Gigabyte présentait au Computex deux nouveaux mini-PC qui ont la particularité de viser les joueurs plus ou moins exigeants.

 

 

Le premier baptisé d'un infâme GB-BNi7HG4-950 et surnommé d'un plus agréable BRIX Gaming UHD, est une petite tour à base carrée d'un volume de 2.6L (220x110x110mm). C'est grossièrement un BRIX ou NUC équipé d'une carte graphique au format MXM. Le Core i7 de 6ème génération est ainsi associé à une GeForce GTX 950 (elle reprend les spécifications du modèle desktop).

Il est possible d'y intégrer 2 disques durs au format 2.5" (9.5mm d'épaisseur) ainsi que 2 SSD au format M.2-2280. La connectique externe est plutôt complète avec 2 USB 3.1 (dont 1 de type C), 3 USB 3.0, 3 mini-DP, 1 HDMI, 1 ethernet et des entrées et sorties audio. Ce BRIX Gaming UHD est donc capable de piloter 4 écrans, mais ne sera adapté qu'au jeu en 1080p avec niveau de qualité moyenne, malgré ce que peut laisser entendre son nom.

 

 

Cette fois réellement adapté aux jeux vidéo PC, le GB-XD7B0 embarque une configuration plus musclée avec un Core i7 6700K et une GeForce GTX 970 WF3 OC de la marque. Le volume est évidemment plus important avec +/- 10L (276x384x128mm).

Il est possible d'y intégrer un SSD au format M.2-2280 mais aucun emplacement 2.5 ou 3.5" ne semble avoir été prévu. La connectique est plutôt simplifiée avec des sorties audio classiques, 1 ethernet via Killer E2400, 2 USB 3.1 dont un de type C et 3 USB 3.0. Du wifi 802.11ac est également de la partie. Quant aux sorties vidéo, elles dépendant de la carte graphique, même si une sortie HDMI est présente au niveau de la carte-mère.

Gigabyte envisage de commercialiser des systèmes équipés de GTX 970 et de Core i5 ou de Core i7 et peut-être une version sans CPU ni carte graphique, mais le montage n'étant pas si simple, ce n'est pas encore certain. D'ici à la commercialisation, il serait cependant bienvenu que Gigabyte revoie sa copie pour passer aux GeForce GTX 1070.

 

 

Petite particularité du design, lorsque la température atteint un certain niveau, le dessus du boîtier s'ouvre pour laisser passer un flux d'air plus important. A noter par contre que la prise d'air se faisant par le dessous du boîtier, il n'est pas adapté aux cartes graphique de type blower qui expulseraient l'air chaud exactement là où il ne faut pas.

Toujours présent au Computex avec de nombreuses nouveautés, Lian Li n'a pas dérogé à la règle cette année. Si l'aluminium reste évidemment de la partie, le mode semble passer au verre trempé qui équipe plusieurs nouveautés 2016.

 

 

En commence par le PC-Q37 au format mini-ITX pour la carte-mère et SFX-L pour l'alimentation. Au format plutôt large pour du mini-ITX, ce boîtier est destiné à la mise en avant du design système à travers l'ajout d'éclairages ou encore de kits de watercooling. Un radiateur de 240mm est d'ailleurs supporté.

Ensuite, après le PC-08 qui va d'ailleurs recevoir une nouvelle version blanche, Lian Li prépare l'arrivée imminente du PC-09, à droite, qui sera suivie par celle du PC-10, à gauche, un peu plus tard cet été. La photo ci-dessus représente des versions de ces boîtiers légèrement customisées pour illustrer ce qu'il est possible de faire en profitant des panneaux en verre trempé.

 

 

Le PC-O9 est un boîtier de type double petite tour avec des dimensions de 354x482x465mm. Un premier compartiment est destiné à recevoir la carte-mère (jusqu'au E-ATX), la carte graphique (290 mm), le système de watercooling (360mm à l'avant et sur le dessus) et les décorations éventuelles alors que le second compartiment est en quelque sorte destiné à cacher les disques durs (6x 3.5" + 2x 2.5") et l'alimentation ATX. A noter que si un radiateur de watercooling est placé à l'avant du boîtier il expulsera en fait l'air chaud vers le second compartiment.

Plutôt réussi au niveau esthétique, le PC-O9 sera disponible en version WX, tout noir, et WRX, avec une bande centrale en aluminium rouge. Dans les deux cas, le logo Lian Li sera illuminé par LED et une bande de LED supplémentaire sera fournie, le tout avec un système de contrôle RGB.

