Comparatif : Les imprimantes laser personnelles

Publié le 09/11/2000 (Mise à jour le 12/07/2001) par
Imprimer

Leurs caractéristiques, en bref


Relativement homogènes, toutes revendiquent des vitesses d´impression supérieures ou égales à 8 pages par minutes et toutes s´affichent en dessous des 3 000 F. Elles sont destinées à imprimer des travaux bureautiques tels que des courriers, des mémoires, rapports, devis, etc.

En revanche, l´absence de couleur, comparativement aux imprimantes jet d´encre, limite leur intérêt quand des documents présentent des images et rendent les pages imprimées difficilement exploitables en diffusion, qu´il s´agisse de pages web ou de communiqués. Leurs résolutions, 600 ppp (points par pouce ou dpi pour "dot per inch") sauf pour l´EPL 5800 qui monte en standard à 1 200 ppp, offrent dans l´ensemble des qualités d´impression irréprochable pour les textes, mais seulement satisfaisantes, voire décevantes, pour les graphiques et les photos.

Autre petite déception : elles sont dans l´ensemble plus bruyantes que les imprimantes jet d´encre.

Connectique : cinq d´entre elles proposent au choix une liaison USB ou une liaison parallèle (Epson x2, Lexmark, Tally, Samsung).

Remarquons au passage que parmi les huit constructeurs cités, quatre d´entre eux étaient déjà présent lors de notre comparatif d´imprimantes jet d´encre .

Les petits plus de certaines

+ PCL : l´EPL 5800, les LaserJet 1100 et 1200, l´Optra E312L, la T 9308 et la ML-5200A sont utilisables sous d´autres systèmes d´exploitation que Windows. Les autres, non.
+
16 Mo de RAM : c´est la quantité mémoire présente sur la 5800 d´Epson, contre 8Mo, 4 Mo ou 2 Mo seulement pour ses concurrentes.
+
1 200 points par pouce 2 imprimantes y arrivent, et ec sont à peu de chose près les deux plus chères : la LaserJet 1200 de HP et l´EPL 5800 d´Epson.
+
10 ppm : 3 modèles, l´EPL 5800 d´Epson (encore),la ML-5200 A de Samsung et la HL 1030 de Brother (nous reviendrons sur cette donnée plus tard pour cette dernière).
+
15 ppm : un seul modèle affirme les atteindre et il s´agit bien sur du plus cher : la LaserJet 1200 de HP.
+
Bac d´entrée 250 pages : très pratique, mais il n´est présent que sur la HL 1030 de Brother. Il faudra vous contenter de bacs d´entrée 150 pages, voire 100 pages, sur les autres.
+
Moins de 2 000 F : Samsung ML-4600, HL 1030, LBP-800 et Okipage 8W lite.

Les moins

- Pas de processeur : l´information sera en principe traitée moins vite. Il n´y a pas de processeur quand le constructeur décide d´écraser le prix de son périphérique. Sont concernées la LBP-800 et l´Okipage 8W lite.
-
Bac d´entrée 100 pages : il vous faudra la recharger très régulièrement. C´est le cas pour l´Okipage 8W lite, et dans une moindre mesure pour la LBP-800 et pour la LaserJet 1100 (bac 125 feuilles).
-
3000 F : LaserJet 1100, LaserJet 1200 et EPL 5800. Ces trois imprimantes, d´entrée de gamme pourtant, coûtent près du double des trois imprimantes les moins chères.
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Toner coûteux : celui de Lexmark coûte 1 140 F, celui d´Oki 159 F.
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1500 pages d´autonomie : Certes, le toner de l´Okipage 8W lite est ce qu´il se fait de moins cher. Mais son autonomie est très réduite et vous obligera à disposer en permanence de consommables d´avance.
-
Toner et tambour séparés : deux fois plus de consommables à gérer. Sont visés les modèles d´Epson, de Brother et d´Oki.

PCL contre GDI

Grossièrement d´abord : les imprimantes GDI sont exclusivement destinées aux PC sous Windows. Les imprimantes PCL non. Elles peuvent être utilisées avec d´autres OS (Unix, Linux, ... mais pas MacOS).

Pour rappel, le pilote, ce programme qui permet à vos applications logicielles d´accéder aux fonctions de votre périphérique, a pour mission d´envoyer une description de la page (ex : une droite entre deux points donnés à l´imprimante) à l´imprimante qui retranscrira l´information sur le papier. Le mode d´émulation correspond au format choisi par le constructeur pour l´envoi des informations du PC vers son périphérique.

Les imprimantes les plus économiques fonctionnent avec des langages de type GDI (Graphic Device Interface). Le pilote se charge de convertir totalement et automatiquement le fichier à imprimer en mode point par point (raster). Un fichier temporaire est dans un premier temps créé sur le disque dur puis envoyé vers l´imprimante. Inconvénient : la quantité de données envoyées est importante, d´où des impressions tardives et lentes. WPS (Windows Printing System) fut l´une des premières variantes de ce langage, elle est signée Microsoft.Le texte est traité en temps réel et envoyé à l´imprimante. En revanche, les graphiques et les photographies sont toujours stockées temporairement sur le disque dur. Néanmoins, l´impression s´en trouve un peu plus rapide et le disque dur moins sollicité. C´est généralement ce mode, plus ou moins adapté, qu´utilisent les imprimantes aujourd´hui quand elles disent travailler en mode GDI. A noter que l´ajout d´un processeur et de mémoire à l´imprimante, qui n´en a en principe pas besoin puisque l´information est censée lui arriver en temps réel, permet généralement d´obtenir de meilleurs traitements des données reçues. Il faut à ce moment savoir bien doser car qui dit processeur et mémoire dit également surcoût.

Très répandu, le Postscript (signé Adobe) date de 1984 et il est réputé pour privilégier la qualité d´impression sur la rapidité et pour sa portabilité vers d´autres systèmes d´exploitation que Windows, et plus particulièrement MacOS. Il est qualifié d´universel. Les caractères y sont décrits par des courbes de Bézier. Il en existe maintenant plusieurs versions (appelées « niveaux », PS 1, PS 2, etc.).

PCL (Printer Control Langage) : aujourd´hui dans sa version 6, le mode PCL a été développé par HP. Devenu particulièrement intéressant depuis la version 5e qui autorisait l´impression en 600 ppp, le pilote est chargé de compacter en local les informations destinées à l´imprimante avant de les envoyer. D´où une quantité d´information circulant entre le PC et l´imprimante bien moindre que dans le cas d´une émulation GDI. En revanche, il s´agit pour l´imprimante de décompacter l´information reçue avant de la traiter. D´où la présence indispensable d´un processeur et de mémoire sur ce type de périphérique. Logiquement, plus la cadence du processeur sera grande, plus l´information sera décodée et traitée rapidement. Et donc plus la rapides seront les impressions (à condition toutefois que la mécanique suive). La version 6 a apporté la possibilité de traiter jusqu´à 256 niveaux de gris dans les graphiques et se révèle d´une rapidité proche de celle du Postscript. Une couche appelée PJC (Print Job Language) peut venir s´ajouter sur le PCL depuis la version 5e : elle présente l´avantage d´offrir une commutation automatique entre les modes PCL et Postscript suivant le type de document à imprimer.

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