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Accord entre Toshiba et OCZ pour un rachat

Tags : OCZ; Toshiba;
Publié le 03/12/2013 à 08:59 par Marc Prieur

Fin novembre, OCZ avait indiqué qu'il allait procéder à une déclaration de cessation de paiement, tout en précisant être en discussion avec Toshiba pour reprendre une bonne partie de la société (cf. actualité).

Ces discussions ont finalement abouti à la signature d'un accord selon lequel Toshiba va acquérir l'activité SSD d'OCZ. Cette acquisition se fera au sein de la procédure de faillite actuellement engagée, et devra donc être approuvée par le tribunal compétent.


Toshiba déboursera 35 millions de $ pour ce rachat qui lui donnera accès à un certain nombre de technologies côté contrôleur, à l'inverse il permettra à OCZ un approvisionnement direct en mémoire Flash. A titre d'information, la capitalisation boursière d'OCZ était d'environ 70 millions de $ fin novembre avant l'annonce de la cessation de paiement, elle était d'un moins de 18 millions de $ au cours d'hier après avoir atteint un plus bas à 11 millions. Une valorisation qui avait déjà dépassé le milliard de $ en 2011/2012, avec notamment des rumeurs d'un rachat par Seagate

La transaction devrait être effective d'ici à deux mois, dans l'intervalle Toshiba va assurer le financement d'OCZ ce qui lui permettra de poursuivre son activité auprès de ses clients. De quoi rassurer ceux qui envisageaient l'acquisition d'un SSD OCZ, ou qui en ont acheté un ces dernières semaines ou mois ! Par contre le rachat n'inclut pas la division alimentation d'OCZ, issue du rachat de la société PC Power and Cooling en 2007.

Test de 5 SSD SATA 6G 120 et 128 Go

Publié le 15/11/2013 à 11:53 par Marc Prieur

Nous venons de mettre à jour notre comparatif de SSD SATA 6G d'une capacité de 120 à 128 Go avec 5 nouvelles références, e qui porte le total à 37 ! Nous avons également ajouté de nouvelles pages afin de décrire les techniques destinées à augmenter plus ou moins temporairement les performances en écriture sur certains SSD. Et bien entendu c'est le débit en pointe qui est mis en avant dans les fiches produits...

Voici un rapide descriptif des SSD ajoutés et ce qu'il y a à en retenir :

OCZ Vector 150



OCZ lance une évolution du Vector, le Vector 150. Toujours associé à une garantie de 5 ans, il utilise non plus de la mémoire IMFT 25nm mais de la Toshiba 19nm, ce qui lui permet de gagner légèrement en écriture.

Au-delà du débit on note surtout que les capacités ne sont plus de 128/256/512 Go mais 120/240/480 Go, OCZ a fait le choix d'ajouter un overprovisionning afin d'enfoncer encore plus le clou dans la tenue des performances aléatoires même en conditions difficiles (sans TRIM), un domaine dans lequel le contrôleur Barefoot 3 est très à l'aise.

Malheureusement ce SSD au moins dans ses versions 120/240 Go conserve une technique visant à prioriser l'écriture sur les pages Flash les plus rapides, qui sont ensuite libérées dans un second temps. Les débits élevés en écriture mis en avant ne sont ainsi pas soutenu et cette technique est contre-productive du point de vue de l'usure des cellules Flash.

Autre problème, nous avons vu dans notre dernier point SAV que malgré les promesses initiales les SSD en Barefoot 3 ne sont pas au niveau de fiabilité attendu, même si une bonne partie des problèmes était lié à un bug dans le firmware initial du Vector corrigé depuis. Qu'en sera-t-il pour le Vector 150 ?

OCZ Vertex 450


Le Vertex 450 est une déclinaison plus abordable du contrôleur Barefoot 3, qui est cette fois associé à de la mémoire IMFT 20nm et à une garantie de 3 ans. Malgré l'utilisation d'une optimisation similaire à celle des Vector, à savoir l'utilisation prioritaire des pages Flash les plus rapides (mode "SLC"), les performances sont en net retrait en écriture bien que suffisantes pour un usage classique.

Le Vertex 450 conserve les avantages du Barefoot 3, à savoir une excellente tenue des performances en écriture aléatoires, mais également ses défauts donc, y compris le doute qui subsiste quant à la fiabilité. Dommage.

Samsung 840 EVO


Le Samsung 840 en TLC passe à la version EVO, qui est toujours garanti 3 ans. Si le contrôleur évolue légèrement, avec notamment une fréquence passant de 300 à 400 MHz, le gros changement se fait du côté de la mémoire Flash. Toujours de type TLC (3 bits par cellule) il s'agit désormais de puces 16 Go gravées en 19nm contre des puces 8 Go 21nm auparavant. Le niveau de tension à programmer sur les puces TLC étant plus précis, leur écriture est plus lente et use plus les cellules, d'où une endurance et des performances réduites mais qui restent largement suffisante à l'usage.

