Actualités informatiques du 17-01-2013

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CES: Vers le tout tactile avec Synaptics ?

Publié le 17/01/2013 à 10:10 par
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Nous avons profité du CES pour nous arrêter chez Synaptics, le spécialiste du touchpad, qui à travers quelques acquisitions, l'arrivée de transfuges d'AMD et de gros investissements en R&D tente de diversifier son offre autour du tactile dans le but de générer de la valeur pour ses solutions les plus évoluées.

Nous avons ainsi pu tester le clavier ThinTouch dévoilé cet été et qui pourrait être qualifié de magnético-capacitif. Dans un clavier mécanique classique, les touches se déplacent perpendiculairement jusqu'à appuyer sur un switch ou un capteur, ce qui demande une certaine épaisseur pour garantir un confort de frappe minimum.


Avec ThinTouch, le déplacement se fait en diagonale, ce qui permet de réduire l'épaisseur du clavier à course équivalente. Par ailleurs tout l'aspect mécanique disparait et est remplacé par un aimant qui est chargé de ramener la touche à sa position initiale, ce qui n'est pas possible quand le déplacement est vertical. Habitués aux anciens claviers ThinkPad d'IBM/Lenovo, qui représentent une référence, nous avons été surpris par le confort de frappe des claviers ThinTouch en versions fines. Leur épaisseur peut en effet varier, et les versions les plus épaisses donnent une impression de frappe trop sèche, probablement parce qu'il n'y a presque pas de résistance sur une course relativement longue.


Spécialiste du tactile oblige, chaque touche représente par ailleurs une surface tactile simplifiée, et c'est cette surface tactile qui détecte la pression sur la touche, le déplacement de cette dernière n'ayant pour but que le confort de frappe. Pour éviter un déplacement inopiné et agaçant du curseur lorsque le poignet touche accidentellement le touchpad, cette technologie capacitive permet également à Synaptics de désactiver ce dernier quand les mains sont positionnées sur le clavier.

Nous avons également essayé le ForcePad, un touchpad sans "click" mais qui est capable de détecter la pression exercée pour le ou les doigts avec une précision de 15g entre 0g et 1000g. Les usages peuvent être multiples, par exemple lors d'un défilement ou d'un zoom la pression peut influer sur la vitesse. Par ailleurs, l'absence de "click" permet de réduire l'épaisseur du ForcePad en vue d'une intégration dans des périphériques toujours plus fins. Cette absence de "click" est par contre désagréable au premier abord et demandera probablement une phase d'adaptation.

Notez que cette technologie pourra être intégrée au ThinTouch, par exemple pour taper en majuscule ou en gras en apuyant plus fort sur les touches.

Enfin, Synaptics donnait un exemple de ce qu'il est possible de faire quand le tactile est intégré plus en profondeur dans les produits. La technologie a atteint un point tel qu'il est dorénavant possible de l'intégrer directement dans des surfaces très fines et flexibles, par exemple pour recouvrir la coque d'un périphérique. Le but est de permettre à celui-ci de déterminer s'il est dans les mains de l'utilisateur, de quelle manière il est tenu et de s'y adapter.


Un exemple fraichement sorti des labos du fabricant, et pas tout à fait stable, était constitué d'une tablette dont la coque (sur l'arrière et les côtés) était tactile. La tablette pouvait ainsi comprendre qu'une main était utilisé pour la maintenir et que le doigt correspondant situé sur l'écran faisait partie de la "pince" et ne devait pas être pris en compte directement. Indirectement, il pouvait par contre être pris en compte pour que le texte affiché le contourne. Ces travaux de Synaptics sont destinés à permettre aux fabricants de tablettes et de smartphones de pouvoir se débarrasser des bordures autour des écrans sans que cela ne pose de problème aux utilisateurs.

CES: Basemark X pour concurrencer 3DMark Next

Publié le 17/01/2013 à 09:25 par
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Rightware, une société fondée par d'anciens de Futuremark et initialement focalisée uniquement sur les interfaces graphiques, dénommées Kanzi UI, investi de plus en plus dans les benchmarks. De quoi se positionner en concurrente de la société dont elle s'est détachée.

Rightware propose depuis quelques temps Basemark ES 2.0, un benchmark dédié à OpenGL ES 2.0 et avait dans ses cartons un Basemark ES 3.0, cette fois dédié à OpenGL ES 3.0 et que nous supposons avoir été abandonné ou mis entre parenthèses. L'absence de support de ce standard par une grande partie des SoC présents sur le marché a probablement eu raison de l'enthousiasme de Rightware à ce sujet. Rappelons que c'est particulièrement le cas chez Nvidia, qui a choisi de faire un gros compromis sur les fonctionnalités graphiques de ses GPU ultra mobiles, limités à OpenGL ES 2.0, même pour le Tegra 4.

Durant le CES, nous avons pu rencontrer Rightware et avoir un aperçu de Basemark X, un nouveau benchmark graphique à venir et dédié à la mobilité, tout comme 3DMark Next. Il sera proposé en versions Android et iOS ainsi qu'en version Windows Phone 8. Cette fois, Rightware reste sur une base d'OpenGL ES 2.0 (Direct3D 11.1 level 9_1 ou 9_3 pour WP8), mais avec des scènes plus lourdes.


Chaque séquence sera composée de quelques 3000 images et rendue en mode timedemo, avec le temps qu'il faut aux SoC pour le faire. Un seul indice global sera généré à partir de ces résultats.