 

 

Le PC-O10 est similaire dans l'esprit au PC-09 mais plus compact, principalement au niveau de sa largeur. Il se contente du format ATX pour la carte-mère et de supporter un radiateur de 240mm sur le dessus. Les longues cartes graphiques restent supportées et c'est surtout le compartiment arrière qui change. Nettement aminci, il impose le recours à une alimentation SFX ou SFX-L alors que seuls 4 disques 3.5" sont supportés.

 

 

Lian Li n'oublie pas les énormes tours plus classiques avec le PC-P90, successeur du PC-P80 dont nous avons l'impression que le design balance entre agressivité et sobriété. Une vitre en verre trempé permet de visualiser la vaste intérieur du boîtier dans l'aménagement peut être très flexible. Deux radiateurs de 480mm peuvent être installés ainsi que 12 disques durs 3.5". Bien entendu les plus grandes cartes-mères, cartes graphiques et alimentations pourront y trouver suffisamment de place.

 

 

Après le verre trempé, nous passons au PC-Q22, un petit boîtier d'entrée de gamme que Lian Li explique être dans la lignée du PC-Q17 "ROG", même si son design est nettement plus sobre. Il s'agit d'un boîtier mini-ITX capable d'accueillir une longe carte graphique, un radiateur de 240mm sur le dessus, un disque dur 3.5" et 2 SSD 2.5". Particularité du design, l'alimentation au format SFX prend place à l'avant, en haut du boîtier, avec une orientation prévue pour expulser l'air chaud vers le dessus du boîtier à côté des ventilateurs ou du radiateur de 240mm. Un câble est utilisé pour déporter l'arrivée du courant à l'arrière du boîtier.

Pour accompagner l'arrivée de plusieurs boîtiers qui ont besoin d'une alimentation SFX ou SFX-L, Lian Li a décidé de retenter la commercialisation de ce type d'alimentation avec les PE-550 et PE-750. De type modulaire, ces alimentations SFX-L affichent une certification 80+ Gold pour le modèle 550W et 80+ Platinum pour le modèle 750W.

 

 

Pour terminer, Lian Li avance dans le développement de ses propres kits de watercooling qui sont prévus pour la fin de l'année en versions 240 et 360mm. Ils ont la particularité d'être intégrés dans une cage en aluminium et de ne pas être des kits AIO. Ainsi, la pompe n'est pas intégrée au waterblock, qui est un design propre à Lian Li, et il reviendra à l'utilisateur à mettre en place le liquide.

Noctua n'avait pas fait le déplacement à Taipei uniquement avec quelques ventilateurs. Le fabricant avait également emmené quelques nouveaux radiateurs dont une série de prototypes destinée à mettre en avant ses expérimentations au niveau de la forme des ailettes.

Régulièrement des fabricants de ventirads présentent des modèles équipés d'ailettes au design exotique, censé améliorer l'efficacité. Noctua n'y va pas par quatre chemins et explique sans ambiguïté qu'il s'agit dans la majorité des cas d'un gros baratin. Selon Noctua, derrière ces designs, l'argument de l'efficacité supérieure provient de recherches effectuées pour un cadre industriel avec des vitesses de ventilation très largement supérieures à celles des ventilateurs de nos PC. De 500 à 2000 RPM, l'effet serait au mieux nul et souvent négatif.

Cela ne veut pas dire qu'il n'est pas possible d'innover à ce niveau, simplement qu'il n'y aurait aucune recherche sérieuse avec des ventilateurs adaptés aux PC. Noctua a donc décidé de s'y atteler et présente 4 prototypes :

 

 

De gauche à droite, nous avons 5 approches différentes : ailettes avec décalage (offset), avec rainures obliques, avec lames rondes, avec protubérances et avec alliage cuivre-aluminium. Contrairement à ce que certains designs pourraient laisser penser, Noctua ne se met pas aux rappes à légumes mais essaye de déterminer s'il est possible d'obtenir des gains. Voici quelques explications sur les principes qui se cachent derrière ces designs :

 

 

Noctua rappelle tout d'abord que le problème principal des ailettes aux designs exotiques est que leur efficacité varie suivant la vitesse de ventilation. Pour proposer une solution utile il faut obtenir des gains sur la plage exploitable dans un PC.

