Comparatif : La photo numérique à 5000 F

Publié le 20/03/2001 par
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Olympus C-990Zoom
Il n´y avait pas d´appareil Olympus dans notre précédent comparatif, en voici donc un dans celui-ci. Son prix en fait un appareil abordable, 4 590 F, et le place dans une catégorie intermédiaire et peu représentée : celle des appareils censés êtres plus complets que ceux à 3 000 F testés précédemment et pourtant comparables, en principe, à ceux positionnés entre 4 990 et 6 000 F. Soit la majorité des appareils présentés sur ce test.

Il a le gabarit d´un compact et il ressemble beaucoup au Finepix 1400 Zoom. Il est fait à la fois de métal et de plastique gris et noir. Comme le Fujifilm, l´objectif est protégé derrière une porte coulissante à actionner manuellement. Cette porte sert également à l´allumage et à l´extinction de l´appareil.

Le nombre de boutons auxquels vous avez accès est assez réduit ce qui en fait un appareil très simple de maniement, même si vous souhaitez régler manuellement les quelques paramètres proposés. C´est d´ailleurs là un des points forts de l´appareil.

Ouvrez le volet protecteur de l´optique, l´appareil passe en mode "enregistrement".
Sur le dessus, l´écran à cristaux liquides rappelle si la flash est activé, la définition des images, le nombre de photos restantes en fonction de l´espace encore disponible sur la carte mémoire. Voisins de cet écran, vous trouverez le traditionnel déclencheur et la commande de zoom.

En face arrière, les trois boutons situés au dessus de l´écran pilotent le flash, le mode retardateur et le mode macro.
A droite, celui placé le plus haut active ou désactive l´écran TFT.
Juste en dessous, le suivant donne accès aux quelques paramètres manuels, dont le réglage de la luminosité, le type de mesure de lumière (TTL ou pondérée centrale), la résolution, la balance des blancs (5 choix) et la sensibilité. La navigation dans les options se fait non à l´aide d´un "champignon" mais à l´aide de quatre boutons de directions. Vous validez vos choix avec le bouton OK.



Le fait de refermer le capot permet d´une part d´éteindre l´appareil, d´autre part de la faire passer en mode LECTURE si vous le souhaitez. Il suffit pour cela d´appuyer sur le bouton commandant l´allumage de l´écran TFT.
Les fonctions de certains boutons changent alors. Leurs nouvelles attributions sont clairement identifiées par des icônes de couleurs différentes de celles utilisées pendant le mode enregistrement. Ainsi, la molette de zoom permet maintenant dans un sens d´afficher des vignettes juxtaposées des images enregistrées, dans l´autre sens de zoomer dans une photo jusqu´à 3x.
Changent également de fonctions les trois boutons placés sur le dessus de l´écran TFT. Le précédent flash sert alors à effacer une photo, le suivant à activer le mode d´horodatage, le troisième à verrouiller une image.

Lui manquent notamment quelques fonctions supplémentaires comme l´effacement de toutes les images présentes en mémoire et surtout des "programmes" comme on en trouve chez ses concurrents et sur les modèles Olympus des gammes supérieures. Ces programmes permettent de privilégier la vitesse, l´ouverture ou la sensibilité pour, par exemple, prendre en photo plus facilement des sujets en mouvement ou prendre des photos de nuit. Au mieux pourrez vous lui fixer sa sensibilité et jouer sur les différents niveaux proposés, mais ce n´est bien souvent pas suffisant quand l´objet visé est animé.

Mis à part ces quelques point, cet appareil présente un rapport qualité prix proche de celui de Fuji (on le trouve d´ailleurs lui aussi sur le web à 4 200 F au lieu de 4 990 F, prix conseillé par le constructeur). A son avantage, il bénéficie d´un temps de latence extrêmement court : une seconde et demi seulement. C´est un point qu´on peut tendre à oublier au moment de l´achat, mais qui revient rapidement à vos souvenirs à l´utilisation quand vous devez attendre avant de pouvoir enchaîner avec la photo suivante. De plus, son autonomie, 962 photos, est très bonne.

Un détail : le C-990Z est vendu soit seul, soit accompagné d´un lecteur externe de cartes SmartMedia. C´est suivant les enseignes, mais les deux sont généralement affichés au même prix. Or je me dois d´insister : si la version proposée est celle sans le lecteur, passez votre chemin. Car l´appareil est connecté au PC via son interface série... ultra lente. Il nous a fallu attendre à chaque fois 20 minutes pour qu´il transfère ne serait-ce que 10 images de l´appareil à notre machine d´essai, quand il suffit de 24 secondes au PhotoSmart de HP, qui n´est pourtant pas le plus rapide de tous, pour la même opération.

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