Les derniers contenus liés aux tags Marvell et Marvell 88SS9187

Dossier : Comparatif SSD : 28 SSD de 480 à 512 Go

Publié le 07/10/2013 à 14:40 par Marc Prieur

Les SSD de 480 à 512 Go se trouvent désormais à 200-300 €, de quoi faire de l'œil à nombre d'entre vous afin de se passer d'un disque dur dans nos PC. Mais lequel choisir ? Voici un comparatif de 28 modèles !

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Plextor annonce (encore) ses SSD M6 et M.2

Publié le 06/09/2013 à 09:38 par Marc Prieur

Plextor profite de l'IFA pour reparler de deux nouvelles gammes de SSD, les M6 et les M.2. Ces SSD avaient déjà été entrevus au Computex mais nous avions omis de vous en parler.


Les Plextor M6 sont les successeurs des M5Pro Xtreme, ils conservent un contrôleur Marvell 88SS9187 et de la mémoire Toshiba MLC 19nm, mais Plextor précise qu'il s'agit cette fois de la "A19", probablement mais sans confirmation celle annoncée par le fondeur en mai dernier. Aucun chiffre de performance n'est annoncé mais celles données à l'occasion du Computex étaient les mêmes que celles des M5Pro Xtreme. Cette fois Plextor se contente de mettre en avant l'épaisseur du SSD de 5mm, contre 7mm pour son prédécesseur, et précise que les performances tout comme le calendrier de sortie ne sont pas finalisés concernant ce SSD...


Plextor travaille également sur de nouveaux SSD au format M.2 qui avait déjà été montré en janvier au CES et qui était à l'époque prévu pour juin. En juin a défaut de sortie Plextor l'avait de nouveau présenté au Computex, chiffres de performances à l'appui. Ces derniers ont depuis un peu évolué (le premier chiffre concerne la lecture, le second l'écriture) :

- 128 Go : 740/330 Mo /s en séquentiel, 95K/75K IOPS en aléatoire
- 256 Go : 740/575 Mo /s en séquentiel, 105K/75K IOPS en aléatoire
- 512 Go : 740/640 Mo /s en séquentiel, 105K/75K IOPS en aléatoire

Pour dépasser les limites du SATA, Plextor utilise la déclinaison PCIe du M.2 ce qui permet au SSD d'exploiter deux lignes PCIe Gen2. Le contrôleur est un Marvell 88SS9183 associé à de la NAND MLC Toggle Toshiba 19nm. Leur sortie est désormais prévue pour le 4è trimestre 2013, avec des longueurs de 60 et 80mm. Reste donc à savoir si ce planning pourra être respecté, sans quoi ces SSD déjà montré au CES 2013 ne seront pas lancés pour le CES 2014 !

Bizarrement Plextor ne mentionne pas dans son communiqué de SSD en TLC. Pourtant le constructeur avait montré un prototype en janvier dernier, avec une disponibilité annoncée pour mi-2013 ! OCZ avait également exprimé à en 2011 puis 2012 son intérêt pour ce type de mémoire, également sans suite. Sachant qu'il était question d'utiliser de la mémoire TLC Toshiba chez Plextor et Micron chez OCZ, on peut se demander si ces puces ne sont tout simplement pas à des niveaux d'endurance et/ou de performance inférieurs aux TLC que Samsung utilise sur ces Samsung 840 et 840 EVO.

Test de 6 SSD SATA 6G 120 et 128 Go

Publié le 20/05/2013 à 11:30 par Marc Prieur

Nous venons de mettre à jour notre comparatif de SSD SATA 6G d'une capacité de 120 à 128 Go avec 6 nouvelles références, ce qui porte le total à 32 ! Voici un rapide descriptif des SSD ajoutés et ce qu'il y a à en retenir :

Corsair Force GS 128 Go


Cette nouvelle déclinaison de SSD à base de SandForce SF-2281 chez Corsair fait cette fois appel à de la mémoire MLC Sandisk 24nm. Cette mémoire permet à ce SSD d'être deux fois plus rapide en écriture que les SandForce combinés à de la mémoire IMFT 25nm avec 303 Mo /s, mais au dépend de la lecture limitée à 372 Mo /s. Le Force GS ne sera toutefois un bon choix pour qui cherche un débit en écriture élevé soutenu, du fait de la perte de performances inhérente au SandForce après avoir utilisé au moins une fois toute la Flash du SSD. Sur cette capacité, le Force GS n'est pas donc plus intéressant que les autres SandForce, bien que ses performances applicatives restent d'un très bon niveau.

Corsair Neutron GTX B 120 Go

Dans sa version B, le Neutron GTX n'utilise plus de la Flash MLC Toshiba 24nm toggle mais de la 19nm. Combiné au contrôleur Link_A_Media Devices LM87800, il est très proche de son prédécesseur et offre globalement de très bonnes performances. L'équilibre final reste par contre plus destiné à un SSD de type serveur, avec notamment une très bonne tenue des performances en écritures aléatoires, que d'un SSD pour PC classique. On lui reproche comme aux autres Neutron des débits séquentiels faibles sur des transferts de petite taille. Garanti 5 ans et un peu plus cher que la moyenne, il mériterait donc une autre cible.

