Actualités informatiques du 06-01-2017

Après avoir annoncé son Core P1 TG, Thermaltake persiste et signe dans le domaine des boîtiers dotés d'une façade en verre trempé.

Mais contrairement à ce modèle, les View 31 TG et View 31 TG RGB que le constructeur présente  ne sont pas ouverts aux quatre vents. Au format moyen tour, ce sont en fait des déclinaisons fermées du Core X31.

Ils en reprennent en effet nombre de caractéristiques, à commencer par ses dimensions : 497 x 250 x 511 mm, pour un poids de 10,7 kg.

Que peut-on placer dans ces boîtiers ? Une carte mère au format ATX, micro-ATX ou mini-ITX, un bloc d'alimentation de 220 mm (ou 180 mm si vous décidez d'utiliser l'emplacement pour ventilateur prévu à cet endroit du boîtier), un ventirad d'une hauteur maximale de 180 mm, et une carte graphique de 400 mm de long. Thermaltake fournit par ailleurs un accessoire permettant de positionner jusqu'à deux cartes graphiques parallèlement à la carte mère. Le câble (PCIe 3.0 x16) nécessaire au raccordement avec cette dernière est, en revanche, vendu en option

 

 

Celle ci dispose de trois emplacements 2,5 / 3,5 pouces. Si vous décidez de vous en passer, sachez que le constructeur a prévu trois autres emplacements à l'arrière de la carte mère, ce qui porte à six HDD / SSD la capacité d'accueil de ce boîtier.

Côté ventilation, en plus de l'emplacement prévu au niveau de l'alimentation, on trouve : - en façade, trois emplacements 120 mm ou deux de 140 mm, ou encore un de 200 mm ; - en haut, trois de 120 / 140 mm ou deux de 200 mm ; - à l'arrière, un de 120 ou 140 mm ; - en bas du boîtier, deux de 120 / 140 m.

Si vous avez dans l'idée d'utiliser un refroidissement à eau, là encore, la capacité d'accueil est importante : - 280 voire 360 mm en façade et en haut du boîtier ; - 120 ou 140 mm à l'arrière et en bas du boîtier.

Thermaltake inclut avec son View 31 TG deux Riing LED Blue de 140 mm tournant à 1 400 tours par minute pour des nuisances sonores annoncées à 28 dB(A), ou à 1 000 RPM (22 dB(A)).

La version RGB du boîtier embarque quant à elle trois ventilateurs Riing toujours en 140 mm, mais en version RGB, naturellement.

Avec un tel potentiel en ventilation, il eut été dommage de ne pas inclure de filtre à poussières : Thermaltake y a pensé, y compris sur les côtés de la façade et sur sa face supérieure.

Le prix de ces deux boîtiers ainsi que leur date de disponibilité sont, pour l'heure, encore inconnus.

En sus des Core i7, i5 et i3, Kaby Lake a également été décliné par Intel sur la gamme Pentium. Trois nouvelles références ont ainsi fait leur apparition, ci-après en gras :

• Pentium G4620 : 2C/4T, 3 Mo LLC, 3.7 GHz, 51W, 86$
• Pentium G4520 : 2C/2T, 3 Mo LLC, 3.6 GHz, 51W, 86$
• Pentium G4600 : 2C/4T, 3 Mo LLC, 3.6 GHz, 51W 75$
• Pentium G4500 : 2C/2T, 3 Mo LLC, 3.5 GHz, 51W, 75$
• Pentium G4560 : 2C/4T, 3 Mo LLC, 3.5 GHz, 54W, 64$
• Pentium G4400 : 2C/2T, 3 Mo LLC, 3.3 GHz, 54W, 64$

Deux nouveautés sont à noter, d'une part la fréquence qui est en hausse de 100 à 200 MHz, mais surtout l'apparition de l'HyperThreading, une première sur la gamme Pentium ! Jusqu'alors cette technologie était exclusive aux i3 et i7, le fait d'en faire profiter les Pentium va permettra à ces derniers de proposer 4 coeurs logique au système ce qui aura un effet notable sur les performances.

Cela permettra également aux Pentium d'être plus à l'aise dans le domaine ludiques, certains jeux ayant un comportement erratique avec 2 coeurs, soit du fait de micro-saccades soit en ne se lançant carrément pas ! Côté iGPU les G4620 et G4600 sont dotés d'un HD Graphics 630 et sur le G4560 on a droit à un HD Graphics 610 avec deux fois moins d'unités d'exécution.

Que reste-t-il aux Core i3 Kaby Lake ?

