Comparatif : 16 multifonctions de 50 à 259 euros

Publié le 12/06/2007 par
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Lexmark X3550
Lexmark X3550
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Présentation rapide, ergonomie
C'est à peu de choses près la même que la X2550, avec des débits très supérieurs, avec un écran LCD (monochrome) pour faciliter l'usage sans passer par le PC, avec de base des cartouches un peu plus endurantes. Bref l'écart de prix est faible, et le rapport qualité / prix franchement à l'avantage de la X3550.

Après, en qualité, en coût à la page les deux produits sont tellement proches que nous avons rendu une partie du texte commun.

Comme HP, ce fabricant a fait le pari des cartouches monobloc, qui en plus intègrent les têtes. Cela simplifie la gestion des consommables d'avance, cela assure également une qualité constante d'impression même quand l'imprimante aura quelques années. Points négatifs : il y a un risque de jeter une cartouche dans laquelle l'un des bacs couleur sera vide, mais pas les deux autres, et c'est un produit pas très écolo friendly. A vous d'avoir la bonne démarche derrière : le recyclage via les quelques circuits mis en place : récupération par le constructeur ou bac de dépôt dans les enseignes.
Qualité des travaux : impressions et numérisation
Lexmark vend son imprimante équipée de deux cartouches, une de noir et une autre de couleur, ce qui sera à coup sur le schéma retenu par la quasi totalité des utilisateurs. Ainsi parée l'imprimante fait des merveilles en bureautique. Les tons sont particulièrement bien respectés (par rapport aux autres), les caractères sont aussi précis que ceux de Lexmark – soit comparables à ceux d'une imprimante laser – les jonctions de couleurs sont propres, sans débord excessif. La lisibilité des documents est donc excellente ! La réputation mise à mal de Lexmark peut être revue, le Lexmark d'aujourd'hui n'est plus celui d'il y a quelques années.

Des progrès similaires sont également à noter en photo. On se souvient de leurs rendus excessivement rouges il y a 3 / 4 ans. Ce n'est plus du tout d'actualité. D'ailleurs, il y a deux ans Lexmark nous avait confié s'être inspiré à cette époque des couleurs Canon pour revenir à quelque chose de plus naturel. Depuis les tables de couleurs ont encore bougé. Nous les dirions plus proches d'Epson aujourd'hui, c'est à dire avec des couleurs justes. Leur priorité semble être de restituer ce qu'était la photo d'origine, et non de la modifier pour la "sublimer", comme HP et Canon le font un peu trop. Revers de la médaille d'un tel choix : s'il satisfait ceux qui prennent soin de leurs images, il peut un peu décevoir le grand public qui préfère souvent une image qui claque à la même en version fidèle. De fait, même si la photo Lexmark est plus juste, certains préfèreront le rendu Canon, plus saturé.

Dans cette configuration couleur + noir, les tirages présentent de belles couleurs mais, à nouveau comme ceux d'Epson sur sa série DX, on distingue les gouttes. L'image est belle, elle peut tout à fait aller dans un album, mais comparée aux photos Canon ou aux Epson RX, elle ne fait pas illusion, on voit bien qu'elle sort d'une imprimante alors que les autres paraissent provenir d'un labo. Ce n'est toutefois pas une fatalité : Lexmark propose la cartouche n°31 optionnelle. Cette cartouche photo remplace celle de noir. Avantage : les gouttes disparaissent. Défaut : le prix à la photo augmente.

Le point faible en qualité de ce produit : son scanner. Il y a une très légère dominante de bleu dans les images numérisées, et il vaut mieux ne pas dépasser la résolution 300 ppp. Au delà, on perd en précision.
Vitesse

Bravo Lexmark ! Avec ses 6,1 ppm, cette imprimante finit seconde sur le podium de la vitesse bureautique, à un cheveu de la C6180, présentée par HP comme le multifonction jet d'encre le plus rapide du monde. C'est dire la performance de Lexmark ! Si on entre un peu plus dans le détail de ses débits, sachez qu'elle sort 6,3 ppm en noir, toujours sur notre document de test, et elle atteint 16 ppm en mode brouillon. Or ce mode est très bon, il est exploitable pour vos impressions quotidiennes.
Coût en encre
La cartouche 24 assure une autonomie de 185 pages, la noire (n°25) tient 215 pages. Ces deux cartouches sont un peu plus chères que les 28 et 29 de la X2550, un peu plus endurantes aussi, mais pas plus rentables. Elles sont trop chères pour l'autonomie promise, puisque le coût à la page final à 5% de couverture (ISO) est de 20 cents. C'est le double de toute la concurrence, et de ce fait un point éliminatoire selon nous.

Rebondissement dans l'affaire : comme sur la X2550, les cartouches 24 et 25 peuvent être remplacées par les 35 et 34, bien plus endurantes... et de ce fait plus chères. Tellement que leur achat paraît contre-nature. Le prix pour ces deux cartouches est de 55 euros environ, soit un prix assez proche de celui de l'imprimante. Qui aura la sagesse de franchir ce pas ? Pourtant, ceux équipés de ce périphérique y ont tout intérêt. Avec ces deux consommables, l'imprimante tient désormais plus de 500 pages, ce qui fait tomber le coût à la page à un très raisonnable 11 cents. En divisant ainsi son prix de revient à la page par deux, Lexmark revient dans la course... toujours juste au dessus de la Canon MP160, mais en dessous des HP C3180 et Epson DX5050.

Là encore donc Lexmark a considérablement progressé. Il fut un temps où la presse entière leur jetait der pierres pour cause de coûts de revient exorbitants. Cette page n'est pas encore complètement tournée, mais Lexmark a au moins pris conscience de l'importance de ce critère et, surtout, ils proposent désormais une solution très bien adaptée. Reste maintenant à proposer ces cartouches 34/35 de base avec l'imprimante, au lieu des 28/29, qui forcément incitent les consommateurs à rester dessus.
Un défaut rédhibitoire ?
C'est le coût à la page de base, avec les cartouches fournies qui nous pose le plus de problème. Ceux qui veulent une imprimante pour tirer des out, des textes, des photos, pourront préférer la Canon MP160, plus polyvalente directement. Pour vraiment tirer parti de la X3550, il faut remplacer ses cartouches 24 et 25 par les 34 et 35, plus acheter la cartouche photo optionnelle, à 25 euros. Soit un rééquipement complet en cartouches à 80 euros, pour une imprimante qui coûte de base dans les 70 euros. Ouïe !

Petit défaut pratique aussi : les retours charriot sont un peu violents chez Lexmark. Il se peut que votre table bouge quand elle imprime. En revanche, son volume sonore est très raisonnable. Rien à voir avec Epson par exemple.
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