Crucial M500 120 Go

Nous avions déjà testé la version 480 Go du Crucial M500 ici. Il est pour rappel basé sur un Marvell 88SS9187 combiné à de la mémoire MLC IMFT 20nm. Ce sont des dies de 128 Gb qui sont utilisés, avec des pages de 16 Ko, ce qui complique les choses pour le contrôleur. En pratique il s'avère en retrait sur le Crucial M4 dans quasi tous les domaines, ce qui sans en faire un mauvais SSD fait qu'il n'a pas notre préférence d'autant qu'il est amputé de 8 Go d'espace accessible à l'utilisateur afin d'assurer l'intégrité des données et n'est pas moins cher.

OCZ Vertex 3.20 120 Go

Le Vertex 3 passe de la mémoire IMFT 25nm à la 20nm, et OCZ n'a pas répété la même erreur que sur le Vertex 2 lors du passage de la 32 à la 25nm. D'une part, nous avons donc droit à une nouvelle référence, et d'autre part les performances restent comparables, OCZ ayant fait le choix d'utiliser des die 64 Gb comme en 25nm et non pas les die 128 Gb également disponibles en 20nm. Espérons que l'avenir ne réservera pas de mauvaises surprises de ce côté. Il manque seulement au Vertex 3.20 un prix qui profite réellement du passage au 20nm, comme c'est le cas sur le Kingston V300, pour qu'il tire son épingle du jeu.

Sandisk SSD 120 Go

Le SDSSDP-128G de Sandisk constitue l'entrée de gamme de Sandisk. A l'intérieur on trouve un contrôleur maison, le Sandisk SDC1 associé à de la mémoire Sandisk MLC 24nm. Si les débits séquentiels dans les tests synthétiques sont de très bon niveau, ce SSD souffre par contre de performances très basses dans le domaine des accès aléatoires, particulièrement en écriture, ainsi que dans nos tests pratiques d'écriture de fichiers. Son comportement n'est pas sans rappeler celui du Kingston V200 à base de contrôleur JMicron JMF661 qui a depuis été corrigé par une mise à jour du firmware. Au final même si les performances applicatives restent peu éloignées du groupe de tête nous vous conseillons d'éviter ce modèle.

Sandisk Ultra Plus 128 Go

Comme sur l'Extreme qui est doté d'un SandForce SF-2281, Sandisk fait ici appel à un contrôleur tiers ce qui ne semble pas une mauvaise idée à la vue du paragraphe précédent. L'Ultra Plus combine un Marvell 88SS9175, 64 Mo de DRAM et de la Flash Sandisk 19nm Toggle ce qui lui permet d'afficher un très bon niveau global de performances. Sans être au niveau d'un Samsung 840 Pro ou un d'un Plextor M5P, il est ainsi dans le groupe de tête tout en étant parmi les plus abordables, de quoi en faire à un des SSD à privilégier.
> Comparatif SSD 2012-2013 : 32 SSD SATA 6G 120 et 128 Go

Dossier : Comparatif SSD 2012-2013 : 37 SSD SATA 6G 120 et 128 Go

Publié le 13/04/2012 à 14:50 par Marc Prieur

Un SSD, c'est bien, mais lequel ? Il était de mettre face à face les dernières nouveautés avec les anciennes références, c'est désormais chose faite avec ce comparatif de 37 SSD 120 à 128 Go en SATA 6G !

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Une puce Marvell derrière les Indilinx Everest !

Publié le 12/04/2012 à 08:27 par Marc Prieur

AnandTech  dévoile une information assez inattendue concernant les derniers contrôleurs Indilinx Everest 1 et 2. Ces puces, respectivement marquées comme étant des IDX300 et des IDX400 sont d'un point de vue hardware des puces Marvell. L'IDX300 serait un 88SS9174 (que l'on trouve dans les les Corsair Performance Pro, Crucial M4, Intel SSD 510 et Plextor M2/M3) avec une fréquence plus importante, alors que l'IDX400 pourrait être également basé sur une puce Marvell, sans que l'on sache si il s'agit d'un 88SS9174 ou du nouveau 88SS9187.


D'un point de vue purement hardware tous les contrôleurs se ressemblent désormais beaucoup : il s'agit de puces composés d'un CPU ARM, d'un peu de mémoire interne, d'un PHY SATA 6 Gb/s, d'un bus pour une mémoire DRAM externe et capables d'adresser la Flash sur un certain nombre de canaux, généralement 8. Ce qui fait surtout le contrôleur ce n'est en fait pas le hardware mais le software, c'est-à-dire le firmware qui sera exécuté par le CPU ARM.

Le firmware est lui spécifiquement développé par Indilinx et donc exclusif à OCZ, alors qu'il y a également quelques différences du côté de l'implémentation avec des fréquences plus importantes. OCZ n'est toutefois pas le premier à développer des firmware pour la puce Marvell puisque les autres SSD l'utilisant disposent également de firmware très personnalisé, mais qui restent basés sur le software Marvell a priori contrairement à celui d'Indilinx, et offrent des comportements qui ne sont pas aussi proches entre-eux que les SSD en SandForce.

Bien que cela ne remette pas en cause les qualités intrinsèques des Vertex 4, voilà une information intéressante qu'OCZ voulait cacher depuis quelques mois.

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