre ses activités et présente une nouvelle déclinaison : le Vertex 460.

Le Vertex 460 représente grossièrement la déclinaison du Vector 150 dans la gamme Vertex. Tout comme le Vector 150, il combine un contrôleur Indilinx Barefoot 3 M10 avec de la Flash NAND MLC 19nm de Toshiba. Les débits maximum annoncés sont identiques : jusqu'à 550 Mo/s en lecture et jusqu'à 95.000 IOPS. Les capacités sont également identiques avec 120 Go, 240 Go et 480 Go de prévus.
Alors que le Vector 150 est prévu pour 50 Go/jour pendant 5 ans, OCZ parle de 10 Go/jour pendant 5 ans pour le Vertex 460. La garantie devrait logiquement être de 3 ans sur ce modèle. Il sera proposé sous peu à un tarif en principe légèrement supérieur à celui du Vertex 450 qui restera proposé au catalogue, tout du moins au départ. Rappelons que par rapport à ce dernier, l'overprovisionning plus important entraîne une meilleure endurance et de meilleures performances en écritures aléatoires.
Accord entre Toshiba et OCZ pour un rachat
Fin novembre, OCZ avait indiqué qu'il allait procéder à une déclaration de cessation de paiement, tout en précisant être en discussion avec Toshiba pour reprendre une bonne partie de la société (cf. actualité).
Ces discussions ont finalement abouti à la signature d'un accord selon lequel Toshiba va acquérir l'activité SSD d'OCZ. Cette acquisition se fera au sein de la procédure de faillite actuellement engagée, et devra donc être approuvée par le tribunal compétent.

Toshiba déboursera 35 millions de $ pour ce rachat qui lui donnera accès à un certain nombre de technologies côté contrôleur, à l'inverse il permettra à OCZ un approvisionnement direct en mémoire Flash. A titre d'information, la capitalisation boursière d'OCZ était d'environ 70 millions de $ fin novembre avant l'annonce de la cessation de paiement, elle était d'un moins de 18 millions de $ au cours d'hier après avoir atteint un plus bas à 11 millions. Une valorisation qui avait déjà dépassé le milliard de $ en 2011/2012, avec notamment des rumeurs d'un rachat par Seagate
La transaction devrait être effective d'ici à deux mois, dans l'intervalle Toshiba va assurer le financement d'OCZ ce qui lui permettra de poursuivre son activité auprès de ses clients. De quoi rassurer ceux qui envisageaient l'acquisition d'un SSD OCZ, ou qui en ont acheté un ces dernières semaines ou mois ! Par contre le rachat n'inclut pas la division alimentation d'OCZ, issue du rachat de la société PC Power and Cooling en 2007.
OCZ en cessation de paiement
Lors de l'annonce du Vector 150, nous avions évoqué la situation d'OCZ en ces termes :
Nous tenons à préciser que la société OCZ subit depuis quelques mois le contre-coup d'une gestion pour le moins chaotique, pour ne pas dire plus, par le passé. La société a repoussé à de nombreuses reprises certaines publications financières du fait de problèmes dans les comptes, fait face à une érosion rapide de sa capacité à se financer et doit donc faire appel à de nouveaux capitaux pour se refinancer, et a de plus subit une érosion de ses lignes de crédit chez ses fournisseurs de Flash rendant son approvisionnement en mémoire plus délicat. Des errements qui se traduisent directement sur son cours de bourse qui n'est plus qu'une fraction de ce qu'il était il y a quelques mois. La société tente toutefois de redresser la barre en sécurisant ses approvisionnement en Flash et en se recentrant tant que possible sur des produits à plus forte valeur ajoutée.

Les choses se sont malheureusement accélérées pour OCZ puisque la société vient d'indiquer que son créancier Hercules Technology Growth Capital avait, conformément aux accords qui avaient été passés en échange d'un prêt de 30 millions de $ en mars, pris le contrôle des comptes bancaires d'OCZ, la société n'ayant pas été en mesure de redresser la barre.
OCZ indique qu'il va procéder à une déclaration de cessation de paiement, mais que Toshiba a fait une offre pour reprendre une bonne partie de la société. Les négociations seraient quasiment terminées, même si certaines clauses suspensives doivent encore être levées. Si il arrive à son terme, ce rachat pourrait permettre à OCZ de repartir du bon pied à l'aide d'un Toshiba qui, c'est important sur ce marché, a la maîtrise de la production de la mémoire Flash mais manque de présence notamment sur les SSD grand public.
En cas d'échec de ce rachat par Toshiba ou un autre constructeur, la société devra être liquidée et la garantie des produits devra être prise en charge par votre revendeur, avec une durée moindre que celle offerte initialement par OCZ (3 à 5 ans selon les modèles). Dans ces conditions et si vous envisagiez l'achat d'un SSD OCZ, il est donc clairement urgent d'attendre d'en savoir plus !
Test de 5 SSD SATA 6G 120 et 128 Go
Nous venons de mettre à jour notre comparatif de SSD SATA 6G d'une capacité de 120 à 128 Go avec 5 nouvelles références, e qui porte le total à 37 ! Nous avons également ajouté de nouvelles pages afin de décrire les techniques destinées à augmenter plus ou moins temporairement les performances en écriture sur certains SSD. Et bien entendu c'est le débit en pointe qui est mis en avant dans les fiches produits...
Voici un rapide descriptif des SSD ajoutés et ce qu'il y a à en retenir :
OCZ Vector 150

