Nvidia annonce les GTX 1050 et 1050 Ti mobiles

Publié le 03/01/2017 à 18:47 par
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Attendues depuis quelques temps pour venir compléter la gamme de GeForce 10 mobiles, les GTX 1050 et GTX 1050 Ti Laptops débarquent enfin à l'occasion du CES. Nvidia, qui avait probablement raté de peu le cycle de mise à jour des portables de la rentrée, profite ici de l'arrivée de nombreuses nouvelles machines en Kaby Lake pour proposer ses nouvelles cartes graphiques mobiles d'entrée voir de milieu de gamme.

Tout comme pour les GeForce GTX 1080, GTX 1070 et GTX 1060 mobiles, les nouvelles venues sont similaires à leurs équivalents desktop, une excellente chose en terme de clarté pour les joueurs. Il peut toujours y avoir certains écarts de performances avec des fréquences qui diffèrent quelque peu ou encore avec une enveloppe thermique plus contraignante, mais ces écarts sont limités.

La GeForce GTX 1050 Ti mobile est configurée de la même manière que la version desktop mais avec des fréquences de base et turbo revues à la hausse de 16%. Notez cependant que la fréquence communiquée par Nvidia pour la version desktop est très largement inférieure à la fréquence observée en pratique. Nous nous attendons donc à des performances très proches.

Du côté de la GTX 1050 mobile, la fréquence turbo est légèrement supérieure à celle de la version desktop, mais Nvidia mentionne dans sa documentation avoir désactivé la moitié des ROP. Il est possible qu'il s'agisse d'une erreur, le cache L2 pourtant lié aux ROP étant annoncé à 1 Mo sur les deux versions, ce qui n'est pas très logique. Dans tous les cas l'impact sur le fillrate est limité. Rappelons que même équipé de 32 ROP, le GP107 des GTX 1050 ne peut transporter que 20 pixels par cycle entre ses unités de calcul et les ROP. En baisser le nombre de 32 à 16 ne réduit donc le fillrate que de 20%.

Les GTX 1050 Ti et GTX 1050 mobiles pourront être proposées soit en version 4 Go, soit en version 2 Go, mais il est probable que ce soit la première option qui soit la plus courante, les fabricants de portables ayant tendance à fortement mettre en avant la quantité de mémoire vidéo.

Ces nouvelles déclinaisons mobiles vont proposer une évolution importante par rapport aux GTX 960M et GTX 950M qui étaient essentiellement des GTX 800M renommées, similaires aux GTX 750 Ti et GTX 750 de bureau. La GTX 1050 mobile devrait se situer à peu près au niveau d'une GTX 965M alors que la GTX 1050 Ti mobile sera plutôt au niveau d'une GTX 970M, le tout avec une consommation revue à la baisse et le supporte des nouveautés de l'architecture Pascal des GeForce 10.

Nvidia, qui domine largement le marché des cartes graphiques mobiles, ne devrait pas avoir de mal à convaincre les fabricants de portables d'intégrer ces solutions. Bien qu'AMD soit revenu à un meilleur niveau de consommation pour ses GPU Polaris, Nvidia conserve un avantage significatif, qui explique probablement en partie pourquoi ceux-ci ont du mal à percer dans le monde mobile.

Intel Z270, H270 et B250 Express

Publié le 03/01/2017 à 18:02 par
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Intel accompagne la sortie de ces processeurs Intel Core de "7ème" génération de nouveaux chipsets, avec côté grand public les Z270 Express, H270 Express et B250 Express. Comme d'habitude c'est le Z270 qui disposera du plus de fonctionnalités, permettant d'avoir accès à l'overclocking CPU et à la séparation des lignes PCIe de ce dernier vers plusieurs ports, alors que le H270 sera un peu bridé en terme d'USB 3.0 et de PCIe et le B250 encore plus, perdant également l'usage du RAID. Les fabricants de cartes mères vont bien entendu renouveler toute leurs gammes avec des dizaines de modèles chacun, cédant pour la plupart à la mode des LED multicolores (sic).

Mais qu'apporteront réellement ces cartes mères par rapport au Z170, H170 et B150 Express ? Finalement pas grand-chose, si ce n'est l'assurance de disposer d'office d'un bios compatible avec les Kaby Lake là où les cartes de génération précédente nécessitent souvent une mise à jour du bios qui doit se faire avec un Core de 6è génération (ou sans processeur pour les cartes le permettant).

