Actualités informatiques du 09-01-2017

Asus a profité du CES pour annoncer  son VivoPC X, un mini-PC à la configuration plutôt musclée.

Alors que la gamme VivoPC étant jusqu'alors à des composants à la puissance plutôt modeste, il semblerait qu'Asus ait quelque peu changé son fusil d'épaule : ce VivoPC X marche en effet sur les plates-bandes de la gamme ROG, avec des ambitions dans les jeux et même la réalité virtuelle.

Il faut dire que le choix de la compacité (76 x 260 × 280 mm) impliquait celui de l'alimentation externe (230 W), et mettait au centre des enjeux celui du refroidissement et des nuisances sonores. Tout cela limitait la puissance des composants installés dans les précédentes versions de la machine d'Asus.

Les progrès réalisés par les différents constructeurs en matière de rapport performances / consommation permettent au VivoPC X de profiter désormais d'une configuration plus polyvalente.

Ce nouveau modèle est en effet doté d'un Core i5 de génération Kaby Lake (mais reste un CPU mobile, le Core i5-7300HQ  en l'occurrence), d'un GPU GeForce GTX 1060 (soudé à la carte mère), de 8 Go de mémoire vive (DDR4-2133), d'un SSD d'une capacité de 512 Go (en SATA), stockage complété par un HDD de 2 To 7200 TPM.

Il dispose également d'un contrôleur Ethernet Gigabit, d'un circuit sans fil compatible Wi-Fi 802.11 ac et Bluetooth 4.1, de deux ports HDMI 2.0b et d'une sortie DisplayPort, ainsi que de 6 ports USB, dont 4 compatibles USB 3.0 (mais aucun en USB 3.1 10 Gbps).

Cette machine devrait être disponible dans le courant du mois de mars, au prix de 799 dollars.

Cooler Master a présenté une nouvelle alimentation en édition limitée (à une centaine de pièces) dont le but est d'offrir à la marque une véritable vitrine technologique, comme l'indique son prix de vente : 1 000 euros.

A ce prix, la MasterWatt MIJ offre une puissance de 1 200 watts, une modularité complète, le support du monitoring via Bluetooth (introduit l'an dernier au CES avec la série MasterWatt), une certification 80 Plus Titanium (Cooler Master annonce même un rendement de 95%, supérieur donc au 94% demandés par la certification) et un bloc en aluminium.

Mais c'est surtout par sa qualité de construction que ce distingue ce bloc, puisque Cooler Master indique que l'ensemble de ses composants sont issus des usines Murata, au Japon. Disposant d'un transformateur unique, ce bloc peut fonctionner en mode semi-passif jusqu'à une charge de 600 watts.

En plus de ce modèle d'exception, Cooler Master a annoncé un autre membre de la famille MasterWatt Maker, à savoir une déclinaison 1 500 watts.

Lui aussi est issu des usines Enhance Electronics, utilise le Bluetooth pour transmettre des informations de monitoring, et un ventilateur de 135 mm de type Silencio FP et profite d'un design entièrement modulaire.

Il est géré par un processeur ARM dont le rôle est d'assurer au bloc le fonctionnement le plus efficace possible en permettant, par exemple, de passer d'un mode multirail à un mode monorail sur le +12 V.

Garanti 7 ans, ce modèle est également certifié Titanium est attendu pour le premier trimestre, à un prix encore inconnu.

Annoncé au Flash Memory Summit de l'an dernier, le prochain contrôleur Phison commence à apparaître dans certains SSD.

Le PS5008-E8 opère deux lignes PCIe Gen3 via une interface NVme et se veut complémentaire par rapport au E7, que l'on trouve par exemple dans le SSD PNY évoqué la semaine dernière.

Comme prévu, il commence à équiper certains SSD qui visent le grand public. La plupart des SSD NVMe représentent une vitrine pour leurs constructeurs, qui les bardent généralement des meilleures technologies, les rendant souvent inaccessibles à de trop nombreux consommateurs.

Ainsi, même dans sa version 1 To, le prix au gigaoctet du Samsung 960 Evo reste de l'ordre de 50 centimes, là où celui d'un SSD plus classique fleurte actuellement avec les 30 centimes, voire moins.

Phison a donc décidé de développer un contrôleur d'entrée de gamme (qui prend tout de même en charge l'AES-256 et dispose d'un nouvel algorithme de corretions d'erreur baptisé StrongECC), afin de faire baisser les prix et d'attirer le plus grand nombre.

Évidemment, cela ne se fait pas sans sacrifice et le PS5008-E8 n'est pas le contrôleur le plus rapide du moment. Limité à 1,6 Go/s en lecture, il atteint tout de même 1,3 Go/s en écriture. Des débits qui peuvent se voir améliorer par des procédés de mise en cache comme le TurboWrite de Samsung.

En mode aléatoire, ses quatre canaux lui permettent de gérer jusqu'à 240 000 et 220 000 IOPS,respectivement en lecture et en écriture.

