Computex: De nouveaux ventilateurs chez Noctua

Publié le 07/06/2012 à 20:13 par
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Le spécialiste du refroidissement ne présente pas que des prototypes de radiateurs CPU, mais dévoile également une nouvelle famille de ventilateurs : les A-Series.


Ils reprennent plusieurs innovations introduites pour le NF-F12 telle que la présence d'escaliers en entrée du ventilateur pour augmenter la quantité d'air aspirée, et en introduisent une nouvelle dénommée canal d'accélération du flux d'air. Une évolution qui consiste à canaliser le mouvement de l'air sur les pales via une structure gravée sur celles-ci :



Noctua présenté également une évolution du NF-S12 qui ajoute des protubérances sur les pales destinées à optimiser le flux d'air en évitant des turbulences indésirables, ce qui est assez souvent le cas selon Noctua pour ce type de ventilateurs dont les pales ont un angle d'attaque élevé.


Lorsqu'ils sont soumis à une résistance importante, par exemple parce qu'ils sont précédés d'un filtre à poussières assez dense, la vitesse de l'air en sortie est réduite, malgré la presse initialement élevée. Un ralentissement qui induit des turbulences. Les protubérances ajoutées sur le pales permettent de donner un coup d'accélérateur à l'air à l'approche de la sortie de manière à réduire ce phénomène.


A gauche : le nouveau NF-S12. A droite un prototype avec réduction active du bruit.


Beaucoup plus innovant, Noctua présente également un prototype de l'un de ses projets en cours : un ventilateur avec réduction active du bruit. Développé sur base d'une technologie de RotoSub il consiste à générer un bruit supplémentaire qui va venir annuler celui émis naturellement par le ventilateur. Et la démonstration de Noctua est plutôt convaincante !

La réduction du bruit se fait en général dans des environnements parfaitement délimités tels que des écouteurs, qui permettent de contrôler précisément l'interaction entre l'onde sonore originale et son signal inverse. Dans le cas d'un ventilateur, c'est beaucoup plus compliqué d'une part parce que la position de l'utilisateur n'est pas déterminée et d'autre part parce que le signal sonore émis par un ventilateur en mouvement affiche une structure hélicoïdale très complexe.


La solution consiste à faire en sorte que le ventilateur génère lui-même le signal inverse et que celui-ci prenne place automatiquement aux côtés de l'onde sonore originale. C'est ce que permet de faire la technologie de RotoSub implémentée par Noctua. De petits aimants sont placés dans les pales du ventilateur et une bobine présente dans son encadrement permet d'exercer à la demande une force sur ceux-ci. De quoi attirer et relâcher légèrement les pales d'une manière contrôlée pour générer le signal inverse nécessaire à la réduction active du bruit.


A terme et sur base d'un NF-F12, Noctua compte pouvoir limiter les nuisances sonores au niveau d'un ventilateur 1500 RPM pour un modèle qui tourne en réalité à 2500 RPM. Si un prototype est déjà fonctionnel, sa fabrication en série reste complexe, la précision nécessaire étant très importante. Noctua doit par ailleurs encore travailler à l'intégration du micro et du contrôleur ainsi qu'à l'algorithme autonome qu'il utilisera pour générer dynamiquement le signal inverse. Des efforts qui demanderont encore 12 à 18 mois de travail pour une commercialisation qui devrait intervenir à la fin de 2013.


Pour terminer, Noctua fait la démonstration de variantes industrielles de certains de ses ventilateurs qui ont été prévus pour des applications spécifiques avec une résistance à l'eau ou aux poussières grâce à un rotor isolé par un type de silicone. Noctua indique avoir atteint le standard IP66 pour une protection totale contre les poussières et les jets d'eau et poursuivre le développement d'une part pour atteindre le standard IP67 qui garantit également le bon fonctionnement en immersion jusqu'à 10m ainsi et d'autre part pour pouvoir offrir une protection contre les jets d'huile et d'acide.

Computex: Seasonic développe ses gammes P et G

Publié le 07/06/2012 à 19:06 par
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Avec des ventes supérieures aux prévisions pour les premiers modèles de la gamme P certifiée 80+ Platinum, et ce malgré une tarification très élevée, Seasonic a fort logiquement décidé de poursuivre sa déclinaison dans les mois qui viennent. Un modèle Platinum-520 fanless ouvrira le bal, suivi progressivement par des modèles 660W, 760W et 1200W qui viendront compléter les actuels 860W et 1000W.


Seasonic nous a par ailleurs confirmé que la gamme G était enfin en cours de finalisation. Pour rappel, celle-ci est destinée à prendre place entre les M12II et la gamme X. Elles offrent ainsi la certification 80+ Gold de la seconde, mais perdent leur fonctionnement semi-fanless et se contentent de la configuration semi-modulaire des premières. Un dernier point qui ne concernera que les modèles 650W, 550W et 450W, la 360W n'étant pas modulaire du tout, ce qui n'aurait pas eu de sens compte tenu de son nombre limité de connecteurs.


