Kodak DX7590 vs Konica Minolta Z3

Publié le 08/10/2004 par
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En intérieur
Le premier test porte sur une scène, toujours la même, en intérieur, sous un éclairage maîtrisé, reproductible et proche de la lumière naturelle. Elle est capturée, sur pied, au moins deux fois, une fois avec flash, une fois sans. Nous nous en servons pour voir si le flash dénature ou brûle la scène, et si sans son apport l’appareil arrive à rendre des couleurs plus fidèles et une image correctement exposée.


Si l’option est disponible (les modèles tout automatique en sont privés), cette même scène est shootée à toutes les sensibilités disponibles sur l’appareil.

Toujours en intérieur, nous évaluons ensuite le mode macro sur un bouquet, le rendu en basse lumière (quand la scène est éclairée par une simple bougie), les contrastes et le rendu en contre-jour, l’efficacité du zoom sur des mires et, c’est un point important, le rendu vidéo.

Car le mode vidéo n’est plus un gadget ! De nombreux appareils travaillent en 640 x 480 pixels, voir mieux, au rythme de 30 images par seconde. Sans atteindre la qualité des caméscopes numériques, c’est déjà très correct en grand écran. Autre avantage : ces appareils sont nettement plus simples à utiliser que les bandes des caméscopes. Là où d’un côté il faut compter de longues heures pour acquérir puis convertir les vidéos (ce qui se traduit le plus souvent par un empilage de cassettes dans un coin), ici un simple copier / coller suffit. Ce qui n’empêche pas, si vous y tenez, de monter vos films comme vous l’entendez, de rajouter une bande son sous Studio 9, etc.

En extérieur
Divers sujets sont capturés, dont systématiquement au moins cinq scènes. Ce sont toujours les mêmes : un détail sur un mur, une bouche de métro, une statue, un canal et un colisée. Quatre d’entre elles sont étudiées deux fois, une fois en grand angle, une fois en zoom, sans pied. Cette absence est volontaire : les appareils à fort zoom doivent rester utilisables même quand on ne dispose pas d’un pied sur lequel poser l’appareil.


Les vitesses
C’est un facteur trop souvent négligé et pourtant essentiel. Ceux qui ont acheté un appareil par le passé s’en sont rendu compte à l’usage. La vitesse des appareils est primordiale. Tel boîtier peut très bien rendre de superbes photos ; s’il est trop lent, vous l’utiliserez avec moins de plaisir, vous ragerez contre lui et à terme vous le délaisserez.

Par vitesse, on entend quatre points.
- La mise sous tension de l’appareil. Le plus lent testé sur ce comparatif vous fera patienter près de 5 secondes !
- Le temps entre deux photos. Le plus rapide ne requière que 1 seconde, c’est trois fois moins que son concurrent direct.
- Le temps de mise au point de l’autofocus dans des conditions lumineuses normale (du simple au double d’un appareil à l’autre).
- La mise au point sur une scène sombre. L’un d’entre eux échoue carrément à la faire systématiquement.
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