Comparatif SSD : 28 SSD de 480 à 512 Go

Publié le 07/10/2013 (Mise à jour le 27/05/2015) par
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Corsair Force GS, Force LX et Neutron GTX en test
Fondé en 1994, Corsair s'est initialement fait connaitre dans le domaine de la mémoire vive, avant d'étendre son champ d'actions à de nombreux univers allant du boitier aux alimentations en passant par les périphériques gaming. C'est tout naturellement que la marque a lancé son premier SSD début 2009, à l'époque un SSD Samsung OEM vendu sous la marque Corsair.

Depuis, au fil des opportunités Corsair s'est associé à divers fabricants de contrôleurs et de mémoire Flash afin d'offrir une gamme de SSD très étendue. Le Corsair Force GS utilise ainsi le très commun contrôleur LSI SandForce SF-2281 associé à de la Flash NAND MLC 24nm fabriquée par Sandisk. Le Corsair Neutron GTX fait pour sa part appel à un Link_A_Media Devices (LAMD pour les intimes) LM87800 associé à de la mémoire Flash NAND MLC 19nm Toshiba. Enfin le dernier né des SSD Corsair est le Force LX, qui embarque un contrôleur Silicon Motion SM2246EN associé à de la MLC Micron 20nm.


Leur capacité est de 480 Go pour les deux premier et 512 Go pour le second, avec pour le Force GS une partie de l'espace qui est dédié à un overprovisionning par défaut et l'autre à RAISE, une technologie visant via un calcul de parité à protéger les données de la défaillance d'une mémoire Flash. Sur le Corsair Neutron GTX l'espace manquant est dédié uniquement à l'overprovisionning, alors que le Force LX se contente donc du provisionning classique.


Ces trois SSD au format 2.5" font 7mm de hauteur, les deux premiers sont livrés avec la visserie nécessaire à leur installation ainsi qu'un adaptateur pour emplacement 3.5" alors que le Force LX se passe de ce type d'accessoire. Les Corsair Force GS et LX sont garantis 3 ans, contre 5 pour le Neutron GTX. Corsair n'est pas très loquace pour ce qui est de leurs données de performances, exception faite du LX. Ainsi pour le Corsair Force GS on ne trouve que les débits séquentiels sur des données compressibles par le SandForce sur son site, et pour le Neutron GTX que les IOPS en écriture aléatoire 4K. Ce manque de transparence est pour le moins étonnant. Pour le LX les données sont plus complètes et montrent un SSD somme toute classique, ce qui n'est déjà pas si mal pour un contrôleur jusqu'alors inconnu au bataillon. L'utilisation de die 128 Gbits 20nm fait que l'écriture est assez basse sur le modèle 128 Go, du fait d'un nombre réduit de puces, mais en pratique cela est rarement un problème.


A l'intérieur du Corsair Force GS on trouve donc comme prévu le SandForce SF-2281, qui a la particularité de ne pas nécessité de puce DRAM externe, et les 16 puces de Flash NAND MLC 24nm Sandisk. Le tout est assemblé sur un PCB assez court.


Le Corsair Neutron GTX utilise également un PCB court, sur lequel on trouve en sus du LM87800 et de 16 puces Flash NAND MLC 19nm Toshiba deux puce mémoire de 256 Mo chacune signées Micron.


Le PCB du Force LX est encore plus petit. On trouve en sus du SM2246EN un cache DRAM de 256 Mo fabriqué par Nanya et 8 puces intégrant chacune 4 die 128 Gbits de Flash MLC Micron 20nm.
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