Computex: De l'embarqué Sapphire / AMD au détail ?

Publié le 11/06/2014 à 17:41 par
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Sapphire ne présentait pas de réelle nouveauté lors de ce Computex, tout du moins en ce qui concerne le marché européen puisque ses cartes-mères n'y sont pas distribuées alors qu'elles représentent de gros volumes sur le marché chinois.

Sapphire nous a par contre expliqué être en train d'étudier le mise en vente au détail de certaines de ses plateformes destinées à l'embarqué, de quoi les rendre plus accessibles pour le développement de petits projets, mais également auprès de tout amateur qui désirerait par exemple développer un mini-PC ou HTPC autour de celles-ci. Les plans du fabricant ne sont pas encore fixés, grossièrement l'idée est d'essayer de tester le marché à travers quelques-unes de ses références OEM, légèrement adaptées si nécessaire.


Cela pourrait par exemple être le cas de l'IPC-FT3b-LC, une plateforme très compacte à base d'APU AMD G-Series de génération Steppe Eagle et équipée de 2 Go de DDR3. Niveau connectique, une sortie HDMI, une sortie stéréo, 2 USB 3.0, 4 USB 2.0 et un port SATA sont proposés.

Parmi les autres solutions envisagées, citons la Q7N-FT3GS-AA et l'IPC-FS1r2A75-I. La première est similaire au modèle précédent mais moins compacte et avec le SoC et sa mémoire placés sur un module Qseven, potentiellement évolutif, alors que la seconde est une carte-mère mini-ITX destinée aux APU R-Series.


Computex: Noctua: Caloducs cubes et autres ventirads

Publié le 11/06/2014 à 17:07 par
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Comme chaque année, pour le Computex, Noctua ne s'est pas contenté d'apporter quelques nouveaux ventilateurs dans ses valises mais également une flopée de ventirads, avec en nouveauté principale un prototype à base d'un nouveau type de caloducs à base cubique :


Cette évolution du caloduc permet de lui donner une base carrée pour pouvoir l'intégrer verticalement par rapport à la base du ventirad. L'avantage est multiple : plus besoin de courber tous les caloducs, avec la petite perte d'efficacité que cela implique, et possibilité d'augmenter la densité de caloducs sans devoir les superposer, ce qui est là aussi peu efficace. Noctua nous a indiqué que le liquide circule bien jusque dans la base carrée qui n'est pas simplement un bloc de cuivre nickelé placé autour d'une extrémité du caloduc classique. La robustesse est quelque peu réduite au niveau de l'assemblage des 2 pièces, mais reste largement suffisante pour l'usage visé selon le fabricant.


Le premier prototype avec lequel Noctua expérimente ces nouveaux caloducs est une version modifiée du NH-U14S. A la base, ce radiateur exploite 6 caloducs horizontaux, courbés pour rejoindre différentes zones. Avec les caloducs à base cubique, Noctua fait passer ce nombre à 9, dont 7 de ce nouveau type, placés verticalement, et 2 placés à l'horizontale. Noctua travaille encore à l'optimisation de ce design, qui n'est pas idéal au niveau de la dispersion de la chaleur, mais les premiers résultats seraient prometteurs.

Noctua exposait ensuite 2 prototype asymétriques, dérivés des NH-U14S et NH-D15 :


Avec cette évolution, Noctua essaye de faire en sorte que ses radiateurs volumineux s'adaptent aux plateformes compactes, sans venir obstruer le premier ou unique slot PCI Express qu'elles proposent. Le fabricant s'est assuré de conserver un même niveau de performances que pour les modèles originaux. A noter que ce type de design pourrait s'avérer moins pratique sur d'autres plateformes, et qu'ils ne sont pas nécessairement voués à remplacer les modèles classiques.


Ensuite, et cette fois il ne s'agit plus de prototype mais bien de ventirads dont la mise en production ne va plus tarder. Noctua profite de l'arrivée d'un ventilateur A-Series de 92mm pour proposer deux radiateurs à ce format. Un D-Type un U-Type avec des encombrements similaires de 95x95mm et des hauteurs respectives de 110mm (3U) et de 120mm. Là aussi Noctua vise les plateformes compactes.


A gauche, un L-Type de 65mm de haut en cours de finalisation, avec un encombrement de 95x95mm, 4 caloducs et un ventilateur NF-A9x14, au format 92mm slim. Il est destiné à proposer une alternative plus musclée au NH-L9 haut de seulement 37mm.

