Actualités informatiques du 12-01-2017

Selon les agences Gartner  et IDC , les ventes de PC ont continué de reculer durant l'année 2016, pour la cinquième année consécutive. Les constructeurs n'auront donc pas inversé la courbe des ventes.

D'après les deux cabinets, la baisse se situerait entre 5,7% et 6,2%, avec un volume de 260 à 270 millions d'unités vendues.

Si l'on s'intéresse de plus près aux constructeurs, IDC pointe particulièrement du doigt Apple, dont les ventes auraient, selon l'agence, chuté de près de 10%. Lenovo accuse une baisse de 3%, tandis qu'Asus limite la casse (-0,8%). Les bons élèves sont américains : HP augmente ses ventes de 1,3%, et celles de Dell bondissent de 4,3%.

Les chiffres de Gartner sont à peu près en accord avec ceux d'IDC, même s'ils se montrent moins durs à l'égard d'Apple (-8,7%) et Lenovo (-2,4%), et sont au contraire plus sévères vis à vis d'Asus (-2,6%), HP (-0,2%) et Dell (seulement +2,6%), ce dernier étant, selon Gartner, le seul à voir ses ventes croître en 2016.

A niveau des parts de marché, HP et Lenovo continuent donc leur mano à mano, chacun représentant un peu plus de 21% des ventes sur l'année dernière.

Si Dell reste l'incontestable troisième constructeur de ce classement, Apple et Asus luttent pour la quatrième place. Et si le constructeur taïwanais était passé devant son concurrent en début d'année, la marque à la pomme s'est refait une petite santé à l'été pour terminer l'année devant Asus.

Si Gartner et IDC sont plutôt sur la même ligne quant aux chiffres de vente, ils le sont en revanche beaucoup moins quant aux perspectives sur l'année à venir.

IDC suggère une reprise des ventes sur 2017, anticipant un retour à la croissance grâce aux achats des entreprises et une "pression moins forte des marchés des smartphones et tablettes" dont la croissance ralentit, ce qui laisse potentiellement plus de place à celui des PC.

Gartner quant à lui que la plupart des consommateurs vont avoir tendance à renouveler le smartphone plutôt que l'ordinateur, et ne s'attend à aucune amélioration en 2017. Rendez-vous l'année prochaine pour savoir qui avait raison...

Le CES est parfois l'occasion de découvrir des produits qui sortent véritablement de l'ordinaire. C'est sans aucun doute le cas de ce concept de PC tout-en-un dont l'originalité tient dans ses dispositions en matière de mise à jour composants.

E-Blue a en effet conçu son PC tout-en-un, le Scion-32, comme une machine de jeu simple à mettre à jour. D'où le "léger" embonpoint que l'on peut observer à l'arrière de l'appareil.

Une protubérance absente d'un tout-en-un traditionnel, et qui sert également au refroidissement de la machine, grâce notamment au système de caloducs et aux deux ventilateurs fonctionnant à 1 500 RPM prévus par E-Blue. Car le Scion-32 est prévu pour accueillir les composants les plus performants, même si le constructeur oublie de préciser la taille maximale de la carte graphique qui peut être introduite dans sa machine.

On sait en revanche que ce tout-en-un peut embarquer une carte au format mini-ITX ou micro-ATX et dispose de deux ports HDD/SSD.

A l'avant, le choix de la marque s'est porté sur une dalle WQHD (2 560 x 1 440 pixels) de 32 pouces, écran mis en lumière sur ses côtés par deux bandeaux de LED. Notez enfin la présence de deux imposants pieds sur lesquels l'écran peut s'incliner selon un angle choisi.

Il ne s'agit pas d'une première en soit puisque AIO Group propose le Drone Station  combinant un 24" et un boitier ATX.

Il fait également penser au Crono Labs C1, que nous évoquions il y a un peu plus d'un an. Conçu par un jeune ingénieur irlandais et proposé sur les plates-formes de financement participatif IndieGogo  puis KickStarter , il s'agissait cette fois d'un boîtier avec pied VESA pour créer un propre AIO. Initialement prévu février 2016 le projet a pris beaucoup de retard avant d'être annulé aujourd'hui même suite à l' chec du KickStarter.

Alors que Gigabyte avait déjà introduit la plate-forme Apollo Lake d'Intel dans son mini-PC en octobre dernier, le constructeur revient cette fois avec une toute nouvelle évolution de son boîtier, dans lequel la ventilation ne semble pas nécessaire.