• i3-7350K : 2C/4T, 4 Mo LLC, 4.2 GHz, 60W, 168$
• i3-7320 : 2C/4T, 4 Mo LLC, 4.1 GHz, 51W, 149$
• i3-7300: 2C/4T, 4 Mo LLC, 4.0 GHz, 51W, 138$
• i3-7100 : 2C/4T, 3 Mo LLC, 3.9 GHz, 51W, 117$

Et bien pas grand chose. Bien sûr les fréquences sont supérieures, le cache un peu plus gros et les Pentium ne gèrent pas l'AVX/AVX2 au contraire des Core i3. Cela ne sera que rarement problématique, mais par exemple sur x265 la version AVX2 est environ 20% plus véloce que la version SSE4 sur Skylake. Vu l'écart de prix cela constitue des concessions acceptables, et finalement ce sont ces Pentium qui sont les Kaby Lake les plus intéressants par rapport à leurs prédécesseurs ! Si la disponibilité des i7 et i5 est immédiate, celles des i3 devrait être plus large à partir de la semaine prochaine alors qu'il faudra a priori attendre la fin du mois pour les Pentium.

Après le Compute Stick présenté il y a deux ans, Intel récidive dans le domaine du PC miniaturisé avec la Compute Card .

Ce petit appareil qui ne mesure pas plus de 5 mm d'épaisseur (pour 9,5 cm de long, et 5,5 de large) embarque un processeur Kaby Lake dont le TDP ne dépasse pas, selon Intel, 6 watts.

Il dispose également d'une connectivité Bluetooth et Wi-Fi, de mémoire vive et de mémoire flash. Cette Compute Card n'a toutefois pas vocation à remplacer un PC à proprement parler, et vous ne trouverez aucune autre connectique qu'un dérivé de port USB-C.

Mais placé dans un dock, ou dans n'importe quel appareil capable de le recevoir, cet ordinateur de poche peut alors jouer son rôle.

L'idée d'Intel est plutôt ingénieuse : un tel dispositif permet de mettre à jour très simplement les capacités d'un appareil, téléviseur ou autre.

Le géant du semi-conducteur n'est d'ailleurs pas le premier à avoir cette idée : Samsung avait déjà imaginé un kit de mise à niveau, mais compatible uniquement avec ses propres téléviseurs, tandis que Nvidia avait rendu possible l'intégration de son Tegra 2 et 3 sur une carte au format SoDimm .

Toutefois, ces tentatives n'ont pas réellement porté leurs fruits. Intel a-t-il le moyen de réussir là où d'autres ont échoué ? Quoi qu'il en soit, plusieurs constructeurs semblent déjà intéressés, et non des moindres (Sharp, Foxconn, HP, Dell, Lenovo).

Intel précise que sa Compute Card devrait arriver en juin, avec plusieurs configurations disponibles. La firme devrait également évoquer en pratique son module lors de l'IDF, pour présenter différents exemples d'utilisation.

Dell a dévoilé  au CES le "premier écran 8K 32 pouces au monde", nouveau venu dans sa gamme Ultrasharp.

Le UP3218K affiche donc sur 7 680 par 4 320 pixels (pour une résolution de 280 ppp, donc), avec une luminosité et un contraste annoncés à 400 cd/m² et 1 300:1, respectivement.

Un écran qui affiche une palette de couleurs couvrant complètement les espaces sRGB et Adobe RGB, 98% du DCI-P3 et plus de 80% du Rec2020. Dell a prévu une sonde colorimétrique (en option) afin d'ajuster au mieux les 1,07 milliards de couleurs que peut gérer cet écran.

Doté de bords fins (moins d'un centimètre d'épaisseur), de deux entrées DisplayPort 1.3 (à combiner), d'un hub de quatre ports USB 3.0 (dont l'un est compatible avec les spécifications BC1.2 pour une recharge rapide), ce moniteur est clairement destiné aux professionnels de l'image.

Il sera disponible sur le site du constructeur à partir du 23 mars prochain, aux alentours des... 5 000 dollars !

Annoncé à l'été dernier mais présenté  plus en détails durant le CES qui se tient en ce moment, le Omen X35 Curved Display de HP est un moniteur qui, comme son nom l'indique, est incurvé. L'argument est toujours le même : offrir aux joueurs l'immersion la plus importante.

HP a choisi ici un rayon de courbure de 1800R, c'est à dire que l'écran épouserait un cercle d'un rayon de 1,8 m. Un choix qu'ont également fait Samsung (sur son C32F391F) ou Acer (sur le Predator Z1), par exemple.