Seasonic s'attend à ce que cette gamme G attaque en partie la gamme X qui représente actuellement le plus gros de ses ventes. Une gamme X qui évoluera également d'ici quelques temps…

Le fabricant nous précise être en train de finaliser de nouveaux câbles, qui seront plats pour permettre une organisation plus facile dans un boîtier. Ceux-ci devraient être prêts pour l'arrivée de la Platinum-520 fanless et équiper l'ensemble de la gamme P, en dehors des modèles 860W et 1000W déjà disponibles.

Sur le plan de la tarification, à puissance égale par rapport à la gamme X, comptez 20€ de plus pour la gamme P et 20€ de moins pour la gamme G.

Computex: Concours de phases : Asus vs Gigabyte

Publié le 07/06/2012 à 18:32 par
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Asus et Gigabyte ont visiblement décidé de jouer à celui qui a la plus grosse, ou plutôt à celui qui en a le plus… de phases. Pour rappel, dans le contexte d'un étage d'alimentation, une phase est un circuit destiné à délivrer le courant électrique à un composant. Multiplier le nombre de phases permet de réduire le stress qu'elles endurent, notamment leur échauffement, et d'améliorer leur durée de vie ainsi que la qualité du signal qu'elles génèrent. Reste que selon les composants qui forment une phase, elle dispose de propriétés différentes et une seule phase de qualité peut en réalité être supérieure à deux phases de moins bonne qualité.


Ce Computex commençait très bien sur ce point avec une démonstration chez Gigabyte qui met en avant l'utilisation de composants de qualité pour les phases de l'étage d'alimentation du CPU. Dans l'exemple proposé, 6 phases basiques affichent des températures comprises entre 93.1 et 92.6 °C, 8 de ces phases descendent entre 90.8 et 78.2 °C et 6 phases de qualité supérieure tombent entre 57.8 et 56.8 °C. La morale de l'histoire ? Au lieu de multiplier le nombre de phases, il faut en augmenter la qualité.


Dans le cas des cartes-mères Ultra Durable 5, Gigabyte a décidé d'opter pour des puces de haut niveau qui intègrent plusieurs des composants nécessaires à une phase d'alimentation : 3 MOSFET et leur driver. D'autres solutions similaires ou intermédiaires existent également, et la plupart des fabricants migrent depuis quelques temps vers un niveau de qualité supérieur.

Fini la course ridicule au nombre de phases le plus élevé ? Ce n'est pas pour autant le cas, l'en n'empêchant pas l'autre… bien au contraire puisque ces composants plus évolués sont plus compacts, de quoi pouvoir en placer plus sur une même surface !

D'une manière quelque peu surréaliste après la première démonstration, Gigabyte présente ainsi une GA-Z77X-UP7 équipée de pas moins de 32 de ces phases ! Pour cela, 16 d'entre elles doivent prendre place à l'arrière de la carte-mère. Difficile bien entendu d'imaginer qu'un tel système soit réellement utile.


La GA-Z77X-UP7 de Gigabyte et 16 de ses 32 phases.


Asus a cependant bien l'intention de ne pas se laisser faire et répond à Gigabyte avec la Z77 Wolverine équipée de… 40 phases similaires à celles exploitées par son concurrent qui perd donc cette bataille… en attendant un prochain round ?


La Z77 Wolverine d'Asus avec 20 phases au recto et 20 de plus au verso.

Il est clairement improbable que l'ensemble de ces designs permettent à autant de phases de délivrer leur puissance maximale, quand bien même un CPU serait capable de l'encaisser. C'est donc totalement inutile sur ce point. Quant à la réduction de la charge effective par phase, au-delà d'un certain point les gains sont plus que faibles… d'autant plus que les phases placées à l'arrière des cartes-mères seront logiquement moins bien refroidies.

Novachips NVS3600A, Flash sur 10 canaux

Tags : Biwin; Novachips;
Publié le 07/06/2012 à 14:53 par
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Nous étions passés à côté mais dans le monde des SSD en perpétuelle évolution la marque Biwin a annoncé fin mai le NuvoDrive NX. Ce SSD se distingue par l'utilisation d'un nouveau contrôleur, le Novachips NVS3600A "Bugatti", qui a la particularité de gérer la Flash sur 10 canaux, une première pour un contrôleur SSD SATA 6G.


En SATA 3G, Intel utilisait déjà 10 canaux sur ses premiers contrôleurs, mais depuis du fait de l'augmentation de la vitesse des interfaces Flash (ONFI, toggle Mode) les fabricants ont réduit la voilure et ne dépassent pas les 8 canaux ce qui suffit pour saturer l'interface SATA 6G en lecture. L'utilisation de 10 canaux permet du coup au NuvoDrive NX de saturer l'interface SATA 6G en écriture avec 520 Mo /s, probablement sur la version 300 Go et pas sur les versions 160 et 80 Go même si ce n'est pas précisé.