A droite, avec une même hauteur de 65mm et un même encombrement de 95x95mm, ce prototype U-Type exploite deux ventilateurs de 60mm (NF-A6x25) dont l'axe est décalé pour couvrir toute la largeur du radiateur.


Enfin, Noctua travaille sur des prototypes pour plateforme AM1 ainsi que pour serveurs 1U et 2U. Pour plateforme AM1, il est question d'une base massive en cuivre (mais d'aucun caloduc), refroidie par le nouveau ventilateur A-Series de 80mm.

Du côté des radiateurs serveurs, pour le modèle 1U Noctua a opté pour une petite base en cuivre et un caloduc alors que le modèle 2U reçoit 4 caloducs et bien entendu un radiateur nettement plus volumineux, le tout optimisé pour profiter du flux d'air spécifique des serveurs.

Computex: Futuremark ajoute Sky Diver à 3DMark

Publié le 11/06/2014 à 15:48 par
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Futuremark a présenté lors du Computex une mise à jour de son outil de benchmark phare : 3DMark. La dernière version de celui-ci, lancée début 2013, avait été annoncée en tant que plateforme vouée à évoluer avec l'ajout de tests supplémentaires.

Initialement, 3DMark incorporait 3 tests :

3DMark Ice Storm : niveau "DirectX 9"
3DMark Cloud Gate : niveau "DirectX 10"
3DMark Fire Strike : niveau "DirectX 11"

Tous ces tests étaient basés sur PC sur l'API DirectX 11/11.1 bien que certains n'en utilisaient qu'un niveau limité de fonctionnalités de manière à proposer un rendu plus léger et rester compatible avec du matériel plus ancien. Le nouveau 3DMark Sky Diver repose également sur l'API DirectX 11/11.1 et en exploite un maximum de fonctionnalités mais avec un niveau de charge bien plus léger que celui de Fire Strike. Il nécessité donc la prise en charge du niveau de fonctionnalité 11_0 et exploite optionnellement quelques optimisations pour les GPU de niveau 11_1.


De quoi permettre à Futuremark de proposer un test plus adapté aux GPU modernes mais peu véloces en termes de performances brutes, tels que les cores graphiques intégrés dans les CPU/APU. Futuremark indique de manière générale que si un système obtient un score inférieur à 2800 dans Fire Strike, Sky Diver est plus adapté. A l'inverse si un système obtient un score de plus de 12000 à Sky Diver, Fire Strike sera préférable.


Comme les autres tests, Sky Diver est subdivisé en 4 sous-tests. Le test graphique 1 exploite un éclairage direct et se focalise sur le traitement de la géométrie avec une utilisation relativement élevée de la tessellation. Il est question de 3.9 millions de triangles dont la plupart sont issus de la tessellation et du calcul de 30 millions de pixels avec des ombres générés par une source de lumière directionnelle. Un effet de profondeur de champs est appliqué en post traitement, il a recours aux compute shader et aux geometry shaders en reprenant une technique similaire à celle utilisée dans les précédents tests de Futuremark.


Le test graphique 2 se concentre sur le calcul de pixels plus complexes à travers un éclairage de type rendu différé à base de compute shaders qui inclut du SSAO (occultation ambiante en post traitement). Des effets de halos (lens flares) et de réflexions formées dans l'objectif de la caméra sont appliqués lors de la finalisation de l'image. Futuremark parle de 1.5 millions de triangles avec une utilisation plus légère de la tessellation et de 14 millions de pixels avec une charge très lourde au niveau des compute shaders.


Un test physique se charge d'évaluer les performances CPU avec en nouveauté une évolution de la complexité de la scène qui dépend du niveau de performances. Futuremark a prévu 4 niveaux de complexité avec une simulation de 8, 24, 48 et 96 mondes. Le test s'arrête lorsque les performances sont insuffisantes et le score est calculé sur base des 2 derniers niveaux exécutés.


Le test combiné reprend un éclairage similaire à celui du test graphique 2 mais avec un peu moins de détails, et une charge CPU plus élevée qui correspond au niveau 3 du test physique, avec 48 mondes simulés.

Sky Diver tourne en 1080p et a besoin de 512 Mo de mémoire vidéo. A noter que la tessellation est adaptative, suivant la taille des objets, et que l'éclairage est calculé dans un mode HDR 32-bit (11/10 bits par canal).

