Comparatif : 16 multifonctions de 50 à 259 euros

Publié le 12/06/2007 par
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Epson Stylus DX5050
Epson Stylus DX5050
Comparer les prix
Présentation rapide, ergonomie
Le DX5050 est le produit économique Epson du moment, et comme tous les appareils Epson, une imprimante à base de cartouches séparées.

Sur ce DX5050, Epson promet « qualité, souplesse et [un] excellent rapport qualité/prix ». Ajoutez à cela les débits impressionnants annoncés : « jusqu’à 27 pages par minute pour les documents et à partir de 28 secondes seulement la photo 10 x 15 cm », on se demande bien pourquoi on irait chercher plus cher ailleurs. D'autant qu'on se souvient qu'Epson a historiquement toujours implanté les meilleurs scanners. Cartouches séparées + qualité (annoncée) et vitesse en impression et en numérisation, le DX5050 est un potentiel vainqueur dans le premier prix.
Qualité des travaux : impressions et numérisation
La série DX descend directement des multifonctions bureautiques d'Epson. Cela se reconnaît aisément à la qualité des tirages, très bons, très précis, quand il s'agit de textes et de graphiques, imparfaits quand on passe à la photo. Les gouttes d'encre sont trop grosses pour autoriser un vrai rendu photo, un examen rapide de l'image nous fait les détecter. Au mieux vous confondrez cela avec un peu de bruit photo dans l'image. Pour faire plaisir à un tiers, pour insérer dans un album, ça ira très bien quand même. Mais sachez que d'autres constructeurs font mieux à ce prix, à commencer par Canon. En revanche, bon point à l'avantage d'Epson, leur papier photo est généralement moins cher que celui de la concurrence.

Les tirages bureautiques eux sont excellents ! Précision des textes, homogénéité des aplats, respect des couleurs : cette imprimante devrait agréablement vous surprendre pour son prix.

Quant au scanner, un peu comme d'habitude, il est très plaisant. Nous apprécions cette démarche d'Epson de ne pas implanter de mauvais canner, même dans ses tout-en-un d'entrée de gamme.
Vitesse

Dès qu'il s'agit de vitesse, Epson a systématiquement manqué de modestie. Ce n'est pas mensonger, on peut trouver trouver un mode qui permet d'atteindre ce qu'ils promettent sur l'emballage du produit : par exemple, il suffit de travailler en mode brouillon – et d'accepter une qualité de sortie franchement dégradée. Cette attitude est trompeuse, pas à la hauteur de la réputation de ce constructeur.

Si l'on se fie à la fiche du produit, on lit un temps d'impression photo de 28 seconde. De toute évidence, ça ne correspond pas aux options normales puisqu'en mode Photo (normal) sans marge, les tirages 10x15 nous ont pris 1 minute 25 ! Le triple de temps.

Autre exemple pour illustrer notre propos : le DX5050 est censé débiter 27 pages par minute en noir, et 26 pages par minute en couleur. Attention à la désillusion : sur nos pages de test, qui sont pourtant légères en texte et dont les images sont petites, nous ne sommes respectivement qu'à 3,5 et 3,4 ppm. Ce sont les débits les plus faibles de ce comparatif.

En fait, quand vous êtes en boutique, il n'y a carrément qu'une seule indication de vitesse en gros : 27 ppm. Et en petit une astéristique. Nous avons regardé sur le carton, non, rien, pas de petite étoile explicative à portée de l'indication de vitesse. Rien non plus sur les côtés. En fait, la réponse, ou le début de réponse, est sur le dessus de l'emballage. On lit alors : « Pour les conditions de test, connectez-vous sur notre site, www.epson-europe.com ». Il est simplement précisé juste à côté pour ceux qui se posent la question que le câble USB n'est pas fourni.

Mettons que vous soyez du genre suréquipé, avec un notebook et une liaison satellite mobile dans votre hypermarché. Normal, comme tout le monde quoi. Nous nous rendons sur le site en question : on arrive sur la version internationale, en anglais. On retombe assez vite sur le français quand même, fiche produit de l'imprimante en question et cette fois miracle : le débit de 27/26 ppm est rappelé, mais sans astéristique cette fois. Bref, nous n'avons pas cherché bien longtemps, pas envie, nous ne sommes pas tombés – au moins facilement – sur l'explication des débits, ni sur des données de vitesses variables en fonction des modes. Pour nous Epson cherche délibérément à induire ses consommateurs en erreur : carton rouge !
Coût en encre
Epson a opté pour des cartouches séparées sur toute sa gamme, dès les premiers prix. Ça peut se révéler économique si vous utilisez beaucoup une dominante dans des photos, dans des présentation bureautiques. Cela nécessite en revanche de jongler entre quatre consommables aux autonomies variables. En norme ISO, celle du noir et de 245 pages, contre 270 pages pour le magenta, 475 pour le jaune et 485 pour ce cyan. Soit un coût moyen bureautique à 5% de couverture de 12 cents... 30% supérieur à celui trouvé sur la Canon MP160, équipée de ses cartouches – monobloc - longue durée.

Nous n'avions pas hélas de cartouches en quantité suffisante pour mesurer l'autonomie photo de l'imprimante ; Epson n'a pas pu nous renseigner sur l'autonomie supposée de ses cartouches en mode photo.
Un défaut rédhibitoire ?
La 5050 et la 6050 sont identiques, à quelques détails ergonomiques près. On l'a vu, elles partagent des qualités et des défauts, dont le plus gros est encore à venir : le bruit. Vous êtes prévenus, le voici en film ce bruit. Pendant quelques temps l'imprimante est calme. Puis elle démarre...



Autre défaut vite identifié : l'indicateur de quantité restante de l'encre n'est pas entièrement fiable. Nous sommes passés brusquement d'un tiers restant dans le noir à plus rien du tout.


A ce stade, chez Epson, contrairement à chez Canon, ça coince. On ne peut pas forcer une impression, le pilote bloque la sortie tant que la cartouche n'a pas été remplacée. C'est rageant !!!
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