Les ailettes avec offset permettent de relancer le transfert de chaleur qui est plus performant au niveau de l'arrivée d'air sur les ailettes. Les rainures, par un effet d'aspiration, peuvent augmenter la vélocité. Les lames rondes et autres protubérances créent des vortex qui ont le potentiel d'améliorer le transfert de chaleur. Et bien entendu le cuivre est un meilleur conducteur thermique. Il est également plus cher que l'aluminium ce qui explique l'intérêt que pourrait avoir un alliage qui serait en quelque sorte en compromis entre ces deux métaux.

Quels sont les résultats de ces expérimentations ? Noctua insiste tout d'abord sur le fait qu'il faut être réaliste, les gains entre 500 et 2000 RPM ne peuvent qu'être limités. Les deux premières approches sont les plus efficaces, avec un gain de +/- 1 °C, tout autre chose étant égale. Les 3 autres n'apportent rien ou sont contreproductives sur une partie de la courbe de ventilation.

Du coup est-ce réellement intéressant d'avoir recours à ce type de design ? Noctua admet hésiter tout en indiquant poursuivre ces recherches pour essayer d'obtenir des résultats plus probants. En attendant, certains produits haut de gamme pourraient déjà en profiter, même si le gain est faible.

 

 

Le premier produit à exploiter ces recherches devrait être un futur radiateur pour Xeon Socket P LGA-3647 (Skylake-EP et Knights Landing) et Opteron Socket SP3 (Zen). Celui-ci reprend le principe des ailettes avec offset et est prévu en versions 3U et 4U. Il intègre une très large base pour s'adapter à la taille des heatspreaders de ces futurs CPU.

Toujours du côté des ventirads, Noctua s'apprête à commercialiser une nouvelle version du NH-L12, son modèle low profile. Le radiateur a été retravaillé de manière à pouvoir accueillir le nouveau A-Series slim de 120mm, autant sur le dessus que sur le dessous.

Noctua a tenu à réaffirmer son engagement à proposer gratuitement des kits de fixation pour les nouveaux sockets en présentant celui destiné à l'AM4. Malgré le ralentissement du marché des ventirads et l'allongement de la durée de vie des plateformes, Noctua estime que cette stratégie reste bénéfique et permet de fidéliser les utilisateurs. Si certains vont en profiter pour préserver un ventirad qui a déjà une dizaine d'année, le fabricant espère que d'autres vont opter pour un nouveau modèle plus performant.

Enfin, Noctua cède à la mode du tuning PC. Une première étape relativement conservative puisqu'il n'est pas question de transformer les ventirads en sapins de Noël équipés de multiples LED, mais simplement de leur ajouter une coque. Des modèles tout blanc et tout noir sont prévus ainsi qu'un modèle noir avec insert coloré. Plusieurs languettes d'aluminium coloré seront fournies pour que l'utilisateur puisque personnaliser son ventirad. Les premiers concernés seront les NH-U12S et NH-D15/S.

Vous l'aurez probablement remarqué dans l'ensemble de nos actualités dédiées aux GeForce GTX 1080 customs, pour de nombreux modèles les spécifications complètes ne sont pas communiquées. Pourquoi ? C'est simple, les fabricants nous ont indiqué être toujours en train de travailler à la détermination des fréquences et autres limites de consommation. Ce serait particulièrement compliqué sur cette nouvelle génération.

Sans spécifications complètes mais face à la forte demande, la plupart des partenaires ont décidé d'annoncer leurs cartes au Computex, un peu plus en avance par rapport à ce qu'ils ont l'habitude de faire à ce niveau d'avancement de leur processus de développement. Certains nous ont même indiqué avoir débuté la commercialisation au niveau des distributeurs, voir les précommandes au niveau des utilisateurs finaux sur certains marchés, alors qu'ils ne savent toujours pas quelles seront les spécifications finales. Dans certains cas ils restent conservateurs en parlant des fréquences de références, dans d'autres ils avancent l'overclocking qu'ils estiment pouvoir atteindre, mais sans avoir pu le valider.

L'ensemble des fabricants que nous avons pu croiser à Taïwan nous ont avancé la même raison pour justifier cette situation : avec les GTX 1080 (et 1070), c'est plus difficile que pour les générations précédentes. Certains nous ont indiqué que la marge d'overclocking reste importante, mais peut varier plus entre échantillons. D'autres expliquent que la marge est plus faible que sur les GTX 900 alors que les attentes des utilisateurs sont élevées. Dans tous les cas, tout le monde semble d'accord pour dire que fixer et valider ces overclockings relève d'un véritable casse-tête.