Qui dit incurvé dit diagonale importante : ce moniteur est en effet un beau bébé de 35 pouces, au format 21:9 et affichant sur 3 440 par 1 440 pixels (Ultra Wide QHD).

Son taux de contraste (statique) annoncé est de 2 500:1, alors que HP affirme que les angles de vision atteignent 178°, horizontalement comme verticalement.

La dalle AMVA+ dont il est équipée dispose d'un taux de rafraîchissement de 100 Hz, ce qui la rend éligible au G-Sync de NVIDIA. Moniteur tourné vers le jeux, il affiche un temps de réponse gris-à-gris annoncé à 4 ms.

Doté de bords fin à son sommet et sur les côtés (6,9 mm), d'une entrée DisplayPort 1.2, d'une seconde au format HDMI (1.4) et de trois ports USB 3.0, cet écran est ajustable en hauteur (sur 13 cm) et peut s'incliner jusqu'à 23°.

Disponible le 12 mars prochain, il sera commercialisé autour des 1 300 dollars.

Razer a dévoilé  au CES un ordinateur portable qui a pour particularité de disposer de trois écrans de 17,3 4K, dont deux se déploient (automatiquement) sur les côtés.

Prévu, selon Razer, pour apporter une expérience immersive aux joueurs, et un espace de travail plus important pour ceux qui voudraient l'utiliser comme outil de productivité, ce portable n'est pas plus épais qu'on portable 17 classique, explique Razer.

Pour alimenter les 11 520 par 2 160 pixels de ces trois écrans, le constructeur a prévu une GeForce GTX 1080 de Nvidia. Et c'est à peu près tout de ce que l'on sait de ce projet.

La date de commercialisation n'est sans doute qu'une lointaine préoccupation chez Razer, et le prix éventuel serait de toutes façons complètement prohibitif. Razer profite du CES pour faire un joli coup de communication, et c'est probablement là l'essentiel pour la marque.

En plus de ses nouveaux blocs d'alimentation, Corsair a dévoilé  la mise à jour de son boîtier Bulldog. Conçu pour intégrer le salon, ce barebone comprend une carte mère, un système de watercooling AIO et une alimentation de 600 watts.

Pour équiper son boîtier, Corsair a choisi une carte mère MSI fonctionnant autour du Z270 d'Intel. Le Bulldog 2.0 peut ainsi être équipé d'un processeur Kaby Lake.

Pour le reste, Corsair s'en remet à ses propres solutions, avec le bloc d'alimentation SF600 80+ Gold, l'Hydro Series H6 SF et deux ventilateurs de refroidissement PWM de 92 mm de la gamme ML pour ce qui est du refroidissement.

Grâce à ses généreuses dimensions (404 x 448 x 145 mm), le Bulldog 2.0 est également capable d'accueillir une carte graphique d'une longueur maximale de 300 mm. Corsair recommande là encore l'un de ses produits (l'Hydro GFX GTX 1080), mais également d'autres modèles, issus du catalogue MSI (Sea Hawk 1070, Sea Hawk X 1070, Sea Hawk 1080, Sea Hawk X 1080).

 

 

Annoncé dans nos contrées dans le courant de l'année, le Bulldog 2.0 est d'ores et déjà disponibles aux Etats-Unis pour 400 dollars (avec la carte mère MSI).

Alors que AMD et ses partenaires officialisaient la première liste de cartes mères AM4 pour Ryzen, Be Quiet! et Noctua annoncent la mise à disposition d'un kit permettant la migration du socket AM3 vers le AM4, et ce gratuitement.

Du côté de chez Be Quiet!, les Silent Loop, Dark Rock TF, Dark Rock Pro 3, Dark Rock 3, Shadow Rock 2 et Shadow Rock Slim peuvent ainsi être conservés par leurs utilisateurs, même si ces derniers décident de passer sur une carte mère adaptée à Ryzen.

Pour obtenir gratuitement le nouveau kit de fixation, il vous suffit de le demander sur le site de Be Quiet! à cette adresse .

Les pièces seront envoyées dès le 9 janvier prochain, bien avant l'arrivée de Ryzen sur le marché.

Chez Noctua, il faudra attendre la disponibilité des cartes mères AM4, mais l'envoi du kit de fixation est là aussi gratuit et avait déjà été annoncé l'été dernier. Vous pourrez ainsi utiliser tous les ventirads de la marque depuis 2005 (avec la possibilité de tourner ces derniers à 90°), exception faite du NH-L9i.