Destiné aux professionnels, le NuvoDrive NX est actuellement en cours d'échantillonage et sera disponible au cours de ce trimestre. Reste maintenant à savoir si ce nouveau contrôleur NVS3600A débarquera dans des SSD plus grand public !

Computex: La GTX 680 SOC de Gigabyte en approche

Publié le 07/06/2012 à 07:45 par
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Gigabyte a pu nous confirmer que sa GeForce GTX 680 SOC ou Super OverClock était maintenant en cours de finalisation et devrait débarquer d'ici quelques semaines. Cette carte a la particularité d'exploiter un système de refroidissement inhabituel. Dénommé Windforce 5x, il fait appel à 5 petits ventilateurs PWM de 40mm placés sur la tranche de la carte et qui aspirent l'air à travers un énorme radiateur.


Pour y disperser la chaleur, Gigabyte n'a pas fait les choses à moitié : une énorme chambre à vapeur et 5 caloducs de 6mm de diamètre sont de la partie. Un connecteur permet par ailleurs de relier le système de refroidissement à l'un des connecteurs pour ventilateur d'une carte-mère de manière à pouvoir le contrôler via celle-ci. Gigabyte nous indique qu'il est possible d'éteindre complètement l'ensemble des ventilateurs lorsque la carte est au repos, le bloc de refroidissement étant suffisamment costaud.

Nous sommes bien entendu impatients de pouvoir tester ce système de refroidissement original et d'observer son comportement sur le plan des nuisances sonores une fois en charge !

Computex: Cartes-mères MSI MPower: OC garanti ?

Publié le 07/06/2012 à 06:31 par
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Quelque peu en perte de vitesse par rapport à Asus et Gigabyte sur le segment des cartes-mères haut de gamme, MSI a décidé de rectifier le tir. Il faut dire que le fabricant a probablement souffert d'avoir misé sur le mauvais cheval avec Lucid et sa gamme Big Bang Fuzion qui est finalement tombée à l'eau.

Pour redynamiser quelque peu ses gammes et tenter de jouer des coudes au milieu de la concurrence, MSI entend attaquer le haut de gamme par le bas, c'est-à-dire essayer de proposer des produits au rapport qualité prix imbattable. Ce sera la tâche des membres MPower de la famille Big Bang qui par rapport aux modèles classiques se situeront entre les GD65 et les GD80 tout en visant le segment "enthousiastes".

Les cartes-mères MPower se distingueront par un code couleur similaire à celui des dernières cartes graphiques Lightning de la marque : PCB mat et radiateur orange / jaune. Elles intégreront par ailleurs une connectivité complète avec du Bluetooth et du wifi. Tout ce qui alourdirait trop la note finale sera par contre laissé de côté tels qu'un contrôleur Thunderbolt ou des switchs PCI Express 3.0.

Particularité intéressante, MSI entend communiquer sur le fait que toute panne de la carte survenant lors d'un overclocking "classique" (sans modification des cartes-mères pour utilisation de refroidissements extrêmes tels que le LN2), sera pris en charge par la garantie. Dans les faits c'est en général le cas puisque le fabricant ou le revendeur peut difficilement savoir si la carte était ou pas overclockée au moment de la panne, mais il est rare qu'un fabricant communique ouvertement sur ce point.

Deux cartes sont prévues dans un premier temps. Tout d'abord un modèle basé sur le chipset X79 Express et fort logiquement dénommé X79 MPower. Celle-ci propose 8 slots DIMM et 5 ports PCI Express au format 16x mais dont certains sont limités à 8 lignes ou au PCI Express 2.0. Au niveau de la connectique, plusieurs contrôleurs permettent le support de 6 connecteurs USB 3.0 (dont 4 à l'arrière de la carte) et de 6 ports SATA 6 Gbps. Concernant l'étage d'alimentation, il s'agit d'un design de type 9+2 plus costaud que sur la X79A-GD65 qui se contente d'un design 5+2.


La seconde carte est probablement la plus intéressante pour MSI : la X77 MPower. Il s'agit d'une évolution de la Z77A-GD65, que nous avions testée ici. Elle se distingue principalement par un étage d'alimentation plus costaud qui passe de 12 à 16 phases ainsi que par l'abandon des connecteurs DVI et VGA au profit d'un connecteur DisplayPort qui complète le HDMI qui reste présent.


Les ports PCI Express 3.0 restent organisés de la même manière et peuvent fournir soit 1*16x, soit 2*8x, soit 1*8x + 2*4x. Pour alimenter ceux-ci, MSI a ajouté un connecteur PCI Express 6 broches qui pourra être utile pour des systèmes équipés de 3 cartes graphiques gourmandes. Enfin le nombre de ports USB 3.0 passe de 4 à 6, dont 4 en façade arrière. Cette Z77 MPower devrait être disponible cet été pour une tarification relativement agressive de 190€.

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