Les performances en écriture ne suffisait néanmoins pas à Samsung qui à décider de grimper les chiffres affichés sur les fiches produits via TurboWrite. Une partie de la Flash réservée avant à l'overprovisionning et au provisionning est utilisé cette fois comme un cache qui est écrit en mode "SLC", ainsi sur le 840 EVO 120 Go il y a 3 Go de de cache TurboWrite qui peut être écrit à 410 Mo /s alors que le reste du SSD est écrit à 140 Mo /s. Là encore c'est plutôt contre-productif du point de vue de l'usure des cellules, ce qui est d'autant plus dommageable sur de la TLC.

On apprécierait donc que TurboWrite soit débrayable, mais cela ne changerait pas le fait que Samsung positionne ces SSD TLC à des tarifs trop élevés puisqu'au même niveau que des SSD concurrents en MLC.

Sandisk Extreme II


Le Sandisk Extreme II est en quelque sorte un Sandisk Ultra Plus "Plus". Le cache DRAM est doublé, le contrôleur Marvell gère la Flash sur 8 canaux au lieu de 4, cette dernière étant toujours de type 19nm, alors que la garantie passe de 3 à 5 ans. C'est surtout sur ce dernier point qui fait la différence puisque si l'Extreme II est effectivement un peu plus rapide en écritures, sauf besoin spécifique cela ne se ressentira pas en pratique.

Un bon SSD donc dont le prix est très agressif pour une garantie de 5 ans, et qui est - c'est le seul des 5 ajoutés - sans surprise quand à la tenue des performances séquentielles qu'il annonce.

Toshiba Q Series


Surtout présent sur le marché de l'OEM, Toshiba tente avec le Q Series de se faire une place sur les ventes de SSD au détail. Acteur important de la Flash puisqu'il dispose de ses propres usines, Toshiba équipe le Q Series de ses mémoires Flash 19nm et l'associe à un contrôleur marqué du double sceau de Toshiba et Marvell. Chose unique pour un Marvell, il n'est pas associé à un cache DRAM.

En pratique les performances du SSD sont bonnes mais surprise, tout comme OCZ, Toshiba a implémenté un algorithme visant à utiliser prioritairement les pages Flash les plus rapide, et cette fois sans une libération de celles-ci dans un second temps. Les performances en écriture sont donc tout sauf stables, et là encore nous avons de gros doutes pour ce qui de l'impact sur l'usure des cellules.

Combiné à une garantie qui est la plus courte du comparatif, à savoir 2 ans, voilà qui n'est pas très engageant.

Seagate repasse derrière Western Digital !

Publié le 31/07/2012 à 00:04 par Marc Prieur

Aidé par les inondations thaïlandaises qui avaient plus durement touché son concurrent Western Digital, Seagate dominait ces derniers trimestres le marché du disque dur. La situation vient de s'inverser sur le dernier trimestre fiscal des deux constructeurs prenant fin le 29 juin dernier puisque Seagate n'a livré "que" 65,9 millions de disques contre 71 millions pour son concurrent. Leur capacité moyenne est de 683 Go, contre 676 Go chez Western.

Au total les 157 millions de disques livrés ce dernier trimestre sont répartis de la sorte :

- 45,2% pour Western Digital
- 41,9% pour Seagate
- 12,9% pour Toshiba

Au trimestre précédent, Seagate avait livré 61 millions de disques pour un chiffre d'affaires de 4,4 milliards de $, un bénéfice net de 1 milliards et une marge brute de 37%. Malgré l'augmentation du nombre de disque le chiffre d'affaires n'est qu'en très légère hausse à 4,5 milliards de $, signe d'une baisse du prix de vente moyen, alors que la marge brute s'établie à 33,1%. Le bénéfice net reste au même niveau.

Logo Seagate

Ces résultats sont inférieurs à ceux prévus initialement, Seagate expliquant ceci par un retour à la normale plus rapide que prévu des capacités de production de l'industrie (sous-entendues celles de Western) et un problème de qualité d'un fournisseur l'ayant empêché de livrer 1,5 millions de disques de la gamme entreprise.

Pour rappel de son côté Western a réalisé 4,8 milliards de $ de ventes pour 745 millions de bénéfices et une marge de brute de 31%. A vouloir trop profiter de la situation, Seagate s'est semble-t-il fait prendre à son propre jeu !

On notera au passage que contrairement à ce qu'annonçaient certains sites anglophones spécialistes des rumeurs en tout genre dans le domaine de l'informatique Seagate n'a pas lancé d'OPA sur OCZ Technology conjointement à l'annonce de ses résultats. Voilà qui devrait faire des heureux et des malheureux sur les marchés financiers, l'action OCZ ayant pris plus de 50% ces derniers jours (avant de retomber brutalement demain ?) en l'attente de cette éventuelle OPA.

Dossier : Comparatif SSD 2012-2013 : 37 SSD SATA 6G 120 et 128 Go

Publié le 13/04/2012 à 14:50 par Marc Prieur

Un SSD, c'est bien, mais lequel ? Il était de mettre face à face les dernières nouveautés avec les anciennes références, c'est désormais chose faite avec ce comparatif de 37 SSD 120 à 128 Go en SATA 6G !

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