Pour le reste les nouveautés liés au chipset en lui-même sont relativement faibles. On reste ainsi à 6 ports SATA 6 Gbps et 10, 8 et 6 USB 3.0 sur chipset Z, H ou B. Le nombre de ports PCIe lié au chipset augmente par contre avec respectivement 24, 20 et 12 lignes Gen3 contre 20, 16 et 8 en génération 100. De quoi multiplier les ports M.2 par exemple, mais pour rappel le lien entre chipset est processeur reste en DMI 3.0 soit l'équivalent de 4 lignes PCIe 3.0.

Les chipsets Serie 200 sont par ailleurs les premiers à supporter officiellement la technologie Optane. Ces SSD de petite taille, 16 ou 32 Go, utilisent de la mémoire 3D Xpoint ultra rapide et sont utilisés pour faire office d'intermédiaire entre le support de stockage et la mémoire. Rien de bien révolutionnaire en pratique a priori, Intel mettant en avant une réactivité comparable à un SSD en couplant HDD et Optane… autant utiliser un SSD directement alors ? Voilà qui nous rappelle les SSD lorsqu'ils étaient utilisés comme accélérateur via la technologie Intel Smart Response, ce qui ne nous avait pas convaincu à l'époque.

Core i3-7350K : Kaby Lake débride l'i3

Publié le 03/01/2017 à 18:01 par
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En sus des Core i5 et i7 dont nous vous parlons dans un focus dédié, Intel décline Kaby Lake sur desktop sur des Core i3 en attendant l'arrivée de Pentium un peu plus tard. La gamme se compose ainsi :

  • i3-7350K : 2C/4T, 4 Mo LLC, 4.2 GHz, 60W, 168$
  • i3-7320 : 2C/4T, 4 Mo LLC, 4.1 GHz, 51W, 149$
  • i3-6320 : 2C/4T, 4 Mo LLC, 3.9 GHz, 51W, 149$
  • i3-7300: 2C/4T, 4 Mo LLC, 4.0 GHz, 51W, 138$
  • i3-6300 : 2C/4T, 4 Mo LLC, 3.8 GHz, 51W, 149$
  • i3-7100 : 2C/4T, 3 Mo LLC, 3.9 GHz, 51W, 117$
  • i3-6100: 2C/4T, 3 Mo LLC, 3.7 GHz, 51W, 117$

Comme les i5/i7, on retrouve à tarif équivalent un gain de fréquence d'environ de 200 MHz, auquel il faut ajouter pour rappel le support de la DDR4-2400 ainsi que celui du décodage 4K HEVC 10-bit / VP9 et de sorties numériques HDPC 2.2 par l'iGPU.

Mais le point le plus notable est bien entendu l'apparition du premier i3 "K", c'est-à-dire qui dispose d'un coefficient multiplicateur débloqué pour l'overclocking et qui devrait être capable d'atteindre les 4.7-4.9 GHz en overclocking comme ses compères. De quoi redonner ses lettres d'or à cette gamme bridée depuis trop longtemps ?

Pas vraiment car malheureusement l'i3-7350K inaugure aussi un niveau tarifaire inédit pour un i3 avec pas moins de 168$ alors que les quatre coeurs Core i5-7400 (3.0-3.5 GHz) et Core i5-7500 (3.4-3.8 GHz) sont respectivement à 182 et 192$. C'est donc trop cher pour être vraiment utile, sauf pour une utilisation très spécifique ayant peu d'intérêt dans un nombre de coeurs élevé. Dans le domaine ludique c'est par exemple trop tard alors que le nombre de jeux capables d'exploiter 4 coeurs et plus est en croissance.

A contrario des Core i7 et i5 Kaby Lake disponibles dès le lancement, il faudra a priori attendre environ une semaine pour voir les Core i3 débarquer en boutique.

Focus : Core i5-7600K et i7-7700K : pour quelques MHz de plus

Publié le 03/01/2017 à 18:00 par
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C'est aujourd'hui qu'Intel lance sa nouvelle gamme de processeur Core dit de "7è génération" sur PC de Bureau, les Kaby Lake. Les nouveautés sont assez légères comme nous l'avions déjà évoqué côté CPU, c'est ainsi quasi exclusivement du côté du gain de fréquence qu'il faut tourner son regard.

