AMD Radeon R9 Fury X : le GPU Fiji et sa mémoire HBM en test

Publié le 24/06/2015 (Mise à jour le 02/07/2015) par
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Après avoir dévoilé progressivement les détails concernant le GPU Fiji et la Radeon R9 Fury X, AMD lance enfin sa nouvelle solution ultra haut de gamme. Au menu, une énorme puce de 8.9 milliards de transistors, de la mémoire HBM et un refroidissement à base de watercooling. De quoi inquiéter les GeForce GTX 980 Ti ?



Le 28nm et l'architecture GCN, un long parcours
Introduite fin 2011, l'architecture GCN (Graphics Core Next) d'AMD représente une longévité inhabituelle dans le petit monde du GPU, ce qui s'explique en partie par le fait qu'elle est liée au procédé de fabrication en 28nm, qui aura été exploité pendant 5 ans.

Depuis la Radeon HD 7970 de 2011, en passant par la Radeon R9 290X, AMD a progressivement fait évoluer cette architecture pour proposer plus de performances et de fonctionnalités, mais sans réellement opérer de profondes modifications. Plus d'unités de calcul et plus de watts n'est pas une solution durable.

Dans le même temps, Nvidia, qui a dû faire le constat de certains mauvais choix pour son architecture Fermi, a proposé deux évolutions significatives du cœur de ses GPU avec Kepler et puis Maxwell. De quoi progressivement prendre un avantage en termes de performances qui l'a autorisé à limiter agressivement températures et nuisances sonores.

Sans toucher au cœur de son architecture GCN, AMD tente cependant avec Fiji et la Radeon R9 Fury X de redresser quelque peu la barre grâce à l'utilisation d'un nouveau type de mémoire, la HBM, qui permet des économies énergétiques et donc de donner plus de marge pour étendre le GPU sans faire exploser le wattmètre. Est-ce suffisant ?


Mise à jour du 02/07/2015 : ajout d'une page dédiée à l'overclocking du GPU Fiji.
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