Actualités informatiques du 05-03-2008

ATI vient de publier les Catalyst 8.3 qui fonctionnent avec l'ensemble des GPUs/IGPs de la firme supportant DirectX 9.0, 10 ou 10.1.

Les deux grandes nouveautés sont bien entendu l'introduction des technologies Hybrid Graphics et CrossFireX. Grâce à cette dernière, il est donc désormais possible de combiner la puissance de 3 ou 4 GPUs, et la division graphique d'AMD peut se targuer d'être le premier sur le quad GPU, bien qu'il reste encore beaucoup à faire pour proposer un solution entièrement fonctionnelle.

En effet, si coté hardware, le CrossFireX devrait se montrer assez flexible, en ce qui concerne le software seules les jeux DirectX 9 seront entièrement supportées aujourd'hui, parmi ceux développés avec DirectX 10, seuls quelques titres le sont actuellement, et c'est notamment le cas de Call of Juarez. Quant à ceux qui reposent sur l'OpenGL, il faudra tout simplement faire preuve de patience. Enfin, le CrossFireX n'est possible que sous Windows Vista qui, il est vrai, a déjà soufflé sa première bougie.

De nombreux fabricants de cartes graphiques affichent sur le CeBIT au moins un modèle qui propose une connectique DisplayPort, la norme amenée à remplacer le DVI et le HDMI, son principal avantage par rapport à ce dernier est d'être libre d'utilisation (entendez par là qu'il n'y a pas de licence à payer pour l'exploiter).

Zotac par exemple présentait une GeForce 8800 GT équipée de ce port graphique ainsi que les différents adaptateurs vers le DVI (en dur ou un flexible) et vers le HDMI.

HIS expose sur son stand une carte quelque peu particulière dont le but est de réduire les interférences dans le PC ce qui améliorerait l'expérience de jeu selon le fabricant. Si pendant longtemps nous avons dû constater un manque de cartes additionnelles au format PCI Express 1x, ces ports restant inutilisés, force est de constater que HIS y a trouvé une solution : les remplir avec des cartes qui ne servent à rien !

Une chose est sûre : HIS n'a pas peur du ridicule !

Samsung a lancé hier son deuxième disque dur 2" 1/2 fonctionnant à une vitesse de 7200 tpm, le Spinpoint MP2. Il est doté de deux plateaux et d'une capacité pouvant atteindre les 250 Go contre 200 Go pour le M1 introduit en avril. Certes, on est encore loin des 500 Go atteints par certains disques 2" 1/2 mais ces derniers ne dépassent pas les 5400 tpm.

Son interface est de type SATA-II (3.0 Gbits/s), son cache de 16 Mo et il gère le Native Command Queuing. Destiné au aux portables de type desktop replacement, aux stations de travail et aux serveurs, il devrait offre des performances intéressantes mais aucun chiffre n'a encore été communiqué sur ce point. Pas plus d'ailleurs que sur sa consommation qui risque d'être conséquente. Les premiers exemplaires, réservés aux OEM, seront livrés avant la fin de ce mois.

Le succès que rencontrent actuellement les EEE PC d'ASUSTeK combiné à l'arrivée prochaine des processeurs Atom chez Intel ne pouvait pas manquer de susciter l'engouement des autres fabricants, toujours à la recherche de marchés porteurs. C'est dans ce contexte que Gigabyte expose le M528 au CeBIT.

Seagate vient d’annoncer au CeBIT qu'il allait livrer au cours de ce mois ses premiers disques Cheetah de 6ème génération. Pour rappel, les Cheetah sont les disques professionnels 15 000 tpm 3"1/2 de Seagate qui ont fait leur première apparition début 2000.

Si comme pour le 15K.5, des versions dotées d'une interface Serial Attached SCSI ou Fibre Channel sont prévues, aucune supportant l'Ultra320 SCSI ne semble l'être. Coté capacité, il est question de 145, 300 et 450 Go. Doté de 16 Mo de cache, il offre des performances intéressantes puisque son concepteur annonce un taux de transfert soutenu pouvant aller jusqu'à 164 Mo /s, contre 125 Mo /s pour son prédécesseur.

Coté consommation, Seagate évoque une amélioration de l'ordre de 61% en terme de Watt par Go en idle grâce à la technologie PowerTrim, sans plus de précisions. Enfin, le MTBF est annoncé à 1.6 millions d’heures, mais la garantie reste limitée à 5 ans.

L'arlésienne de ces dernières années n'en est plus une : le clavier Optimus Maximus à base de touches OLED débarquera ce mois-ci en France, dans au moins deux enseignes, au doux prix de 1499 euros pour la version complète. En réalité, la facture peut être plus légère au départ. Le kit de base, un clavier "normal" avec juste la barre Espace de modifiée, est à 369 euros. Puis vous pouvez y ajouter de 1 à 113 touches à 10 euros pièce, soit un prix maximal, kit de base compris, de 1499 euros.
L'autre très bonne nouvelle, c'est que ce clavier Optimus Maximus, testé rapidement sur le stand du distributeur français i-distribution, s'est révélé de bien meilleure facture que sa version 3 touches, testée l'an dernier. La finition est bien plus belle et plus précise, les touches répondent mieux, le contraste dans les images est très supérieure, la lisibilité a été améliorée.