Comparatif : Les organiseurs électroniques

Publié le 05/10/2000 par
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PalmOS

Pourquoi les Palms sont-ils si populaires ? Parce qu´ils étaient les premiers ? Sans doute cela aide-t-il en effet, mais ça ne suffit pas. Un seul chiffre : ils représentent environ 70 % du marché mondial. En France, nous connaissons même une situation de quasi monopole : Palm Computing possède près de 80 % du marché ne laissant que les miettes à ses concurrents. La situation risque cependant de rapidement évoluer : les Pocket PC ont souffert cet été de problèmes d´approvisionnement en magasin qui ne devraient plus se reproduire et surtout le frère ennemi du Palm, le Visor d´Handspring, 25% du marché aux Etats-Unis, a débarqué sur notre contrée au début du mois.

Cette position pour le moins dominante leur vient à la fois de la politique d´accord de licence développée depuis le départ (IBM, Handspring, Sony ont adopté ce système d´exploitation reconnu comme étant plus léger, plus efficace et plus facile à adopter que les autres) et de leur important réseau de développeurs évalué par Palm Computing à plus de 100 000 ingénieurs et techniciens pour plus de 5 000 logiciels destinés à cette plate-forme.

PalmOS en images :

L´agenda : Le carnet d´adresse :

Le bloc note : Le gestionnaire de courriers :

Les caractéristiques communes

Tous les appareils sous PalmOS offrent une définition de 160 x 160 pixels en monochrome, Palm IIIc excepté, ce dernier est jusqu´à présent le seul à bénéficier d´un affichage en couleur. Tous les modèles testés disposent en standard de 8 Mo de mémoire, soit quatre fois plus que le modèle de base de Palm, le M100, mais cette petite taille mémoire tend tout de même à limiter fortement leurs fonctions multimédia au profit des Pocket PC (16 ou 32 Mo de mémoire).

Vous êtes ainsi prévenu : le Palm est avant tout fonctionnel. Fi des fonctions superflues, votre agenda ne s´appelle pas "agenda" par hasard : c´est sa fonction première. L´équation est simple :

Palm = agenda + répertoire téléphonique + bloc note + courriers électroniques.

Pour le reste, à vos bourses et à vos risques et périls, installez au choix des freewares – sharewares, Internet en pullule, ou tournez-vous vers votre distributeur habituel. Attention toutefois à ne pas saturer la mémoire de votre appareil.

La fait est également que le mode d´écriture retenu pour les Palms, "Graffiti", s´apprend très rapidement et que PalmOS est reconnu par beaucoup comme étant le système d´exploitation le plus pratique et le moins gourmand. Cette dernière donnée est d´autant plus importante qu´elle influe directement sur l´autonomie de l´appareil qui se comptabilise ici non en heure, comme c´est le cas pour ses concurrents sous Windows CE, mais en jours.

Enfin, il n’est pas nécessaire d’ouvrir la documentation pour prendre en main l’appareil : après une rapide configuration semi-automatique lors du premier allumage, vous voici lâché au milieu d’une dizaine de grosses icônes aussi claires qu’explicites : un téléphone pour le carnet d’adresses, un calepin pour les notes, une horloge pour accéder à l’agenda, une enveloppe pour le courrier, etc.

Bref, l’utilisateur est ménagé, il n´a pas trop besoin de réfléchir pour s´y retrouver. De même, inutile de fermer une application pour passer à la suivante ou de sauvegarder votre travail avant d’entamer une nouvelle tâche : tout est sauvegardé en permanence. Quand bien même vous éteigniez votre agenda, vous reviendrez la fois suivante en retrouvant votre application dans l’état dans lequel vous l’aviez laissé.

La réparation en cas de problème « grave » (désynchronisation de l’heure, perte de précision du stylet, scintillement de l’écran) est on ne peut plus simple : un "reset" et on repart à zéro. Vos données étant en principe régulièrement synchronisées entre votre ordinateur et l’agenda, il ne vous reste plus qu’à lancer une « HotSync » pour récupérer votre travail.

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