3DMark Sky Diver vient tout juste d'être rendu disponible pour la version Windows de 3DMark. Une mise à jour qui est gratuite pour toutes les versions du benchmark, Futuremark expliquant avoir eu recours au sponsoring d'Asus pour la financer.

Par ailleurs, rappelons que 3DMark n'est pas limité au support de Windows x86. Ice Storm est ainsi proposé en version Windows RT, et en OpenGL sous iOS et Android. Ce n'est pas le cas de Cloud Gate et de Fire Strike mais compte tenu de l'évolution rapide des fonctionnalités des GPU intégrés aux SoC des tablettes et autres smartphones, il semble évident que Sky Diver sera un excellent candidat au portage vers OpenGL ES 3.1…

EUs des iGPU Broadwell et Skylake

Publié le 11/06/2014 à 11:48 par
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CPU-World  a dévoilé quelques informations sur le nombre d'Executions Units qui seront intégrées dans Broadwell et dans Skylake.

A l'heure actuelle, les Haswell disposent en fonction de la version de leur iGPU (GT1, GT2 ou GT3) de 10, 20 ou 40 EUs, une hausse significative par rapport à Ivy Bridge qui intégrait 6 et 16 EUs en GT1 et GT2 (contre 6 et 12 sur Sandy Bridge).

Sur Broadwell on aura droit à une hausse de 20% sur les GT2 et GT3 qui passeront alors à 24 et 48 EUs. On ne sait pas s'il en sera de même pour le GT1. Côté Skylake en sus des GT2 et GT3 on devrait voir apparaitre une déclinaison GT4 de l'iGPU intégrant pas moins de 72 EUs, soit une hausse de 50% par rapport au maximum sur Broadwell et 80% par rapport à Haswell !

Ces GT4 resteront accompagnés de 128 Mo d'eDRAM qui font office de cache de niveau 4 pour le CPU et le GPU, ce afin de ne pas être trop limité par la bande passante mémoire même si celle-ci sera en hausse du fait de la DDR4. Skylake intégrera également une fonction dénommée Shared Virtual Memory a priori destinée au partage d'une même zone mémoire système par le CPU et le GPU, ce qui évitera les copies de données inutiles dans le cadre du calcul hétérogène. On notera également qu'il est question sur Skylake d'un support du VP8 et de HEVC/H.265 tant au niveau du décodage que de l'encodage via QuickSync.

A10-7800 et A6-7400K, deux nouveaux Kaveri

Tags : AMD; FM2+; Kaveri;
Publié le 11/06/2014 à 10:42 par
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AMD a référencé sur son site de nouveaux APU Kaveri FM2+. La gamme classique est désormais composée de la sorte :


En sus des A10-7850K et A10-7700K lancés et disponibles depuis janvier et de l'A8-7600 lancé à la même date mais qui n'est pas encore disponible (!), on trouve deux nouvelles références.

On commence par l'A10-7800 qui est une version complète que ce soit au niveau CPU ou GPU. Contrairement au 7850K il ne dispose pas de coefficient multiplicateur CPU débloqué, et les fréquences CPU sont légèrement réduites avec 200 MHz de moins de base et 100 MHz en Turbo.

Pour rappel la fréquence de base est une notion toute relative sur les APU AMD, ainsi en charge mixte CPU et GPU, le CPU voire même le GPU pourront fonctionner à des fréquences inférieures comme nous l'avions notamment montré dans le test de l'A8-7600.

Comme sur ce dernier, l'A10-7800 dispose d'un TDP configurable (cTDP) : il est à 65 watts par défaut mais peut être configuré à 45 watts dans le bios. Les fréquences CPU et GPU seront alors réduites en pratique, que ce soit en charge combinée mais également en charge CPU seule, mais le tableau de spécifications AMD ne donne aucune précise à ce sujet.

L'A6-7400K est pour sa part un APU d'entrée de gamme à 2 cœurs (un module), seule la moitié du cache intégrée physiquement dans le module étant active. Le GPU est également bridé à 4 Compute Unit active soit 256 unités de calculs, mais avec en contrepartie une fréquence légèrement supérieure. On retrouve un cTDP alors que la vitesse DDR3 est limitée au mode DDR3-1866.

Reste à connaitre le prix de ces deux nouveaux modèles ainsi que leur date disponibilité.

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