Comparatif : 20 ventirads Pentium 4

Publié le 29/09/2003 par
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Thermaltake Spark 7
Autant la série des Volcano pour plates-formes AMD est très connue et populaire, autant les solutions de refroidissement Thermaltake pour Intel font peu parler d’elles. Pourtant l’offre du fabricant n’est pas dénuée d’intérêt, preuve en est ce Spark 7 proposant des caractéristiques intéressantes et un package complet.

Le radiateur est intégralement en cuivre et dispose d’une large base extrêmement bien polie. Les ailettes sont nombreuses, ce qui laisse présager d’une dissipation de la chaleur plus que correcte. La finition est également exemplaire.

Contrairement aux solutions pour socket 462 qui utilisent un ventilateur de 8 centimètres, Thermaltake se contente d’un modèle de 7 centimètres pour son Spark 7. Par contre, sa vitesse de rotation maximale est impressionnante : 6000 tours/minute ! Il développe alors 49.17 CFM contre 10.42 CFM à sa vitesse minimale annoncée de 1300 tours/min. C’est en effet l’intérêt de ce Spark 7, la possibilité de faire varier la vitesse de rotation du ventilateur et ce de deux manières. La première fait appel au classique potentiomètre qui lors de nos tests autorisait une plage de variation située entre 1900 et 6200 tours/minute. A noter donc que nous sommes loin des 1300 tours/min annoncés par Thermaltake. La seconde manière de réguler la tension délivrée au ventilateur consiste en l’usage d’une sonde de température à placer idéalement à l’intérieur du radiateur. Le ventilateur est alors supposé tourner à 1300 tours/minute si la température relevée par la sonde est de 20°C et à 6000 tours/minute si elle mesure 55°C.

Contenu du package :

- Ventirad Spark7
- Pâte thermique déjà appliquée sur la base
- Potentiomètre
- Sonde de température


Le système de fixation est bien pensé et très facile à utiliser. Il ne faut pas exercer de pression excessive pour l’arrimer au système de rétention du socket 478.

Niveau nuisance sonore, inutile de préciser qu’à plus de 6000 tours/minute, le bruit est insupportable. Il est audible à des dizaines de mètres de la source et se caractérise par un bruit s’apparentant à un gros sèche cheveux ou aspirateur. Ce n’est que sous la barre des 3500 tours/minute que cela devient tolérable. Au minimum, il est beaucoup plus discret même s’il reste un bruit parasite persistant et dérangeant au niveau du moteur, surtout si le reste de la configuration est silencieuse.

Côté performances, c’est excellent et on aurait été fort étonné du contraire. Avec un radiateur intégralement en cuivre et un ventilateur s’époumonant à 6200 tours/minute, il est normal que le P4 3 GHz à 1.55V se maintienne à 41°C et qu’avec un vcore de 1.75V, il ne dépasse pas les 53°C. Par contre, avec le ventilateur réglé au minimum, c’est une autre histoire. Avec 61°C sans survoltage et 66°C à 1.75V, la position minimale est difficilement envisageable, sauf avec un processeur moins rapide et à sa fréquence d’origine. Pour ceux qui ne souhaitent pas le faire tourner à 6000 tours/minute et qui ne veulent pas jouer avec le potentiomètre, le recours à la sonde de température sera plus indiqué.

Affiché moins cher que les SLK de Thermalright, le Thermaltake Spark7 est quasi aussi performant que ces derniers mais en vous cassant littéralement les oreilles. Car pour approcher les SLK, le Spark 7 est obligé de faire tourner son ventilateur à très haute vitesse, ce qui engendre les plus grandes nuisances sonores de notre comparatif. Vraiment complet, il est destiné à faire la joie des overclockers sourds et désargentés tandis que les amateurs de silence passeront leur chemin.
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