En cause les plus hautes fréquences à atteindre qui peuvent être plus sensibles aux perturbations, mais avant toute chose c'est la plage plus étendue pour le turbo qui complique la validation. Pour la fréquence maximale, c'est assez simple (ou pas, voir la suite), mais pour les fréquences aux niveaux de tension inférieurs, c'est compliqué. A chaque niveau de tension, le GPU peut évoluer à 2 ou 3 paliers de fréquence et il n'est pas simple de s'assurer que la carte est testée au plus élevé d'entre eux.

Ce n'est pas un hasard si Nvidia a travaillé avec EVGA pour implémenter un overclocking flexible du GPU, personnalisable pour chaque niveau de tension et qui permet de tirer le meilleur en terme de fréquence tout en assurant la stabilité. Le problème est que ses partenaires n'ont pas le droit d'avoir recours à ce mécanisme et doivent se contenter d'un simple offset global.

Par ailleurs, Nvidia ne leur proposerait pas de pouvoir désactiver le nouveau mécanisme de ralentissement de la montée en température qui a été calibré pour les Founders Edition. Comme expliqué dans le test de la GTX 1080, sa fréquence GPU et les niveaux de tension maximums sont progressivement limités dès 37 °C. De quoi éviter à la turbine d'accélérer trop vite. Cela n'a par contre pas ou peu d'intérêt avec certains ventirads capables d'encaisser facilement une forte charge. Le problème est qu'il peut être difficile de tester la stabilité de la carte à sa fréquence maximale pendant un certain temps. C'est également embêtant pour les fabricants qui veulent pouvoir garantir une fréquence turbo réelle minimale dans les spécifications de certains modèles exclusifs.

La plupart des fabricants ne sont évidemment pas satisfaits de cette situation et aimeraient que Nvidia leur fournisse de meilleurs outils et plus de flexibilité pour personnaliser leurs cartes. Aucun n'a par contre l'intention de se plaindre de trop, ces GeForce représentent un marché juteux et les allocations sont actuellement faibles.

Une fois les spécifications des GTX 1080 fixées et avec un peu plus de recul, il devrait être plus simple et rapide de finaliser les spécifications des autres cartes de cette génération.

Galax, qui commercialise ses GeForce sous la marque KFA² en Europe, est également sur le coup en ce qui concerne les GeForce GTX 1080 et 1070 avec de nombreuses variantes en préparation.

 

 

Nous avons tout d'abord la GTX 1080 "tout court" qui est une variante à bas prix avec ventilateur radial ou encore version "cheap" de la Founders Edition. Interrogé sur l'opportunité de proposer une telle solution pour une carte graphique aussi chère que la GTX 1080, par rapport aux autres designs plus performants à base de ventilateurs axiaux, Galax nous a expliqué qu'elle intéresse de nombreux intégrateurs. Elle a par contre peu d'intérêt en dehors de ce cadre.

Nous retrouvons ensuite la GTX 1080 EX OC qui devrait selon le fabricant représenter le plus gros des ventes. Elle proposera un overclocking GPU modeste (1657/1797 MHz, soit +3%) avec un PCB revu, alimenté par des connecteurs 8+6 broches mais avec une limite de consommation inconnue.

Plus haut dans la gamme, nous retrouvons la GTX 1080 Gamer qui passe à un ventirad à 3 ventilateurs et à un plus gros overclocking, encore indéterminé mais sur base du même PCB que la EX OC. Galax mise sur les LED RGB avec un système d'éclairage sur le pourtour des ventilateurs ainsi que derrière la backplate.

Ces 3 variantes seront également proposées pour la GTX 1070.

Galax exposait également ses futures GTX 1080 et 1070 HOF qui arborent une traditionnelle robe blanche, autant pour le ventirad que pour le PCB. Les spécifications n'ont pas encore été définies, mais le fabricant vise au moins 2 GHz pour la fréquence turbo dans la cas de la GTX 1080 HOF.

A noter que les 2 modèles HOF n'exploiteront pas le même PCB :

En haut, le PCB de la GTX 1080 HOF propose 12 phases pour alimenter le GPU et 3 de plus pour sa mémoire. En bas, celui de la GTX 1070 HOF, moins avancé dans son développement, se contente de 8+3 phases.

Ce n'est pas la seule différence. Le dessus du PCB de la GTX 1070 HOF est prévu pour recevoir et alimenter un système de LED. Galax a évité de mettre en place ces circuits sur la GTX 1080 HOF de manière à éviter tout parasitage électronique et pour ainsi privilégier les records d'overclocking. A la place des points de mesures des différentes tensions ont été prévus.