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Zotac a dévoilé la plus petite GeForce GTX 1080 du moment, puisque cette dernière mesure que 21 cm, comme la GTX 1070 déjà annoncée en décembre.

Avec un TDP maximum de 180 W (si l'on met de côté la GeForce GTX Titan X), la génération Pascal se prête mieux à cette recherche de compacité que visent les constructeurs, qui voient en cela un bon moyen d'accéder au marché du mini-PC.

Basée sur le GP104, cette GTX 1080 mini n'en demeure pas moins aussi performante que ses grandes soeurs, conserve les 8 Go de GDDR5X et se paie même le luxe d'aller un peu plus loin que les fréquences préconisées par Nvidia. Elle atteint en effet 1 620 MHz de fréquence de base, et 1 759 MHz en Boost (contre les 1 607 et 1 733 MHz recommandés par le caméléon).

 

 

Pour refroidir cette carte, Zotac a prévu un dissipateur en aluminium qui dépasse du PCB, ce dernier étant encore plus court que la carte en elle-même. A l'aide de ses nombreuses ailettes et de trois caloducs en cuivre de 8 mm, ce système de refroidissement doit, en principe, tenir aux frais les composants de cette mini GTX 1080.

Pour évacuer la chaleur, Zotac a placé sur ce dispositif deux ventilateurs qui partagent le même diamètre (100 mm), mais qui n'en restent pas moins différents. Le premier semble être, d'après nos confrères de TechPowerUp, un modèle tournant à faible régime, certainement prévu pour assurer le refroidissement de la carte dans un relatif silence lorsque celle-ci est peu sollicitée. Le second est orienté performance et doit évacuer la chaleur lorsque le GPU est en charge.

Sachez enfin que cette carte n'est alimentée que par un connecteur 8-pin et qu'elle dispose de trois sorties DisplayPort, d'un port HDMI 2.0b et d'un dernier au format DVI dual-link.

Zotac n'a, pour l'heure, donné aucune date de disponibilité, ni aucun prix.

Razer a dévoilé  au CES un ordinateur portable qui a pour particularité de disposer de trois écrans de 17,3 4K, dont deux se déploient (automatiquement) sur les côtés.

Prévu, selon Razer, pour apporter une expérience immersive aux joueurs, et un espace de travail plus important pour ceux qui voudraient l'utiliser comme outil de productivité, ce portable n'est pas plus épais qu'on portable 17 classique, explique Razer.

Pour alimenter les 11 520 par 2 160 pixels de ces trois écrans, le constructeur a prévu une GeForce GTX 1080 de Nvidia. Et c'est à peu près tout de ce que l'on sait de ce projet.

La date de commercialisation n'est sans doute qu'une lointaine préoccupation chez Razer, et le prix éventuel serait de toutes façons complètement prohibitif. Razer profite du CES pour faire un joli coup de communication, et c'est probablement là l'essentiel pour la marque.

Depuis un peu plus de 2 ans maintenant, Nvidia développe son propre système de streaming de jeux vidéo. Initialement connu sous la marque GRID, avant de devenir GeForce Now, il était jusqu'ici réservé aux tablettes et consoles Shield. Il débarquera bientôt sur PC et Mac.

En proposant dans un premier temps GeForce Now sur les périphériques Shield, Nvidia a pu profiter d'un écosystème plus restreint pour peaufiner sa plateforme de streaming avant de la proposer plus largement aux joueurs. Arrivée à maturité, ses serveurs initialement équipés en GPU Kepler sont en train d'être multipliés et mis à jour pour recevoir des GPU Pascal plus performants et moins gourmands.

Le moment est donc venu pour Nvidia de proposer une variante de GeForce Now sur PC (et sur Mac) via une application client qui permettra l'accès au streaming à partir du cloud, que la machine soit équipée ou pas de GPU Nvidia. Grossièrement il s'agit pour Nvidia de proposer un PC de jeu GeForce GTX à la demande.

Un environnement Windows 10 sera alors accessible en streaming et donnera accès aux plateformes les plus courantes, telles que Steam, Origin ou Uplay. Il suffira de s'y connecter avec son propre compte pour avoir accès à ses jeux ou en acheter de nouveaux, comme avec n'importe quel PC. L'infrastructure mise en place par Nvidia conservera les jeux en cache (tout du moins les plus courants), ce qui permettra une installation très rapide. Nvidia parle d'un objectif de moins d'une minute pour les plus gros jeux.

Les spécifications exactes des systèmes qui seront ainsi mis à disposition n'ont pas encore été communiquées, mais du côté graphique, Nvidia indique qu'il proposera soit une GeForce GTX 1060 (6 Go ? 3 Go ?), soit une GeForce GTX 1080.

L'approche est similaire à ce que propose la start-up française Blade avec le Shadow PC, mais pas identique. D'une part Blade propose sa solution à base de GeForce GTX 1070 à travers un mini-PC et d'autre part offre un espace de stockage dédié de 256 Go. Ce n'est pas le cas de GeForce Now qui est strictement dédié à l'exécution de jeux vidéo, Nvidia proposant un autre service pour les utilisations professionnelles.

