Windows 7 : quelles performances dans les jeux ?

Tags : AMD; Nvidia; Windows;
Publié le 12/10/2009 par
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Conclusion
Après avoir parcouru tous ces chiffres, il apparait évident que Windows 7 ne va pas souffrir d’un démarrage difficile sur le plan des performances vidéoludiques qui sont d’ores et déjà à la hauteur et même plus que cela. Les joueurs n’ont pas de crainte à avoir et pourront migrer directement vers Windows 7. Même si nous ne pouvons pas exclure l’absence de tout problème tel qu’un jeu qui refuserait de se lancer (nous remercierons Securom d’inciter les joueurs et les testeurs au piratage), à notre connaissance les quelques rares cas ont déjà été corrigés.


Tant AMD que Nvidia sont prêts au niveau des pilotes graphiques et ce, en CrossFire et en SLI également. Nous sommes donc à un monde de différence par rapport au lancement de Windows Vista qui a vu Windows XP rester préférable du point de vue des performances pendant très longtemps. Par rapport à l’enthousiasme général envers Windows 7, il aurait été malvenu de laisser une telle situation se reproduire, autant pour AMD et Nvidia que pour Microsoft lui-même qui aurait vu au final son système d’exploitation une nouvelle fois boudé par les joueurs.

Dans ce domaine, Windows 7 profite avant tout d’une gestion plus robuste et plus économe de la mémoire vidéo grâce aux pilotes WDDM 1.1. Dans les jeux et conditions qui saturent la mémoire vidéo des cartes graphiques, il est ainsi capable de tirer son épingle du jeu. Bien entendu, très souvent ces conditions représentent un niveau de performances tel que le jeu est injouable, même en les doublant. Dans quelques cas cependant, cette efficacité de Windows 7 se montre très utile, probablement quand sous Windows Vista la carte graphique est dépassée d’un rien, ce qui suffit à massacrer les performances.

Windows 7 profite également d’un scheduler plus efficace quand il s’agit de jongler avec les threads physiques et logiques sur les CPUs équipés de l’hyperthreading. Malheureusement, il n’est pas capable d’en éviter les effets négatifs dans les cas les plus importants, qui sont probablement liés à une négligence de la part des développeurs, ce qui est un réel problème puisqu’il n’est pas possible de désactiver cette technologie uniquement pour une application. C’est tout ou rien et le choix est souvent difficile. Avec sa généralisation sur les CPUs Intel, il serait temps que les développeurs trouvent une parade à ces problèmes !
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