Kodak DX7590 vs Konica Minolta Z3

Publié le 08/10/2004 par
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Prise en main

Le DX7590 répond parfaitement au portrait robot du bridge camera type : poignée à droite, viseur numérique, tous paramètres de prise de vue personnalisables. Mais il est aussi à peu près un centimètre moins long que le Z3. Ce centimètre gagné entre l´objectif et la poignée interdit la prise en main profonde du grip : les doigts se tiennent crispés en bout de poignée quand ils recouvrent complètement celle du Z3.
La position Konica Minolta est de ce fait plus confortable.
Autrement, le zoom se commande via une molette sous le pouce sur les deux appareils.

Ecrans


L´écran Kodak mesure 2,2" de diagonale, celui de Konica 1,5". Forcément, sur le premier, les paramètres de prise de vue sont plus clairs, plus lisibles. Malgré cela, et bien qu´il dispose d´un nombre bien moindre de pixels, nous avons tendance à préférer le second. L´écran du Z3 est de bien meilleure qualité que celui du Kodak. Il est plus réactif, la netteté et le rendu des couleurs sont meilleurs.
Pour faire simple, si vous vous contenterez de travailler en mode automatique, l´écran Z3 est préférable. En revanche, si vous êtes tout le temps en train d´ajuster la vitesse, l´ouverture, la sensibilité..., la grande taille du Kodak apporte un surcroit de confort appréciable.

Concernant le viseur électronique, comparé à celui du Z3, celui du DX7590 paraît flou. Son manque cruel de réactivité se traduit par des trainées derrière les objets visés. Viser un sujet en mouvement avec est assez désagréable.

Navigation dans les options


Les deux appareils proposent les modes traditionnels Auto (tout automatique), P (quelques ajustements possibles comme la sensibilité, l´exposition), A (pour Aperture, libre choix de l´ouverture), S (Speed, vous pouvez disposer de la vitesse de déclanchement) et M (tout manuel dont ouverture et vitesse). Tous deux proposent en plus des modes Scènes supplémentaires, optimisés pour des contextes de prises de vues particuliers. Les principaux sont présents de part et d´autre : nuit, sport, portrait, paysage et, on peut éventuellement le compter dedans, macro. Si l´on jouait à la guerre des chiffres, Kodak l´emporterait avec 16 modes scènes en tout. "Trop de modes tuent les modes" : les menus se retrouvent polués de modes accessoires par forcément très utiles, comme feux d´artifice, musée, plage, neige, etc.

Pour ce qui est la navigation en elle même, avantage à la logique Kodak. Une molette contrôlée par l´index droit permet d´ajuster très rapidement la vitesse, l´ouverture et la sensibilité. Chez Konica, le pouce droit utilise les boutons de direction au dos pour ajuster vitesse et ouverture, et il faut activer le bouton Menu, choisir le troisième onglet, descendre d´un cran, aller à droite, choisir le niveau requis, et enfin valider avec le bouton central pour modifier la sensibilité.

Kodak l´emporte donc nettement sur ce critère.
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