La gamme Core i5 et Core i7 Kaby Lake est composée de la sorte :

  • i7-7700K : 4C/8T, 8 Mo LLC, 4.2-4.5 GHz, 91W, 339$
  • i7-6700K : 4C/8T, 8 Mo LLC, 4.0-4.2 GHz, 91W, 339$
  • **i5-7600K : 4C/4T, 6 Mo LLC, 3.8-4.2 GHz, 91W,...

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AMD annonce FreeSync 2 avec HDR et LFC

Tags : AMD; FreeSync; HDR;
Publié le 03/01/2017 à 15:00 par
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AMD profite du CES pour annoncer la seconde génération d'écrans FreeSync. Alors que les premiers ont permis d'améliorer la fluidité, les seconds vont s'attaquer au support de la HDR avec une latence réduite.

Les écrans HDR devraient enfin se multiplier en 2017 et il faut donc s'attendre à différentes initiatives pour améliorer et faciliter leur support. C'est AMD qui ouvre le bal avec FreeSync 2 pour proposer une expérience vidéoludique optimale dans ce mode. Un mode HDR qui selon nous apporte beaucoup plus de richesse aux jeux vidéo que la 4K par exemple.

Pour rappel, la HDR (High Dynamic Range) permet d'augmenter la plage dynamique des images affichées. De quoi booster le contraste et autoriser des espaces colorimétriques plus riches, à condition d'être équipé d'un de ces futurs moniteurs. HDR, futur ? Mais les jeux ne sont-ils pas à peu près tous HDR depuis le premier Far Cry de 2005 ? Certes, ils construisent effectivement l'imagent en HDR mais en fin de processus elle est convertie en image SDR affichable par les écrans classiques à travers un procédé appelé tone mapping.

Avec un écran HDR une image plus riche peut être affichée mais le tone mapping reste nécessaire. Les GPU construisent en général les images HDR avec une précision de 16-bit (par canal), mais elle peut être de 32-bit pour certains éléments ou de 10-bit pour d'autres. De leur côté les premiers écrans seront de type 10-bit mais du 12-bit est également prévu. Par ailleurs, notamment à cause des différents types de dalles, tous ces écrans ne proposeront pas des caractéristiques similaires en termes d'espace colorimétrique et de contraste.

Du coup les moteurs de jeu qui supportent l'affichage HDR ne peuvent pas proposer une image directement adaptée à ces écrans. Ils vont construire l'image en HDR, comme pour l'affichage classique, et lui appliquer, par exemple un filtre de tone mapping de type HDR 16-bit vers HDR 10-bit générique. L'écran va recevoir cette image et lui réappliquer un second filtre de tone mapping cette fois spécifiquement calibré pour ses spécificités. Cette approche n'est évidemment pas optimale !

FreeSync 2 s'attaque à ce problème de façon assez logique. L'écran va communiquer ses spécificités en matière de HDR aux pilotes, qui vont les mettre à disposition du moteur de jeu à travers une API spécifique. Un moteur de jeu qui disposera alors des bons paramètres pour calibrer son algorithme de tone mapping de manière à ce qu'il génère une image HDR "native", directement affichable par l'écran.

L'intérêt principal est de réduire la latence d'affichage en évitant un traitement de plus au niveau de l'écran. Mais il est également qualitatif puisque le moteur de jeu vidéo travaille en général sur une image HDR de précision plus élevée par rapport à ce dont dispose un contrôleur (scaler) d'écran HDR lorsqu'il se charge du tone mapping.

AMD indique que les écrans certifiés FreeSync 2 devront être capables au minimum de doubler la luminosité perçue et l'espace colorimétrique par rapport au sRGB, de gérer les transisitions vers le mode HDR natif de façon transparente et de respecter une latence réduite (mais non précisée).

Par ailleurs, petit bonus bienvenu, AMD resserre les spécifications par rapport au support de la fréquence de rafraîchissement variable qui sera évidemment toujours de la partie mais qui devra s'accompagner obligatoirement du support du mode LFC, qui pour rappel est l'élément garant de la fluidité sur une large plage de performances.

