Comparatif : 11 ultra compacts

Canon Ixus 50


La série Ixus est depuis son lancement la plus populaire du monde numérique. Elle enchaîne les prix, les recommandations des testeurs. Mais là, Canon n’en a plus l’habitude, la résistance gronde... et surpasse le maître.
Commençons par ce qui est bien. L’Ixus 50 est un appareil rapide. C’est l’un des progrès apportés à la dernière génération. Celui-ci va vite, très vite, son écran au dos est grand et bon, l’accès aux menus est rapide et intuitif. C’est donc un appareil très agréable à utiliser.

En revanche, ce n’est plus le meilleur en tout.

Casio EX-S500


Ravissant ! Cet appareil ne passe pas du tout inaperçu. Sa finesse extrême déjà impressionne, mais ce n’est rien comparé aux réactions quand on l’allume et que son zoom, deux fois plus gros que l’appareil, sort. Bien sur, un zoom interne comme celui du Sony T7 eut été préférable car mieux protégé. Mais là c’est plus visuel.

Le S500 est aussi présenté comme l’un des rares appareils avec stabilisateur. Attention, il faut quand même le dire vite. C’est un « stabilisateur numérique » nouvelle formule. D’habitude (sur les caméscopes et sur quelques rares appareils) les stabilisateurs numériques utilisent une partie du capteur pour la photo, et le reste pour compenser les mouvements. D’où une réduction sensible de la résolution des photos.
Ici, c’est encore autre chose. Si l’appareil se rend compte que la vitesse de travail nécessaire est trop lente pour un usage à main levée, il bascule automatiquement sur une haute sensibilité. L’activation de ce stabilisateur libère même des sensibilités non disponibles manuellement puisque les photos sont faites, suivant les conditions, en 400, 800 ou 1600 ISO (sachant que les deux derniers cas sont plus courants en intérieur). Problème, le bruit est déjà très fort dès les 200 ISO. A 800 et 1600 ISO, c’est très moyen, imprimable en petit format mais avec quelques défauts et une réduction importante des détails. Rien à voir donc avec ce dont est capable le Panasonic FX8, équipé lui d’un stabilisateur optique.
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Cette mise au point faite, le S500 perd une particularité et revient dans la masse des appareils. Il a néanmoins toujours pour lui son élégance et sa finesse, aussi est-il toujours parfaitement justifié de vouloir s’en emparer. Il faut quand même connaître encore deux défauts. Comme tous les compacts de ce type, le S500 brûle les zones les plus lumineuses. Mais chez lui, c’est un phénomène un peu plus fort que la moyenne. En extérieur, il est courant d’avoir des tâches blanches par ci, par là. Rien de grave mais il vaut mieux le savoir. Enfin et surtout, cet appareil est lent entre deux photos. En mode normal, il vous faudra attendre de 4 à 5 secondes entre chaque photo. En principe, le mode rafale permet de contourner la lenteur des appareil ; raté. Le sien est lent : une photo toutes les 3 secondes.
Enfin, il faut quand signaler que, comme bien souvent sur les ultra plats, la précision de ce boîtier est plus faible que celle des plus encombrants, type Canon Ixus 50 ou Kodak V550. Le piqué restitué correspond plus à celui d’un 4 mégapixels très correct qu’à un 5 mégapixels. Ce qui est déjà très bien étant donné le faible encombrement du produit.



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