Intel Core i7-3770K et i5-3570K : Ivy Bridge 22nm en test

Publié le 23/04/2012 par et
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Un GPU DirectX 11

Si les améliorations côté CPU concernent principalement des détails d'implémentations, du côté du core graphique intégré à Ivy Bridge les changements sont beaucoup plus notables. Pour rappel, les processeurs de la famille Sandy Bridge utilisaient au choix deux modèles de cœurs graphiques, les HD 3000 et HD 2000 qui avaient la particularité d'être limités à DirectX 10.1. Pour 2012, Intel propose enfin un support officiel de DirectX 11 ce qui nous ravit.

Côté architecture le GPU d'Intel reprend globalement les grandes lignes de la version précédente avec quelques adaptations. Intel a joué avant tout la carte de la flexibilité sur l'architecture afin qu'elle s'adapte au mieux aux coupes effectuées sur le nombre de blocs d'unités de shaders (Execution Units). Ainsi si les HD 2000 et 3000 disposaient respectivement de 6 et 12 blocs, le HD 4000 dispose de 16 EU contre 6 pour le 2500.


DirectX 11 oblige, on retrouve une unité de tesselation ainsi que le support des compute shaders qui ont demandé plusieurs changements dans les blocs EU : l'ajout d'une mémoire locale et la prise en charge d'accès mémoires plus flexibles grâce aux opérations de scatter gather. Intel a par ailleurs optimisé les EU pour en augmenter le rendement en profitant mieux du parallélisme au niveau de leurs unités de calcul.

D'autres petits changements sont opérés. Les Geometry Shaders voient leurs performances de traitement accélérés tout comme le Stream-Out, tandis que la partie setup est capable d'éjecter plus rapidement les triangles qui sont en dehors du champ de vision de la caméra. Les unités de textures gagnent également en efficacité et Intel annonce un filtrage anisotrope de meilleure qualité. Dernier changement à noter au niveau de l'architecture, la présence d'un cache de niveau 3 à l'intérieur de l'IGP afin de limiter les recours au LLC. La taille de ce cache n'est pas précisée.

Décodage/Encodage vidéo

A l'image de SandyBridge, Ivy Bridge propose également dans son IGP un bloc dédié à la décompression et à la compression vidéo. Côté décodage vidéo, aucun changement n'est annoncé par Intel, on retrouvera toujours le décodage accéléré complet des formats MPEG2, VC1 et AVC.

Côté encodage, l'unité QuickSync est de retour avec un encodage matériel total du format AVC ainsi qu'un encodage partiel du MPEG 2 et du VC1. Si le MVC (version 3D du standard AVC) semble avoir été évoqué à l'IDF, nous n'en avons pas trouvé trace dans les documentations fournies par Intel. Soit la fonctionnalité n'est pas supportée, soit elle sera implémentée dans une prochaine version de MediaSDK. Car en effet pour pouvoir profiter de l'encodage vidéo accéléré par QuickSync, les développeurs d'applications doivent utiliser une bibliothèque d'Intel (MediaSDK) qui permet d'utiliser cette unité. L'unité est annoncée comme plus rapide, sans un mot sur un éventuel changement sur la qualité. Nous vérifierons ces points ultérieurement.


Trois écrans, ou presque

Notez enfin une autre modification au niveau de l'interface de gestion des écrans (FDI). Intel propose désormais deux liens indépendants basés sur DisplayPort directement intégrés dans le processeur qui peuvent être partitionnés en trois sorties indépendantes. En théorie, Ivy Bridge est donc capable de gérer trois écrans. Cependant pour être utilisée, cette possibilité requiert de casser la compatibilité avec les processeurs Sandy Bridge et comme nous l'avons vu dans notre comparatif de cartes mères Z77, aucun modèle sur le marché ne propose la possibilité d'utiliser trois sorties en simultanée. Cette possibilité devrait cependant être utilisée sur les plateformes mobiles pour gérer jusque trois écrans, seule condition, deux écrans doivent utiliser une connectique DP (ce qui peut être l'écran inclus dans la machine s'il est connecté via le standard eDP).
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