Basé sur Unity 4.0 Engine, Basemark X traitera des scènes composées de +/- 100.000 triangles, avec un ensemble d'effets graphiques similaires à ce que nous retrouvons sur les moteurs PC DirectX 9, Xbox 360 ou PS3. Notez que si en mode démo le benchmark tourne en résolution native, en mode test, une résolution sera fixée pour un rendu hors écran : 720p, 1080p ou 1440p.

Basemark X devrait être finalisé ce printemps mais il n'est pas encore certain qu'il soit disponible pour tous. Contrairement à Futuremark, Rightware a une approche moins grand public et propose ses produits avant tout aux professionnels du secteur, moyennement paiement, et à la presse, gratuitement. Seule la base de données des résultats reste accessible à tous. Pour ses précédents benchmarks, des versions gratuites mais limitées à une des scènes de test ont été rendues disponibles, par exemple Basemark ES 2.0 Taiji Free sur Android, et nous pouvons supposer qu'il en sera de même pour Basemark X.

CES: AMD dévoile l'ensemble des HD 8000M

Publié le 17/01/2013 à 08:36 par
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Comme prévu, AMD a dévoilé l'ensemble de la gamme HD 8000M, ou presque, lors du CES. Manquent à l'appel uniquement les Radeon HD 8900M qui selon toute vraisemblance seront basées sur un nouveau GPU.


Les Radeon HD 8800M, basées sur le GPU Cape Verde (également appelé Heathrow en version mobile), représentent un renommage des Radeon HD 7800M avec une petite adaptation des fréquences, en partie liée à l'introduction d'une fonction Boost. Notez qu'en pratique celle-ci n'est pas réellement différente du power state maximal des GPU précédents et qu'elle est avant tout utilisée pour surfer sur la mode turbo. Nous considérons donc cette fréquence Boost comme la fréquence principale du GPU.

La Radeon HD 8870M est une Radeon HD 7870M avec un GPU légèrement sous-cadencé alors que la Radeon HD 8850M est une Radeon HD 7850M avec une plage fréquence étendue tant vers le haut que vers le bas pour donner un maximum de flexibilité aux fabricants. Il y a cependant du nouveau au niveau de la mémoire. La bonne nouvelle c'est qu'en version GDDR5, la fréquence mémoire augmente d'un peu plus de 10%, la mauvaise nouvelle c'est qu'AMD introduit des variantes DDR3 des Radeon HD 8870M et 8850M. Par ailleurs, la HD 8850M DDR3 avec ses spécifications minimales pourra s'appeler également HD 8830M.

Des spécifications relativement étranges qui signifient qu'un portable plus cher équipé d'une Radeon HD 8850M pourra en réalité ne pas être plus performant qu'un modèle moins cher équipé d'une Radeon HD 8830M et être nettement moins performant qu'un ancien modèle équipé d'une Radeon HD 7850M qui ne se retrouvait qu'en version GDDR5. AMD semble ici avoir tout fait pour que vous ne puissiez pas avoir confiance en ces Radeon HD 8800M !


Les choses sont un petit peu plus claires en ce qui concerne les Radeon HD 8700M qui sont basées sur le GPU Oland (appelé Mars en version mobile) interfacé en 128 bits. Nous vous avions pour rappel proposé un test des variantes HD 8790M et HD 8770M, deux cartes qui affichent des performances très proches l'une de l'autre. Notez cependant que si un partenaire dispose d'une capacité de refroidissement suffisante, il pourra utiliser la mémoire GDDR5 plus rapide de la HD 8770M sur la HD 8790M pour permettre à celle-ci de se démarquer quelque peu.

La Radeon HD 8750M est proposée avec une plage étendue pour la fréquence GPU, de quoi dans le meilleur des cas se rapprocher de la Radeon HD 8770M. Elle existe cependant en version DDR3 qui sera bien entendu bridée. Par ailleurs, la Radeon HD 8730M, uniquement en version DDR3, est présentée avec une fréquence fixe de 650 MHZ, supérieure à la fréquence minimale de la HD 8750M qui ne sera donc pas toujours plus performante.


Les Radeon HD 8600M et 8500M sont elles aussi basées sur le GPU Oland mais cette fois en version 64 bits, pour faciliter leur intégration directement sur les cartes-mères. Les HD 8600M tournent avec une fréquence GPU de 775/825 MHz alors que les HD 8500M se contentent de 650/700 MHz. Nous vous conseillons d'éviter les HD 8670M et HD 8550M qui, en version 64 bits DDR3 seront clairement trop limitées par leur interface mémoire.

Les Radeon HD 8690M et 8570M seront potentiellement intéressantes, suivant leur TDP et leur tarif qui permettra ou pas qu'elles se retrouvent dans des portables intéressants. Notons que la Radeon HD 8570M affichera des performances similaires à celles de la Radeon HD 8730M alors que la Radeon HD 8690M pourra égaler les Radeon HD 8750M DDR3 hautement cadencées. Ces plus petits modèles seront par contre limités à 1 Go de mémoire contre 2 Go pour les HD 8700M, ce qui en pratique n'est pas très important.

Notez qu'AMD n'a pas communiqué de TDP pour ces nouveaux modèles. Lors de nos entretiens aux CES, nous avons essayé d'en savoir plus mais nos interlocuteurs ne disposaient pas de ces informations et ont juste pu nous confirmer qu'il existait au moins des modèles Oland 25W, ce que nous supposons correspondre à une HD 8750M GDDR5 à 620 MHz.

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