Comparatif : 7 alimentations à moins de 45 euros

Publié le 23/09/2008 par
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Rendement et Cos Phi
Pour mesurer le rendement des alimentations, la procédure est relativement simple : nous avons d’une part, à l’aide d’un wattmetre, la puissance consommée par l’alimentation, et d’autre part celle délivrée, calculée à partir des tensions (via le voltmètre intégré au chargeur) et de l’intensité (via une pince ampèremétrique) mesurées. Le ratio de ces deux valeurs nous permet d’obtenir le rendement des alimentations, qui est le suivant :


Les mauvaises performances de l’alimentation Heden sautent aux yeux, et on retrouve en avant dernière position la Max In Power du même distributeur. Deux alimentations sortent du lot avec une efficacité supérieure à 80% sur une grande partie de la charge, il s’agit des modèles Antec et Gigabyte.
Nous ne disposons pas d’appareil nous permettant de mesurer le facteur de puissance, qui est le rapport entre la puissance active consommée (en watts) et la puissance active appelée sur le réseau (en voltampères). Notre wattmetre donne toutefois le Cos Phi, soit le décalage entre le courant et la tension. Contrairement au véritable facteur de puissance il ne prend pas en compte la distorsion du courant si le courant consommé n’est pas sinusoïdal, mais il permet déjà de se faire une idée :


Il faut distinguer trois niveaux. D’une part, les alimentations dotées d’une correction du facteur de puissance active, à savoir l’Antec, la Gigabyte et l’Hiper, qui affichent rapidement un Cos Phi de 1. Suivent ensuite les alimentations avec un PFC passif : Cooler Master, Fortron, Max In Power.

Arrive en dernière position l’alimentation Heden qui ne dispose a priori d’aucun mécanisme de correction de puissance ! Ce dernier est pourtant inévitable si l'on veut respecter les normes européennes concernant les harmoniques.

La présence d'harmonique dans le courant consommé par l'alimentation est dommageable pour la qualité du réseau électrique et peu perturber d'autres appareils y étant connectés. De plus, le facteur de puissance faible est également un mauvais point car même si EDF ne facture que la puissance active aux particuliers, il surcharge le réseau électrique puisque le courant appelé sera bien plus grand que nécessaire, la partie non consommée étant renvoyée sur le réseau. De plus, une alimentation avec un faible facteur de puissance déchargera plus vite un onduleur pour une même puissance active.
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