Comparatif photo : 5 mégapixels

Publié le 18/11/2004 par
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FujiFilm FinePix E510


FujiFilm a deux gammes d’appareils. Il y a d’un côté ceux à base de capteurs SuperCCD, tel le F710 testé récemment, de l’autre ceux en simples CCD. Pour rappel, les capteurs SuperCCD sont dotés du double de photodiodes que la normale, certains servant pour capter les hautes lumières et les autres les basses. Fuji profite ensuite de cette astice pour annoncer des résolutions doublées. Par exemple, le F710 possède 3 millions de photosites mais Fuji dit qu’il s’agit d’un 6 mégapixels. Si vous avez lu notre article à son sujet, vous aurez que nous avons un avis radicalement différent du leur. C’est peut-être pour cela que Fuji conserve tout de même deux gammes en parallèle à son catalogue.

Quoiqu’il en soit, le E510 fait partie de la deuxième famille, celle des normaux. Son capteur est un très classique CCD 5 MP d’une taille de 1/2.5’’, pas très grand donc. Comme nous l’avons souligné dans l’introduction, le risque avec les capteurs de petites taille est de voir un niveau de bruit élevé dans les photos. Pour compenser la petite taille des photosites et le manque de lumière, le processeur accentue plus les couleurs ce qui a le travers de faire ressortir les pixels parasites. On le voit bien sur ce test :

Fuji E510 :

Canon PowerShot A95 :

Le mode 80 ISO est un peu moins précis que le 200 ISO de Canon. Il ne faut de toute façon pas se focaliser dessus, le E510 nous a toujours restitué de belles images bien détaillées, dans toutes les conditions de travail. Nous lui avons juste trouvé une tendance à la blanchir excessivement les zones les plus exposées. Ce défaut, appelé parfois effet vidéo, est propre aux appareils numériques et permet de distinguer les photos argentiques des autres. Ici il est assez marqué, ce qui tend à occulter parfois certains détails ; voir la photo au zoom en page 7 ou celle-ci, où c’est encore plus visible :


Les nuages et la tempe de la statue sont "brûlés".

Pour sa part, le flash nous a agréablement surpris. Il a éclairée notre scène de test de façon parfaitement homogène, sans halo foncé sur les extérieurs. Sel bémol : mieux vaut prendre un peu de recul. En deçà de deux mètres de distance, les objets sont un peu blanchis.

Reste tout de même un défaut assez handicapant. Le E510 est en plus très lent. 3,3 secondes à la mise sous tension, 2 secondes entre chaque photo... Sur ces deux épreuves, le E510 a fini dans les deux ou trous derniers.

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