Prévu pour fonctionner avec de la NAND classique ou les plus récentes puces 3D, ce contrôleur prend également en charge la TLC.

On peut donc tout à fait imaginer des SSD équipés de NAND 3D TLC et de ce contrôleur Phison qui serait à la fois bien plus performants que les modèles SATA actuels, sans être beaucoup plus onéreux.

La marque KFA²/Galax a d'ailleurs récemment montré un SSD doté de ce contrôleur et de mémoire flash 3D  (en MLC).

Ce contrôleur Phison devrait être disponible pour les constructeurs dans le courant du mois de mars. Une version sans DRAM (PS5008-E8T) est également attendue.

A plusieurs reprises, nous avons mis en avant le support de HDMI 2.0 comme une nouveauté sur Kaby Lake. Il s'avère néanmoins que ce type de sortie graphique n'est toujours pas supporté par ces processeurs qui se limitent au HDMI 1.4.

Pour disposer d'un port HDMI 2.0a, il faut que la carte mère intègre une puce LSPCon (Level Shifter - Protocol Converter) afin de convertir le signal DisplayPort 1.2, comme c'était déjà le cas avec un Skylake.

La nouveauté de Kaby Lake au niveau des E/S se limite donc au support de HDCP 2.2, afin de profiter des contenus 4K nécessitant cette protection. Rappelons que l'iGPU est également désormais capable de décoder les vidéos 4K HEVC 10-bit et VP9. Nous vous prions de nous excuser pour cette erreur.

Phanteks a dévoilé  un boîtier hors norme, tant pas sa taille que par son prix.

Le Enthoo Elite est un (très) grand tour qui mesure 75 cm de haut, pour 61,5 cm de profondeur et 27 de large. Pour combler tout cet espace, vous pourrez, au choix, installer six kits de watercooling (jusqu'à 56 cm de long, Phanteks a déjà prévu plusieurs supports), ou encore monter deux configurations, une carte mère au format mini-ITX pouvant être positionnée sous une première carte ATX.

Fer de lance de la marque, ce boîtier ne fait aucun sacrifice : châssis en acier recouvert par 4 mm d'aluminium à l'extérieur, panneaux latéraux en verre trempé de 4 mm d'épaisseur également (sans vis apparente) se fermant magnétiquement, système de LED compatible avec le Mystic Light Sync de MSI...

Côté refroidissement, le Enthoo Elite en impose, puisque vous pouvez installer en son sein pas moins de... 20 ventilateurs de 120 mmn, ou 17 modèles de 140 mm. La marque en place d'ailleurs 5 par défaut dans son boîtier.

 

 

Cette ventilation, par ailleurs contrôlée par deux hubs PWM, profitera par ailleurs de filtres à poussières couvrant la quasi-totalité du boîtier.

Peur de manquer de place pour vos films de vacances ? Pas avec ce boîtier, qui peut accueillir quelque six SSD et 13 SSD / HDD, soit presque autant d'unités de stockage que de ventilateurs.

Ce boîtier de la démesure peut évidemment recevoir n'importe quelle carte graphique du marché (que vous pouvez positionner parallèlement à la carte mère) et n'importe quelle carte mère, y compris au format E-ATX.

Disposant d'une conception intéressante (avec isolation de l'alimentation et du stockage possible) et d'une certaine modularité, le Phanteks Enthoo Elite sera disponible fin mars en version noir satin ou gris anthracite pour la modique somme de 899 euros.

Alors que Dell a profité du CES pour annoncer le premier écran 8K 32 pouces au monde, un autre écran de la marque était, quant à lui, absent de la communication du constructeur américain.

Autre fleuron de la gamme UltraSharp, le UP3017Q, un moniteur OLED présenté au CES 2016, ne verra en fait jamais le jour.

Interrogé par nos confrères des Numériques, Dell a expliqué que pour accéder à une sortie commerciale, cet écran se devait d'être irréprochable. Il ne l'était pas. D'après Dell, le rendu colorimétrique n'était pas satisfaisant lorsqu'on se plaçait sur les côtés de l'écran.

Étant données les attentes élevées concernant cet écran et le prix demandé (autour des 5 000 dollars), Dell a donc préféré renoncer. Évidemment, il est probable que cet argument n'explique pas à lui seul ce recul, et l'on peut imaginer quelques soucis de production concernant l'écran OLED.

Cette technologie, désormais bien maîtrisée pour les écrans de taille réduite, donne encore du fil à retordre aux constructeurs dès que la diagonale devient importante. Et la durée de vie de ces écrans, certes en hausse les dernières années, est encore sujette à caution.

Quoi qu'il en soit, cette annulation risque de faire quelques déçus : avec sa définition Ultra HD, son temps de réponse annoncé à 0,1 ms, une fréquence de rafraîchissement de 120 Hz, un contraste presque infini, la couverture de 100 % de l'espace colorimétrique Adobe RGB et, en prime, une prise USB-C capable de recharger un PC portable, cet écran de 30 pouces aurait sans doute séduit les professionnels de l'image comme les joueurs les plus fortunés.