Gigabyte délaisse pour l'occasion le format habituel de son Brix pour un design plus compact encore, qui s'apparente complètement à celui d'un routeur. La présence de trois antennes sur le côté de l'appareil renforce évidemment cette impression.

A l'intérieur de ce boîtier très compact (le volume est inférieur à un demi-litre), on trouve donc un SoC Apollo Lake, deux ports SO-DIMM DDR3L-1866, un slot M.2-2280, un autre prévu pour accueillir un module 3G au format mini-PCIe. Ce module utilise l'un des trois antennes, les deux autres étant utilisés par le circuit Wi-Fi 802.11ac. Le circuit sans fil est également compatible Bluetooth 4.2.

Côté affichage, ce Brix dispose du HD Graphics 505 inhérent au SoC utilisé, et profite deux sorties HDMI 1.4.

La connectique est complétée par trois ports USB 3.0, un lecteur de carte microSD, et deux ports Ethernet Gigabit et un port RJ45 dédié aux communications série, signe que ce Brix se destine également au monde industriel.

Gigabyte compte vendre ce Brix comme un barebone, c'est à dire sans mémoire vive et sans stockage. Son prix est pour le moment inconnu.

Les plus anciens d'entre vous se souviennent peut être du Reserator (et de ses successeurs) chez Zalman. Un système de refroidissement à eau (l'un des premiers, de mémoire) dont le réservoir et radiateur - passif - était placé en dehors du boîtier.

Depuis, les constructeurs ont fait le choix de la compacité tandis que ceux qui conçoivent les boîtiers ont prévu des emplacements dédiés aux échangeurs thermiques.

La marque Alphacool semble quelque peu nostalgique de cette époque et propose un Eiswand 360 qui, lui aussi, s'émancipe de l'espace offert par le boîtier.

Le waterblock et une partie des tuyaux restent évidemment au sein de ce dernier, mais pour le reste, ça se passe en dehors. Conséquence, le constructeur a pu se lâcher avec un radiateur XT45 de 360 mmn équipés de deux pompes et de pas moins de 6 ventilateurs.

Alors côté nuisances sonores, ça ne doit pas être génial, car même si ces ventilateurs ne tournent qu'à 700 tours par minute, rien ne retient le bruit qu'ils génèrent. En revanche, ce dispositif doit offrir des performances tout à fait intéressantes en termes de refroidissement. D'autant qu'en sortant l'échangeur thermique du boîtier, on doit en principe éviter à ce dernier l'accumulation de la chaleur.

Un compromis que certains trouveront peut être intéressant, mais qui n'a pour l'heure aucun prix et aucune date de disponibilité.

Zotac a dévoilé la plus petite GeForce GTX 1080 du moment, puisque cette dernière mesure que 21 cm, comme la GTX 1070 déjà annoncée en décembre.

Avec un TDP maximum de 180 W (si l'on met de côté la GeForce GTX Titan X), la génération Pascal se prête mieux à cette recherche de compacité que visent les constructeurs, qui voient en cela un bon moyen d'accéder au marché du mini-PC.

Basée sur le GP104, cette GTX 1080 mini n'en demeure pas moins aussi performante que ses grandes soeurs, conserve les 8 Go de GDDR5X et se paie même le luxe d'aller un peu plus loin que les fréquences préconisées par Nvidia. Elle atteint en effet 1 620 MHz de fréquence de base, et 1 759 MHz en Boost (contre les 1 607 et 1 733 MHz recommandés par le caméléon).

 

 

Pour refroidir cette carte, Zotac a prévu un dissipateur en aluminium qui dépasse du PCB, ce dernier étant encore plus court que la carte en elle-même. A l'aide de ses nombreuses ailettes et de trois caloducs en cuivre de 8 mm, ce système de refroidissement doit, en principe, tenir aux frais les composants de cette mini GTX 1080.

Pour évacuer la chaleur, Zotac a placé sur ce dispositif deux ventilateurs qui partagent le même diamètre (100 mm), mais qui n'en restent pas moins différents. Le premier semble être, d'après nos confrères de TechPowerUp, un modèle tournant à faible régime, certainement prévu pour assurer le refroidissement de la carte dans un relatif silence lorsque celle-ci est peu sollicitée. Le second est orienté performance et doit évacuer la chaleur lorsque le GPU est en charge.

Sachez enfin que cette carte n'est alimentée que par un connecteur 8-pin et qu'elle dispose de trois sorties DisplayPort, d'un port HDMI 2.0b et d'un dernier au format DVI dual-link.

Zotac n'a, pour l'heure, donné aucune date de disponibilité, ni aucun prix.