Actualités informatiques du 26-06-2012

Hynix semble vouloir prendre de l'ampleur sur le marché du SSD puisqu'après avoir lancé sous sa propre marque un SSD à base de SandForce, le fabricant de mémoire vient de racheter Link_A_Media (LAMD) pour 248 millions de $.

Peu connue du grand public, cette société spécialisée dans les SoC pour disques durs et SSD a récemment fait parler d'elle avec son nouveau contrôleur pour SSD LM87800 qui sera utilisé par les Corsair Neutron et Neutron GTX annoncés au Computex.

Hynix rejoint donc Samsung dans le cercle très fermé des sociétés pouvant maitriser tous les aspects d'un SSD, alors qu'Intel l'a quitté après s'être désengagé partiellement d'IMFT (Flash) et utilisé des contrôleurs tiers (Marvell puis SandForce).

Seagate et DensBits viennent d'annoncer un accord stratégique visant à développer des SSD à bas coût et hautes performances à la fois pour les marchés grands publics et entreprises. Seagate a au passage fait un investissement d'une valeur non communiquée au sein de DensBits.

Comme Anobit racheté fin 2011 par Apple, DensBits est une startup qui se targue d'avoir trouvé une solution miracle pour allonger la durée de vie des mémoires Flash NAND MLC (2 bits par cellule) et TLC (trois bits par cellules). Sous la dénomination Memory Modem  on trouve un algorithme d'ECC évolué et un DSP qui permettraient d'avoir de la TCL 2Xnm atteignant 8000 cycles d'écritures et de la MLC à 2Xnm 80 000 cycles d'écriture, soit un facteur de x2 et x20 environ par rapport à de la MLC 2Xnm classique. De quoi permettre d'utiliser la TLC, 30% moins chère que la MLC à capacité égale, dans des SSD grands publics, et la MLC, 50% moins onéreuse que la SLC, dans les SSD professionnels.

Seagate compte notamment utiliser cette technologie Memory Modem au sein de SSD grands publics utilisant de la Flash TLC gravée en 1Xnm et de SSD entreprise en MLC 1Xnm.