TRIM avec les pilotes AMD & Marvell AHCI !

Tags : AMD; Marvell; TRIM;
Publié le 11/01/2011 à 14:34 par
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Nous l’avons déjà expliqué à plusieurs reprises, la commande TRIM est importante puisqu’elle permet d’éviter une dégradation des performances du SSD au fur et à mesure de son utilisation.

Seule cette commande permet en effet au système d’indiquer au SSD qu’il contient des données qui ne correspondent désormais plus à un fichier, ce qui permet au SSD de considérer comme libre cet espace et d’optimiser leur utilisation future.

Si Windows 7 supporte nativement la commande TRIM, il faut toutefois que ce soit également le cas de tous les éléments de la chaine de stockage, y compris le SSD bien entendu mais aussi le pilote du contrôleur IDE ou AHCI auquel ce dernier est connecté.

C’est bien entendu le cas des pilotes IDE et AHCI Microsoft génériques, qui sont installés de base, mais aussi des pilotes Intel Rapid Storage Technology depuis leur version 9.6. Toutefois, il y a encore quelques mois les pilotes AMD et Marvell AHCI ne passaient pas la commande TRIM au SSD, ce qui n’est pas dramatique puisque l’on pouvait toujours utiliser les pilotes Microsoft, mais dommageable puisque les drivers spécifiques apportent généralement un petit gain de performances.


Nous avons donc voulu voir si les dernières versions des pilotes AMD et Marvell étaient désormais compatibles TRIM, la communication de l’un ou de l’autre sur les pilotes AHCI étant des plus sommaires. Nous avons donc testé les dernières versions en date, à savoir :

- Les pilotes AHCI Marvell 1.0.0.1051 datés du 22/11/2010
- Les pilotes AHCI AMD 1.2.1.275 datés du 11/11/2010

Les pilotes Marvell peuvent être téléchargés depuis diverses sources depuis fin décembre, comme ici chez ASRock , alors qu’il faut se rendre sur cette page du site AMD  pour trouver les pilotes AMD qui sont officiellement nommés 10.12 et qui sont disponibles depuis la mi-décembre.


Quid du support du TRIM dans ces pilotes ? Et bien il fonctionne ! Nous avons en effet pu vérifier son bon fonctionnement à la fois avec des SSD Indilinx et SandForce, que ce soit en "usant" le SSD puis en vérifiant si les performances originelles sont retrouvées après un formatage rapide, ou bien simplement en vérifiant la disparition des données d’un fichier effacé en lisant directement les informations contenues sur le SSD à l’aide de WinHEX.

CES 2011: cartes-mères Intel chez Sapphire

Publié le 11/01/2011 à 08:42 par
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Cela fait déjà quelques années que Sapphire essaye d’intégrer le petit monde des fabricants de cartes-mères. Malheureusement, en étant limité à la plateforme AMD qui ne représente pas un marché énorme, il est difficile pour un nouveau venu de se faire une place au milieu des géants du secteur.

Sapphire a pourtant mis en place des moyens très importants, débauché des spécialistes chez la concurrence et entamé de nombreux projets. Avec les retards successifs de nombreuses plateformes AMD (Fusion, Bulldozer), Sapphire s’est retrouvé avec des ressources inutilisées et a décidé d’en consacrer une partie au développement de cartes-mères destinées à la plateforme Intel, soit au concurrent de son partenaire de toujours. C’est d’ailleurs pour cette raison que Sapphire a posé un embargo jusque la fin du CES sur ces nouveaux produits, pour ménager AMD en insistant uniquement sur Fusion durant le salon.

Dans l’immédiat, ce sont deux modèles que s’apprête à lancer Sapphire. Tout d’abord la Pure Black X58, une carte-mère destinée à la plateforme LGA1366 et qui supporte l’USB 3.0, le Bluetooth et le CrossFire X jusqu’à 4 cartes, mais sans support du SLI, les relations pour le moins éloignées avec Nvidia n’ayant pas permis à Sapphire d’en obtenir une licence (des hacks permettent cependant de contourner simplement cette limitation) :


Ensuite, la Pure Black P67 destinée aux CPUs Sandy Bridge. Par rapport au modèle X58, Sapphire a cette fois contourné le problème de la licence SLI en faisant appel à une puce Lucid, qui permet également de connecter 3 ports graphiques au CPU :


Avec une gamme de cartes-mères qui va s’enrichir et son poids au niveau des cartes graphiques, Sapphire compte bien faire le forcing pour obtenir une disponibilité aussi large que possible pour ces nouveaux produits.

CES 2011: l’année Tegra pour Nvidia ?

Tags : Nvidia; Tegra; Tegra 2;
Publié le 11/01/2011 à 06:24 par
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2011 devrait être une année très importante pour Nvidia avec l’arrivée annoncée, enfin, de nombreux produits basés sur une puce Tegra 2 qui englobe un GPU Nvidia et deux cores ARM Cortex A9 cadencés à 1 GHz. Depuis le rachat de PortalPlayer en 2006 et l’annonce de l’Apex 2500 en 2008 (qui deviendra Tegra 1), Nvidia n’a pas ménagé ses efforts pour percer dans le monde des MIDs (Mobile Internet Devices), sans grand succès cependant. Il faut dire que la concurrence y est rude, avec par exemple Qualcomm et Texas Instruments, et que les cycles de développements sont relativement longs au niveau des smartphones. Ceux-ci demandent également une maîtrise parfaite de la consommation, ce qui a pu poser problème avant que Tegra ne soit pleinement optimisé dans ce sens. Des fabricants hésitants et la longue gestation des tablettes n’ont bien entendu pas aidé.


