Comparatif : 10 Nas 2 et 3 disques

Publié le 11/06/2008 par
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Et justement, la présence d’un service de téléchargement sur les Nas est devenue quasiment systématique aujourd’hui, puisque seuls Iomega et Lacie font l’impasse dessus. En revanche, les différents services n’ont pas grand-chose à voir entre eux, à la fois en termes de protocoles gérés que d’options de téléchargement disponibles.

Les plus complets gèrent trois protocoles (FTP, HTTP, Bittorrent), et disposent au minimum d’un planificateur de téléchargement (la nuit uniquement, par exemple), ainsi que d’un limiteur de bande passante. Et concernant Bittorrent, on exigera également la possibilité de personnaliser le port utilisé, tout comme l’opportunité de régler les options de partage (seed).

Ces prestations minimales sont loin, mais alors très loin, d’être systématiquement disponibles ! Nous avons récapitulé les fonctions proposées par chacun dans le tableau suivant :


Chez D-Link, l’option proposée est une sorte d’hybride entre la fonction de téléchargement et celle de sauvegarde… on ne s’étonnera donc pas de l’absence de prise en charge de Bittorrent.

Thermaltake a eu la bonne idée d’utiliser un logiciel de téléchargement Open Source bien connu : MLDonkey. Bonne idée car celui-ci dispose d’une richesse fonctionnelle similaire à celle d’un client Bittorent classique, sous réserve de l’utiliser en tandem avec une interface graphique (GUI) telle que Sancho  (ou à moins d’être expert en ligne de commande !).

Enfin, signalons que Raidsonic propose une fonction d’enregistrement direct des radios MP3, tandis que Zyxel offre, avec la fonction Broadcatching, de télécharger automatiquement les fichiers Bittorents présents dans certains flux RSS.
Possibilités d’extensions
Bien sûr, l’idéal serait encore d’installer les applications de votre choix sur le Nas : après tout il ne s’agit que d’un Linux ! Certains constructeurs sont d’ailleurs bien conscients que cette possibilité répond à une réelle demande des utilisateurs avancés, et leur permettent ainsi d’ajouter leurs propres applications :
– soit en ouvrant l’accès Telnet/SSH (ligne de commande) au système d’exploitation. C’est le cas de Freecom, Qnap, Raidsonic et de Synology (via un patch dédié à télécharger pour celui-ci) ;
– soit, plus rare, en fournissant un environnement d’exécution pour l’ajout d’application. C’est le cas de Thecus avec son gestionnaire de modules ! Les extensions disponibles sont recensées sur ce site  ;
– parfois, enfin, les utilisateurs se débrouillent eux-mêmes pour activer l’accès Telnet/SSH : le site Nas-Central  recense la plupart des manipulations connues aujourd’hui.

Evidemment, une connaissance basique de Linux et de ses mécanismes est exigée pour tirer partie de ces possibilités, tandis que le constructeur ne fourni plus ensuite aucune assistance (et c’est bien logique !).

Mais si vous disposez des compétences requises, alors c’est évidemment le moyen idéal de palier les carences fonctionnelles des applications (serveur FTP indigent, protocole de téléchargement non pris en charge…) ou même l’absence pure et simple de certaines fonctions (service Rsync, serveur Web/MySQL…). Tout en gardant à l’esprit qu’en termes de performances, vous serez vite limités par le processeur et la mémoire de la machine…
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