Comparatif SSD : 28 SSD de 480 à 512 Go

Publié le 07/10/2013 (Mise à jour le 27/05/2015) par
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Conclusion
Le marché du SSD est désormais mature, et sur des capacités importantes allant de 480 Go à 512 Go on ne trouve tout simplement pas de SSD vraiment mauvais, ce qui ne veut pas dire qu'il n'est pas possible de faire des choix meilleurs que d'autres.

Les SSD utilisant de la mémoire dont la lenteur était masquée dans les spécifications par la compression du contrôleur SandForce associé, tels que les Corsair Force 3, OCZ Agility 3 ou Kingston V+200, ne sont en effet plus à l'ordre du jour. En version 480 Go, même le Kingston V300 offre, a contrario des capacités inférieures, des débits qui n'ont pas trop à rougir (450 Mo /s en lecture et 208 Mo /s en écriture).

Parmi les SSD présents dans ce comparatif, quel que soit votre choix vous avez donc peu de chance d'être déçu d'autant que comme nous le répétons au fil des tests de SSD, s'il y a parfois des écarts notables dans les chiffres de performances bruts il est à l'usage impossible de les différencier sauf dans des cas très spécifiques, comme c'est par exemple le cas des SSD 730 d'Intel et Samsung 850 Pro qui affichent des latences maximales très basses même lors du stress-test.

A défaut d'être de mauvais produits nous vous conseillons tout de même d'éviter deux modèles de ce comparatif, le SanDisk Ultra II et le Toshiba HG6. Pour le premier, au-delà des spécifications tout sauf transparentes et des performances en écriture soutenue un peu faibles c'est l'utilisation d'une mémoire TLC qui ne semble spécifiée qu'à 500 cycles qui nous motive. Certes SanDisk a mis en place des mécanismes pour éviter certains problèmes liés à la TLC (performance/endurance avec nCache et endurance/fiabilité avec MPR), mais pourquoi s'embêter avec ça alors que finalement certains SSD en MLC ne sont pas vraiment plus chers ?

Côté Toshiba, le HG6 emploie à l'instar de son prédécesseur une technique particulière visant à d'abord écrire les premiers bits de toutes les cellules Flash avant d'écrire le second bit, comme le font également OCZ ainsi que Crucial (sur le MX200 seulement) mais sur des modèles de capacité inférieure ! Un mécanisme de ré optimisation de l'espace disponible entre (lentement) en jeu après coup ce qui entraine une réécriture des données, et en son absence on peut voir le débit en écriture chuter à environ 110 Mo /s.


En dehors de ces SSD, deux critères seront donc prépondérants dans vos choix en sus de ceux déjà abordés au fil du dossier, le prix et la garantie. Au final deux SSD sortent du lot en ce moment, il s'agit du Crucial BX100 et du Samsung 850 EVO. Par rapport au MX100, on perd certes l'AES-256 sur le BX100 mais il offre un niveau de performance proche et un tarif inférieur. Le Samsung 850 EVO dispose lui de l'AES-256, et si il fait appel à de la TLC comme ce fut le cas sur les 840 et 840 EVO avec les péripéties que l'on connait maintenant en relecture, ce stockage de 3-bit et 8 niveaux de tension par cellule se fait sur de la NAND 3D et non plus 2D avec les améliorations déjà décrites que cela apporte côté endurance. Il est garanti 5 ans contre 3 pour le BX100.


A peine plus cher, l'OCZ Arc 100 pourrait trouver son public pour ceux qui peuvent passer outre le passé sulfureux de la marque du fait de sa garantie ShieldPlus : OCZ est le seul à prendre en charge les frais de port et à envoyer le SSD de remplacement avant la réception de celui défectueux. Il faut toutefois rappeler que, sauf exceptions, les taux de pannes des SSD sont très bas et que le meilleur SAV reste celui dont on n'a pas besoin !

L'intérêt des SSD plus onéreux se situera - sauf cas très précis comme pour les Samsung 850 Pro et Intel SSD 730 cité plus haut - essentiellement au niveau de la garantie plus étendue qui peut atteindre 10 ans sur le Sandisk Extreme Pro et Samsung 850 Pro. Elle se paie par contre au prix fort, ce qui remet en cause son intérêt. Une garantie de 10 ans, pourquoi pas, mais si au final le produit est 50% plus cher qu'un autre avec 3 ans qui est comparable par ailleurs en pratique, quel intérêt dans un marché en pleine évolution tel que celui des SSD ?
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