Si Be Quiet! ne précise pas les formalités liées à la demande, Noctua indique quant à lui qu'il vous faudra envoyer la preuve d'achat d'un ventirad Noctua et d'un CPU Ryzen, ou d'une carte AM4.

Asus et NZXT, deux constructeurs qui proposent des produits complémentaires dans l'univers du PC, ont décidé de concevoir ensemble le boîtier Noctis 450 ROG.

Basé sur un boîtier existant (depuis environ 18 mois), lui-même fortement inspiré par le H440 de NZXT (sorti il y a trois ans), ce modèle ne s'éloigne pas vraiment de celui d'origine.

On retrouve ainsi tout ce que fait du Noctis 450 un bon boîtier, et particulièrement un hub PWM à 8 ports capable de moduler la vitesse des quatre ventilateurs fournis par défaut, afin de trouver le meilleur compromis refroidissement / nuisances sonores.

 

 

Une construction sérieuse, un espace pour le cable management confortable, une conception intéressante (notamment l'isolation du bloc d'alimentation) : le seul vrai défaut de ce boîtier consiste en une ergonomie d'un autre temps, puisqu'il faut s'armer d'un tournevis pour quasiment chaque étape du montage.

Que vient donc apporter Asus dans cette affaire ? Une certification au boîtier, annoncé comme compatible avec les composants de la gamme ROG, l'utilisation des (trop ?) nombreuses LED du boîtier le dispositif Aura Sync du constructeur, et une finition exclusive "Gun Gray". Et c'est tout. Autant dire pas grand chose.

Heureusement, NZXT n'en profite pas pour revoir les prix à la hausse, et annonce l'arrivée de son boîtier à la mi-février pour 180 euros, soit une quinzaine d'euros de moins que le Noctis 450 à sa sortie. Sachant que ce dernier se trouve actuellement à moins de 150 euros chez la plupart des marchands français...

Corsair a profité du CES pour dévoiler  deux nouvelles gammes d'alimentations : les HX et TX-M.

Les premières viennent se placer entre les blocs RMx et HXi, ces derniers étant compatibles avec la technologie Corsair Link.

Vous l'aurez compris, ce n'est pas le cas des modèles que nous évoquons aujourd'hui, qui perdent cette spécificité. Pour le reste, ils restent très proches des alimentations HXi, avec une certification 80+ Platine, un système de câble entièrement modulaire, des condensateurs de construction japonaise, et un fonctionnement semi-passif basé sur un ventilateur à roulement hydrodynamique (fluid dynamic bearing). Là se trouve l'autre (petite) différence entre les blocs HX et HXi : le diamètre du ventilateur passe de 140 mm sur les HXi à 135 mm sur les HX.

Ces derniers restent en revanche garantie 10 ans et sont déclinés dans les mêmes versions : 750, 850, 1 000 et 1 200 watts. Les prix ? 130, 160, 200 et 230 dollars, respectivement.

La série TX-M vient quant à elle rafraîchir la vieillissante série TX. Certifiées Gold, les alimentations qui la composent sont semi-modulaires (le 24-pin et les EPS restent fixes) mais pas semi-passives.

En d'autres termes, le ventilateur de 135 mm (dotés de roulement à paliers lisses améliorés) ne s'arrête jamais, comme c'est le cas sur les modèles HX.

Garantis 7 ans, ces blocs sont déclinés en versions 550, 650, 750 et 850 watts. Ils seront commercialisés aux prix suivants : 80, 90, 110 et 130 dollars, respectivement.

Jusqu'alors les fréquences des prototypes de Ryzen étaient relativement basses, ainsi le 2D3151A2M88E435/31N qu'avait pu tester CPC Hardware avait une fréquence de base de 3,15 GHz et un Turbo maximal de 3,5 GHz (ce que l'on peut voir en partie via la référence).

Lors du CES nos confrères de Hardwareluxx  ont pu rapidement jeter un oeil aux propriétés Windows d'une machine d'AMD et découvrir que le processeur était cette fois un 1D3601A2M88F339/36N, fonctionnant à 3,6 GHz et avec un Turbo de 3,9 GHz soit des hausses respectives de 14 et 11%

Des fréquences qui dépassent donc celles d'un i7-6900K qui fonctionne de base à 3,2 GHz mais se situe en pratique entre ses fréquences Turbo 8C et 1C soit entre 3,5 et 3,7 GHz, et qui devraient permettre de combler quasi tout le retard qu'avait Ryzen sur ce processeur à une fréquence plus basse.

Voilà qui est prometteur !