Actualités informatiques du 22-03-2006

Intel vient de lancer un nouveau Pentium EE cadencé à 3.73 GHz, le 965, contre 3.46 GHz pour l’édition précédente, le Pentium EE 955. Pour atteindre une telle fréquence, Intel utilise le nouveau core C1 du Presler, qui a la particularité de consommer nettement moins.

D’après les relevés de x-bit  un Presler C1 consomment 30 watts de moins qu’un B1, et la température s’en ressent puisque si un B1 à 3.73 GHz atteignait les 83°C on n’est « plus » qu’à 75°C avec un C1, température qui reste toutefois assez élevée et qui révèle que le ventirad Intel est un peu chiche. Côté overclocking, trois de nos confrères on pu atteindre 4.26 GHz, mais TechReport  a atteint 4.53 GHz de manière stable, avec un Zalman CNPS9500 LED.

Comme tous les Extreme Edition, ce processeur sera horriblement cher puisque lancé à 999$ et devrait quasiment être indisponible en France. Si vous tenez absolument à mettre une telle somme dans un processeur, le P-EE 965 se rapproche de l’Athlon 64 FX-60 en terme de consommation comme en terme de performance, l’un ou l’autre étant plus rapide selon les applications.

De notre côté nous attendons plutôt l’arrivée des Pentium D utilisant ce nouveau core afin de démocratiser cette baisse salvatrice de la consommation, d’autant qu’elle se fera en avril et que Intel prévoit une importante baisse des prix ce mois. Serait-ce le chant du cygne du Netburst ?

NVIDIA vient de mettre en ligne la version 84.25 de ses drivers ForceWare. Même si il n’en est pas fait mention dans le Release Note qui fait juste mention de « General compatibility fixes », ces drivers apportent particulièrement des correctifs et améliorations de performances sous le très attendu The Elder Scrolls IV : Oblivion, disponible depuis 2 jours outre atlantique et dans 2 jours en France.

Pour le téléchargement, c’est par ici  !

NVIDIA lance ce jour deux nouvelles GeForce 7, les 7600 GS et 7300 LE. Alors que le 7600 GT est cadencé à 560 MHz pour le GPU et 700 MHz pour la GDDR3 l’accompagnant, le 7600 GS affiche une fréquence unique de 400 MHz dans les deux cas, la mémoire étant de type DDR2. Pour le reste, la puce est strictement identique et dispose donc de 12 pixel pipe, de 5 vertex pipe et de 8 ROPs.

Du côté du 7300 LE, déjà disponible pour les OEM, est désormais lancé sur le marché de la vente au détail. La encore la différence par rapport à son grand frère, le 7300 GS, se situe uniquement au niveau des fréquences qui passent de 550/405 à 450/333 MHz. Côté mémoire il existe des versions 128 Mo et 256 Mo, qui sont en sus dotés du TurboCache pour utiliser une partie de la mémoire centrale comme mémoire système.

On ne connaît pas le positionnement tarifaire du 7300 LE, pour ce qui est du 7600 GS il est positionné selon NVIDIA dans l’intervalle 129-149$. Les cartes 7600 GS disposeront du connecteur SLI dédié et la carte de référence est dôtée d’un refroidissement fanless.

Comme tous les mois ou presque, nous vous proposons un nouveau comparatif d'écrans. Sauf que cette fois c'est un comparo un peu rétro : nous nous intéressons aux derniers écrans à tube du marché. Les LCD présentent-ils vraiment un progrès par rapport à eux, ou la majorité d'utilisateurs qui cèdent aux joies du plat subit-elle la loi de la mode, du design, de la pénurie de composants pour les tubes aussi ?
Les CRT sont-ils aussi bons que certains graphistes et joueurs le disent ? Que valent les derniers modèles sortis ? Réponse avec les écrans Iiyama, Philips et ViewSonic.

> Le Der des Der : comparatif CRT

En octobre dernier, Havok annonçait son Havok FX, un moteur physique pour les jeux vidéo ayant la particularité d’utiliser le GPU pour ces calculs.

NVIDIA et Havok ont annoncé qu’une démonstration du Havok FX aurait lieu lors de la Game Developer Conference qui se déroule actuellement à San José. Havok FX est déjà disponible en pré version auprès de développeurs tels que Flagship Studios qui travaille actuellement sur le jeu Hellgate : London, et devrait être finalisé cet été.

Il faut noter que si NVIDIA collabore activement avec Havok pour le développement de Havok FX, ce moteur sera compatible avec toutes les cartes Shader Model 3.0, soit les GeForce 6, GeForce 7 et ATI X1x00. Havok indique d’ailleurs disposer de cartes d’ATI et de NVIDIA pour ses tests, et précise également que le Havok FX est capable de tirer partie du SLI. Il n’est par contre pas fait mention d’un fonctionnement sur CrossFire pour le moment.

Il faut préciser que le Havok FX gérera toute la gestion physique liée à l’environnement afin d’en augmenter la complexité visuelle, mais que tout ce qui est partie intimement lié au gameplay restera géré par le CPU.

Pour rappel Ageia propose de son côté de prendre en charge les calculs physique au travers d’une puce additionnelle et dédiée, le PhysX, qui devrait être disponible cet été. Ce dernier offrira à priori une puissance de traitement supérieure pour ce type de calculs et sera capable de gérer une gamme plus large d’effet, le tout sans impacter les performances graphiques.

L’impact sur les performances graphiques est un point important du Havok FX et est problématique : si le GPU n’est que peu sollicité, la différence graphique risque de ne pas convaincre les joueurs, et si le GPU est trop sollicité, le framerate risque d’être fortement impacté. Faudra-t-il alors acheter une autre carte graphique pour soulager la première dans le cadre d’un SLI ? D’un point de vue économique on se retrouverait donc au même point qu’avec le Physx, si ce n’est qu’au contraire de la carte Physx cette seconde carte pourrait être utilisée pour améliorer les performances graphiques dans d’autres cas. Mais à terme, si Havok FX est un succès, et si les jeux l’utilisent massivement pour des calculs physique importants, cette seconde carte ne deviendrait-elle pas en quelque sorte une carte exclusivement dédiée aux calculs physiques, perdant de fait son avantage par rapport au PhysX ?

Reste que si le PhysX devrait offrir des possibilités plus importante, Havok FX a pour lui une large base de possesseurs de cartes graphiques Shader Model 3.0, un argument de taille en sa faveur lorsque les développeurs devront choisir entre l’une ou l’autre de ces technologies. Car au delà de l’aspect technique, c’est bien le nombre de titre supportés qui fera ou non le succès de ces nouveaux moteurs physiques ...