AMD précise que toutes les Radeon compatibles FreeSync supporteront également FreeSync 2. Les premiers écrans FreeSync 2 sont attendus avant mi 2017, soit tout juste à temps pour Vega, et nous pouvons supposer que Nvidia proposera d'ici-là une initiative similaire.

Vous pourrez retrouver l'intégralité de la présentation d'AMD ci-dessous :

 
 

Un SSD NVMe et PCIe pour PNY

Publié le 03/01/2017 à 11:44 par / source: PNY
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La famille des SSD compatibles avec l'interface NVMe et branchés en PCIe compte un nouveau membre, issu de chez PNY. Le constructeur annonce en effet sa gamme CS2030, au format M.2-2280.

Equipés d'un contrôleur Phison PS5007-E7, ces SSD sont bâtis autour de puces NAND MLC 128 Gb signées Toshiba et profitant d'un processus de gravure en 15 nm, le tout utilisant une connectique PCIe x4 Gen3.

Des caractéristiques très proches donc de celles du Corsair Force MP500 duquel le CS2030 se démarque par son firmware spécifique, développé conjointement par les équipes de Phison et celles de PNY.

La marque semble ainsi avoir fait le choix de sacrifier quelque peu les débits séquentiels (2,80 Go/s en lecture et 1,55 Go/s en écriture, contre 3 Go/s et 2,4 Go/s respectivement pour le modèle Corsair) pour privilégier les performances en opérations aléatoires (un maximum de 300 000 et 270 000 IOPS en lecture et en écriture, contre 250 000 et 210 000 pour le modèle Corsair équivalent).

Pour le reste, les fonctionnalités sont identiques : chiffrement AES-256, corrections d'erreurs équivalentes (120-bit/2KB BCH), mode d'économie d'énergie NVMe L1.2, etc. Notez que PNY n'annonce aucune endurance et se contente de spécifier un MTBF de deux millions d'heures.

Disponible en versions 240 et 480 Go, ce SSD est commercialisé aux prix respectifs de 180 et 330. Une déclinaison 120 Go est prévue, pour un prix actuellement inconnu. La garantie est, quelle que soit la capacité, de trois ans.

Zotac lance aussi son dock pour GPU externe

Tags : CES 2017; Zotac;
Publié le 03/01/2017 à 10:38 par / source: Zotac
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Après Alienware, MSI ou encore plus récemment Asus et Razer, c'est au tour de Zotac de se lancer dans la commercialisation d'un dock pour externaliser un GPU. Le constructeur doit en effet dévoiler lors du CES un dock pourvu d'une connectique Thunderbolt 3.

Ce produit se place face au Razer Core (annoncé au CES dernier) et au ROG XG Station 2 d'Asus, eux aussi dotés d'une telle connectique.

Mais contrairement à ces deux produits, qui ne sont en principe  compatibles qu'avec certains portables Razer et Asus (respectivement), celui de Zotac pourrait être associé à n'importe quel modèle doté d'un port adéquat. C'est en tous cas ce que laisse entendre Zotac dans son communiqué de presse .

Ce boîtier, qui dispose d'une petite fenêtre sur son côté droit, est équipé d'une alimentation d'une puissance de 400 Watts et d'un port PCIe 3.0, qui doit accueillir une carte graphique dont la longueur maximale n'est pas précisée. Mais il y a fort à parier que la GTX 1080 Mini que le constructeur doit également dévoiler au CES trouvera sans doute place dans ce périphérique.

Notez par ailleurs la présence de quatre ports USB 3.0, dont l'un est compatible avec la norme Quick Charge 3.0.

Pour rappel, Nvidia et AMD assurent le support du Thunderbolt 3 eGFX depuis janvier et mars, respectivement.

Si Zotac promet "de transformer les ultra-portables peu puissants en véritable bête de course", il n'en reste pas moins que le port PCIe x4 Gen3 limite la bande passante à 4 Go/s. Sur certains titres, cela peut s'avérer légèrement préjudiciable en termes de performances par rapport à une connectique PCIe x16 Gen3 (voir Influence du PCIe sur une GTX 1080).

Reste enfin la question du prix : alors que le Razer Core est vendu 500 dollars  par le constructeur, tout porte à croire que l'addition pourrait, là aussi, être assez salée.

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