Comparatif : 11 ultra compacts

Publié le 06/07/2005 par
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Panasonic DMC-FX8


C’est notre nouveau chouchou. Pourtant, ce n’est ni le plus rapide, ni le plus précis en photo, ni même le plus doué en vidéo. La raison de ce favoritisme assumé : le FX8 est doté, comme le FX7 qu’il remplace, d’un stabilisateur optique. En intérieur, ça change tout. Là où tous les autres font obligatoirement appel au flash sous peine sinon de photo floue, lui continue à travailler sans, jusqu’à un temps de pose de 1/8 seconde. D’ailleurs, pour avoir testé des systèmes similaires sur d’autres appareils, il nous faut en plus signaler l’efficacité de celui-ci. Le FX8 est un appareil léger, sans poignée ni vrai grip, sans viseur optique non plus et pourtant les photos à 1/8 sec. sont nettes sans effort. Sur les bridges, type Canon S2-IS ou Konica Minolta Z5, mieux vaut rester à 1/13s, malgré les poignées et les viseurs optiques proposés.


Entre le FX7 et ce FX8, le mode vidéo s’est affiné (le nouveau est très bon, même si aucun zoom – ni numérique ni optique - n’est actif) et la batterie a gagné en autonomie.

Au chapitre des points encore imparfaits, on note un léger manque de netteté comparé aux meilleurs appareils de cette catégorie, un manque d’homogénéité du flash, des modes macro et vidéo un peu moins précis que chez Canon. Malgré cela, les 100 € qui le séparent de l’Ixus 50 sont justifiés.

Ceux qui veulent plus de détails sur le fonctionnement de ce stabilisateur, basé sur la reconnaissance des mouvements par deux gyrocapteurs à l’intérieur de l’appareil, peuvent aller visionner les petits films de promotion proposés par Panasonic. Évidemment, ils sont faits pour rendre évident l’intérêt de cette fonction. Mais ils sont bien faits et traduisent finalement assez bien son efficacité : ici  et là .

Sony DSC-T7


Après un essai peu concluant avec le T33, Sony réitère dans l’ultra plat avec ce T7, surprenant de qualités. Ce boîtier de 15 mm d’épaisseur est rapide et plus précis que le S500 de Casio. Comme bien souvent sur ces appareils, le viseur optique a disparu, remplacé par un écran LCD extra large. C’est particulièrement impressionnant sur un tel boîtier. Son défaut : les couleurs reproduites ne sont pas des plus fidèles. Cet appareil tire chaud (assez rouge). Mais si vous cherchez un produit ultra fin capable de photos très correctes imprimables sans problème en A4 le T7 fera parfaitement l’affaire.


Son piètre résultat au test vidéo mérite quelques explications. L’appareil est livré avec de la mémoire Memory Stick Duo standard. Tel quel, le T7 refuse d’activer le meilleur mode vidéo dont il est capable. Il le délivre seulement si vous achetez de la Memory Stick Pro Duo, la plus chère des mémoires de ce type. Sony ne nous en a pas livré, nous n’en avons pas acheté. D’où cette qualité bien décevante. Ce problème en soulève un autre : pourquoi Sony s’entête à toujours proposer cette mémoire sur ses appareils ? L’arrivée de la SD aurait du leur permettre un changement en douceur mais non, le constructeur japonais a préféré couper ses Memory Stick habituelles et proposer un nouveau format, le Duo, illisible sur de nombreux lecteurs de cartes (dont ceux intégrés sur les imprimantes pour les impressions directes). D’où la disponibilité d’adaptateurs pour transformer ces Duo en normales. À quoi bon ?

Qui plus est, le fait que la mémoire de base ne permette pas d’utiliser l’appareil au mieux de ses capacités vient, selon Sony, d’un débit des Duo normales insuffisant, réglé avec la mémoire de type Pro. La concurrence utilise pour sa part quasi systématiquement des cartes SD, moins chères et qui conviennent toujours pour les vidéos. En témoigne la qualité des séquences tournées par exemple avec les appareils Canon et Kodak, sur de la SD de base. De là à penser que ce format de mémoire fait partie, avec le MP3 et le LCD, des virages que Sony a raté... Sauf que concernant ces deux derniers exemples, Sony est revenu sur ses pas récemment. Concernant les Memory Stick, après nous avoir assuré il y a des années une déferlante prochaine de produits d’autres marques basés sur cette mémoire, on en est toujours au même stade : il n’y a guère que Sony qui les utilise encore.


Cette différence dans le prix des cartes joue sur le coût global de l’appareil, qui faisait déjà partie des plus chers. Si l’on rajoute les 40 € d’écart entre les cartes SD et les MS Pro Duo, le T7 franchit la barre des 400 € et se retrouve au niveau du FX8 de Panasonic. Malgré ses dimensions très réduites, ça fait cher l’appareil et nous préférons sans hésiter celui équipé d’un stabilisateur optique, plus doué en vidéo, en couleurs, etc.

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