OCZ lance une évolution du Vector, le Vector 150. Toujours associé à une garantie de 5 ans, il utilise non plus de la mémoire IMFT 25nm mais de la Toshiba 19nm, ce qui lui permet de gagner légèrement en écriture.
Au-delà du débit on note surtout que les capacités ne sont plus de 128/256/512 Go mais 120/240/480 Go, OCZ a fait le choix d'ajouter un overprovisionning afin d'enfoncer encore plus le clou dans la tenue des performances aléatoires même en conditions difficiles (sans TRIM), un domaine dans lequel le contrôleur Barefoot 3 est très à l'aise.
Malheureusement ce SSD au moins dans ses versions 120/240 Go conserve une technique visant à prioriser l'écriture sur les pages Flash les plus rapides, qui sont ensuite libérées dans un second temps. Les débits élevés en écriture mis en avant ne sont ainsi pas soutenu et cette technique est contre-productive du point de vue de l'usure des cellules Flash.
Autre problème, nous avons vu dans notre dernier point SAV que malgré les promesses initiales les SSD en Barefoot 3 ne sont pas au niveau de fiabilité attendu, même si une bonne partie des problèmes était lié à un bug dans le firmware initial du Vector corrigé depuis. Qu'en sera-t-il pour le Vector 150 ?
OCZ Vertex 450

Le Vertex 450 est une déclinaison plus abordable du contrôleur Barefoot 3, qui est cette fois associé à de la mémoire IMFT 20nm et à une garantie de 3 ans. Malgré l'utilisation d'une optimisation similaire à celle des Vector, à savoir l'utilisation prioritaire des pages Flash les plus rapides (mode "SLC"), les performances sont en net retrait en écriture bien que suffisantes pour un usage classique.
Le Vertex 450 conserve les avantages du Barefoot 3, à savoir une excellente tenue des performances en écriture aléatoires, mais également ses défauts donc, y compris le doute qui subsiste quant à la fiabilité. Dommage.
Samsung 840 EVO

Le Samsung 840 en TLC passe à la version EVO, qui est toujours garanti 3 ans. Si le contrôleur évolue légèrement, avec notamment une fréquence passant de 300 à 400 MHz, le gros changement se fait du côté de la mémoire Flash. Toujours de type TLC (3 bits par cellule) il s'agit désormais de puces 16 Go gravées en 19nm contre des puces 8 Go 21nm auparavant. Le niveau de tension à programmer sur les puces TLC étant plus précis, leur écriture est plus lente et use plus les cellules, d'où une endurance et des performances réduites mais qui restent largement suffisante à l'usage.
Les performances en écriture ne suffisait néanmoins pas à Samsung qui à décider de grimper les chiffres affichés sur les fiches produits via TurboWrite. Une partie de la Flash réservée avant à l'overprovisionning et au provisionning est utilisé cette fois comme un cache qui est écrit en mode "SLC", ainsi sur le 840 EVO 120 Go il y a 3 Go de de cache TurboWrite qui peut être écrit à 410 Mo /s alors que le reste du SSD est écrit à 140 Mo /s. Là encore c'est plutôt contre-productif du point de vue de l'usure des cellules, ce qui est d'autant plus dommageable sur de la TLC.
On apprécierait donc que TurboWrite soit débrayable, mais cela ne changerait pas le fait que Samsung positionne ces SSD TLC à des tarifs trop élevés puisqu'au même niveau que des SSD concurrents en MLC.
Sandisk Extreme II

Le Sandisk Extreme II est en quelque sorte un Sandisk Ultra Plus "Plus". Le cache DRAM est doublé, le contrôleur Marvell gère la Flash sur 8 canaux au lieu de 4, cette dernière étant toujours de type 19nm, alors que la garantie passe de 3 à 5 ans. C'est surtout sur ce dernier point qui fait la différence puisque si l'Extreme II est effectivement un peu plus rapide en écritures, sauf besoin spécifique cela ne se ressentira pas en pratique.
Un bon SSD donc dont le prix est très agressif pour une garantie de 5 ans, et qui est - c'est le seul des 5 ajoutés - sans surprise quand à la tenue des performances séquentielles qu'il annonce.
Toshiba Q Series

Surtout présent sur le marché de l'OEM, Toshiba tente avec le Q Series de se faire une place sur les ventes de SSD au détail. Acteur important de la Flash puisqu'il dispose de ses propres usines, Toshiba équipe le Q Series de ses mémoires Flash 19nm et l'associe à un contrôleur marqué du double sceau de Toshiba et Marvell. Chose unique pour un Marvell, il n'est pas associé à un cache DRAM.
En pratique les performances du SSD sont bonnes mais surprise, tout comme OCZ, Toshiba a implémenté un algorithme visant à utiliser prioritairement les pages Flash les plus rapide, et cette fois sans une libération de celles-ci dans un second temps. Les performances en écriture sont donc tout sauf stables, et là encore nous avons de gros doutes pour ce qui de l'impact sur l'usure des cellules.
Combiné à une garantie qui est la plus courte du comparatif, à savoir 2 ans, voilà qui n'est pas très engageant.
