Preview : nVidia GeForce 256

Première chose qui frappe, et nous y reviendrons en détails plus tard, le chip dispose d´un moteur dédié a la gestion de la transformation et d´un autre dédié au Lighting. Ca n´a l´air de rien comme ca, mais c´est une véritable révolution, car jusqu´alors ceci était géré par le processeur central (CPU) et non le processeur graphique (GPU). Premier avantage, il est plus rapide car dispose de fonction pré câblés destinées à ce genre de calcul, alors que le processeur central est bon a tout faire avec son jeu d´instructions x86, et deuxième chose, il décharge le processeur central qui peut donc vaquer à d´autres taches.

Peu de choses à dire sur le setup engine, pris en charge par les cartes graphiques depuis quelques temps déjà (3dfx 1, Rage Pro …). Le Rendering Engine est pour sa part nettement amélioré par rapport à ce que l´on connaît actuellement, puisque le GeForce 256 dispose de pas moins de 4 unités dédiées au calcul de pixels travaillant en parallèle. A une fréquence de 120 Mhz, on arrive donc à un fillrate de 480 Mpixel /s, contre 300 Mpixel /s pour une TNT 2 Ultra fonctionnant à 150 Mhz, tel que le conseille nVidia. Le gros avantage du GeForce 256, c´est que ces 4 moteurs distincts sont inclus sur la même couche de silicium et peuvent donc communiquer très vite entre eux, beaucoup plus vite que si le Transformation & Lighting était par exemple pris en charge par le processeur central ou un co processeur externe. En sus des performances pures, le GeForce 256 gère de nouveaux effets par rapport au TNT 2, tels que le Cube Environment Mapping, le Vertex Skinning ou encore le Texture Compression, mais nous y reviendrons la encore plus longuement un peu plus loin …

La vidéo n´est pas mise de coté. nVidia a en effet réservé toute une partie de son processeur afin qu´il soit compatible avec la norme de télévision numérique qui sévit actuellement outre atlantique, le HDTV (High Definition Television). En France, il est clair que pour le moment le HDTV en lui même ne nous intéresse pas. Mais ce qui est plus sympa, c´est que cette partie du chip destinée au HDTV sait décompresser les fichiers MPEG-2 de manière semi matérielle, c´est à dire qu´il prend en charge le motion compensation en sus de la classique conversion YUV vers RGB et du Video Scaling. Voilà une bonne nouvelle, car même s´il est possible avec un processeur puissant et une carte vidéo n´accélérant pas la décompression MPEG-2 de manière matérielle ou semi matérielle de lire des DVD, il faut néanmoins avoir le bon logiciel (Cinemaster est le meilleur pour la lecture en software), et on n´est jamais a l´abri de quelques sautes d´image.