Le business model est également différent. Le Shadow PC est proposé à travers un abonnement de 45€ par mois, réduit à 30€ avec un engagement annuel. Du côté de GeForce Now, le tarif aux Etats-Unis sera de 25$ soit pour 20 heures de jeu avec une GeForce GTX 1060, soit pour 10 heures de jeu avec une GeForce GTX 1080, ce qui reviendra donc sensiblement plus cher pour celui qui compte jouer régulièrement en streaming. Du côté de GeForce Now sur Shield, c'est dorénavant une GeForce GTX 1080 qui permettra de profiter des derniers jeux alors que le tarif de l'abonnement reste inchangé à 10€ par mois.

GeForce Now pour PC sera disponible début mars pour un nombre limité d'utilisateurs et uniquement aux Etats-Unis avant d'être proposé plus globalement au printemps. Dès l'ouverture d'un compte, Nvidia proposera alors un essai gratuit de 8 heures en GTX 1060 ou de 4 heures en GTX 1080.

Avec ses différentes plateformes GeForce Now, Nvidia compte toucher un plus grand nombre de joueurs, mais également permettre à ses clients actuels de profiter d'un PC de jeu GeForce lorsqu'ils sont en déplacement par exemple.

Gigabyte vient d'ajouter sur son site deux nouveaux PC BRIX  destinés plus particulièrement aux joueurs, les BRIX Gaming GT. Nous avions entrevus une pré-version de ces modèles au Computex.

 

 

Le boîtier est assez original pour un PC - il n'est pas sans rappeler une certaine console - la base mesure 27.6cm par 12.8cm pour une hauteur de 38.4cm. Le boîtier représente un volume d'environ 10 litres. On retrouvera à l'avant l'interrupteur, les prises micro et casques ainsi que deux ports USB 3.0. A l'arrière, on note trois ports USB 3.0, deux ports USB 3.1 (un Type-A et un Type-C) ainsi qu'une sortie HDMI (branchée sur le processeur).

Le reste des ports se retrouve sous le boîtier (la base est surélevée) et l'on y retrouvera les prises Jack audio, le réseau, tous les ports de la carte vidéo ainsi que le connecteur de l'alimentation (le bloc d'alimentation Flex-ATX est intégré dans le boîtier, même si un port DC 19V pour un bloc externe 135 watts est présent ! Le manuel ne détaille pas son utilité au delà de parler d'un usage "optionnel", peut être pour un fonctionnement sans la carte graphique PCI Express).

A l'intérieur on retrouve une carte mère Z170 sur laquelle Gigabyte place un Core i7 6700K. Le contrôleur Ethernet est un Killer E2400 tandis qu'une carte réseau sans fil Intel 802.11ac/BT est également présente. Le son est piloté par un contrôleur Realtek ALC1150.

Côté stockage on retrouve un slot M.2 sur lequel Gigabyte place un SSD de 240 Go (on ne connaît pas la référence ou le standard utilisé NVMe/AHCI), et deux emplacements pour disques 2.5". L'un d'entre eux accueille un disque dur 7200RPM d'1 To (modèle là aussi non précisé).

Deux modèles différents sont proposés par Gigabyte, le premier inclut une GTX 1070 G1 Gaming du constructeur ainsi que 16 Go de DDR4, le second une GTX 1080 G1 Gaming et 32 Go de DDR4. Notez que la mémoire système est au format SO-DIMM (sur deux slots).

Côté refroidissement, aucun détail n'est donné sur le système utilisé pour le processeur et le système, on sait juste que le flux d'air est dirigé de bas en haut. Une particularité du boîtier est qu'en cas de température élevée, deux caches se soulèvent sur le haut pour laisser passer un flux d'air plus important.

Le manuel sur le site du constructeur est assez maigre, il couvre simplement les possibilités d'évolution du boîtier, décrivant comment changer la mémoire, les disques (M.2 et SATA) ainsi que la carte graphique (le constructeur précise que le boîtier peut accueillir au maximum des cartes de 28cm de long, 4.1cm de haut et 11.4cm de large). Gigabyte ne communique pas encore sur le prix et la disponibilité de ces machines.

Nos confrères de techPowerUp  ont évalué l'impact de la vitesse PCI Express sur une GeForce GTX 1080. Plusieurs vitesses ont été testées en jouant sur le nombre de lignes et la génération du protocole PCIe :

• 16 Go/s (PCIe 3.0 x16)
• 8 Go/s (PCIe 3.0 x8, 2.0 x16)
• 4 Go/s (PCIe 3.0 x4, 2.0 x8, 1.1 x16)
• 2 Go/s (PCIe 2.0 x4, 1.1 x8)
• 1 Go/s (PCIe 1.1 x4)

En moyenne en 1080p le passage de 16 à 8 Go/s n'est pas perceptible, alors qu'à 4 Go on obtient 94 à 96% des performances à 16 Go /s. Ce chiffre tombe à 87% à 2 Go/s et 71% à 1 Go/s.

Le framerate ayant un impact direct sur le trafic PCIe, les écarts sont plus réduits dans les tests en 4K qui sont fait à des cadences inférieures. Comme d'habitude les lignes PCIe issues du chipset sont moins véloces, s'intercalant dans une configuration 4 Go/s (PCIe 3.0 x4) entre les chiffres obtenus via le CPU à 2 et 4 Go/s.

Parmi les jeux qui "souffrent" le plus d'une vitesse PCIe réduite on note Total War Warhammer : à 8, 4, 2 et 1 Go/s on est respectivement à 94-95, 83-85, 68-69 et 49% des performances relevées à 16 Go/s. Ces chiffres sont effectués en mono GPU, mais pour rappel en SLI les échanges entre GPU se font chez Nvidia via le pont dédié.