Annoncé il y a tout juste un an, lors du CES 2010, Tegra 2 occupait la majeure partie du stand de Nvidia, sous de nombreuses formes. Nvidia a tout d’abord gagné de marchés importants avec plusieurs fabricants de voiture tels qu’Audi, BMW et Tesla, qui vont architecturer leur système multimédia, voire même des tableaux de bords virtuels, autour du SoC Tegra 2.

Ensuite, les projets de tablettes Tegra 2 se multiplient. Difficile de dire s’ils se concrétiseront tous, l’industrie étant toujours en train de tester le marché, mais quoi qu’il en soit, la plupart des projets actuels basés sur Honeycomb (Android 3.0), optimisé pour les tablettes, reposent sur du Tegra 2 puisqu’il s’agit de la plateforme de référence pour laquelle a opté Google. L’inverse est également vrai, ce qui explique que ces tablettes tardent à arriver.


L’Asus EeePad Transformer.

Dans l’état actuel des choses, nous avons cependant pu observer tout et n’importe quoi sur le CES avec des modèles bien finis (EeePad Transformer, Motorola Xoom) mais également avec d’autres à l’interface extrêmement lente et des écrans de piètre qualité. Il s’agit là d’un point déterminant dans le succès et l’intérêt d’une tablette, or de nombreux fabricants ont du mal à avoir accès à des écrans de bonne qualité (contraste, luminosité, angle de vision), ce qui condamne de nombreux designs à l’échec.


Avec une sortie HDMI, les smartphones Tegra 2 peuvent faire office de media center plutôt efficace avec la plupart des formats vidéos.

Enfin, des smartphones Tegra 2 pointent le bout de leur nez chez LG (Optimus 2x) et chez Motorola (Atrix 4x et Droid Bionic). Notre brève prise en main a été plutôt concluante, Tegra 2 faisant partie de ces SoCs qui réduisent encore d’un cran la distance qui sépare les smartphones des PCs. Ces smartphones profitent également de l’expertise de Nvidia dans le jeu vidéo, que ce soit au niveau technologique ou des relations avec les développeurs pour pouvoir se transformer en consoles de jeu relativement performantes. Reste à voir si des smartphones haut de gamme pourront arriver à toucher un public qui sera sensible à cet argument et si l’autonomie sera suffisante. Une question à laquelle Nvidia évite de répondre en se retranchant derrière le fait qu’il s’agit là d’une caractéristique liée aux choix du fabricant (batterie, écran…).

Intel payera 1.5 milliards de $ à Nvidia

Tags : Intel; Nvidia;
Publié le 11/01/2011 à 01:41 par
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Intel et Nvidia viennent d’annoncer être parvenus à un accord dans le conflit qui les oppose. Après avoir assaini quelque peu les finances d’AMD avec un versement de 1.25 milliards de dollars, c’est finalement 1.5 milliards de dollars qui seront versés en 6 tranches annuelles à Nvidia !


De son côté, Nvidia abandonne bien entendu toutes les poursuites entamées contre Intel. Pour rappel, Nvidia reprochait entre autres à Intel d’avoir rompu l’accord de licence croisé en lui refusant l’accès au bus DMI de ses derniers CPUs, ce qui a eu pour conséquence de mettre fin prématurément à ses activités chipsets. Des activités que Nvidia n’entend cependant pas relancer, bien qu’un nouvel accord de licence croisé ait été signé au passage, prolongeant l’actuel jusqu’en 2017.

Ce nouvel accord ne donne toujours pas à Nvidia une licence lui permettant de mettre au point un CPU x86, mais Jen-Hsun Huang, son CEO, a dernièrement insisté clairement sur le fait que cela ne faisait pas partie de ses objectifs. Au CES, Nvidia a précisé développer une nouvelle architecture de CPU ARM qui visera les hautes performances... un projet qui peut maintenant être vu comme sponsorisé par Intel !

AMD se sépare de son CEO

Tag : AMD;
Publié le 11/01/2011 à 01:13 par
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AMD nous annonce que Dirk Meyer, son CEO, a présenté sa démission, en commun accord avec son conseil d’administration. En d’autres termes, ses résultats n’ont pas convaincu et le conseil d’administration a pris la décision de revoir la direction de la compagnie. Dirk Meyer a eu la dure tâche de stabiliser AMD, de faire aboutir les actions en justice contre Intel et de gérer la séparation d’AMD dont les usines appartiennent désormais à GlobalFoundries. Il n’est cependant pas parvenu à rendre AMD profitable et le conseil d’administration estime que du sang neuf est nécessaire pour y parvenir.


Dirk Meyer au CES.

Une décision qui a probablement été prise durant le dernier trimestre de 2010 mais dont l’annonce a été repoussée à la fin du CES pour ne pas faire de l’ombre au lancement des premiers APU Fusion. Dirk Meyer était d’ailleurs présent sur le salon, sans laisser transparaître une démission imminente, se félicitant de voir enfin se concrétiser le long développement des APUs.

AMD a mis en place en comité chargé de trouver au plus vite son futur CEO. Dans l’immédiat, c’est Thomas Seifert, actuel CFO, qui assurera la transition. Espérons pour AMD que cette période d’incertitude sera de courte durée et n’aura pas d’impact négatif sur l’exécution des projets en cours, très importants pour l’avenir de la société.

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