Nvidia GeForce GTX 680 en test

Publié le 22/03/2012 par
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GK104 : GF114 x2
Il était important d'introduire en premier lieu les évolutions mises en place au niveau des blocs d'unités de calcul du GK104 de manière à bien saisir à quoi correspond son organisation globale qui englobe pas moins de 1536 unités de calcul ! Un bond énorme par rapport aux 512 unités de calcul du GF1x0 et aux 384 du GF1x4. Il faut cependant prendre en compte la perte de leur double fréquence, ce qui consiste malgré tout alors à un doublement de l'ensemble des unités de calcul et de texturing par rapport à ce dernier GPU !


Le GK104 dispose de 8 SMX répartis dans 4 GPC mais se contente par contre d'un bus mémoire de 256 bits. Grossièrement ce GPU reprend le sous-système mémoire du GF114 mais double le nombre d'unités d'exécution et présente les débits en termes de triangles et de pixels du GF110. Un équilibre relativement intéressant mais qui laisse entrevoir des limitations au niveau du GPU computing et un manque de bande passante mémoire pour assurer de bonnes performances avec un niveau élevé de MSAA.

Pour compenser cela, Nvidia a doublé la bande passante de son cache L2 de 512 Ko (elle passe à 512 octets par cycle) et travaillé en profondeur son contrôleur mémoire GDDR5. Alors qu'il peinait à monter en fréquence sur la génération Fermi, ce n'est plus le cas sur Kepler et la GeForce GTX 680 exploite une mémoire cadencée à 1.5 GHz (6 Gbps). Notez que le GK104 dispose de 32 ROP, ce qui correspond à son débit de pixel, contrairement aux GPU Fermi qui étaient bridés par le débit plus faible en pixels de leurs SM. Kepler est également capable de faire transiter à pleine vitesse entre les SMX et les ROP les pixels au format FP10 ou RGB9E5 qui permettent de compresser les données HDR en 32 bits. La capacité des ROP en terme de blending est par contre inchangée.


Le GK104, commercialisé en version A2.

Procédé de fabrication 28nm oblige, la fréquence du GPU progresse significativement pour atteindre 1 GHz ou plutôt 1006 MHz voire plus étant donné la présence d'un mode turbo. Avec 3.5 milliards de transistors, le GK104 se content d'une surface de 294 mm², ce qui est plus petit que Tahiti (4.3 milliards de transistors et 352mm²) et que le GF114 (1.95 milliards de transistors et 367 mm²), ce dernier étant fabriqué en 40 nanomètres.

Nvidia a fait l'impasse sur le support de Direct3D 11.1 mais a intégré le support du PCI Express 3.0 et a revu complètement son moteur d'affichage. Il supporte dorénavant le HDMI 1.4a 3 GHz, pour la 3D 1080p 60 Hz et le 4k, et plus important la gestion simultanée de jusqu'à 4 sorties vidéo ! L'avantage d'AMD avec Eyefinity se réduit donc drastiquement, d'autant plus que la GeForce GTX 680 peut piloter directement deux sorties DVI et une sortie HDMI, sans devoir passer par une sortie DisplayPort avec un écran natif ou un adaptateur actif.


Le multi-écrans selon Nvidia : 3 + 1.

Par ailleurs, la GK104 intègre NVENC, un encodeur H.264 fixe qui permet de réduire la consommation par rapport à l'utilisation des unités de calcul du GPU pour traiter l'encodage. Il s'agit d'un moteur similaire à celui proposé par AMD avec le Video Codec Engine sur les Radeon HD 7000, mais Nvidia annonce des performances nettement supérieures : jusqu'à 240 fps en 1080p. Il sera intéressant de vérifier cela en pratique, ainsi que la qualité que NVENC peut atteindre.
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