Comparatif : 10 Nas 2 et 3 disques

Publié le 11/06/2008 par
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Protocoles d’accès
Pour l’accès aux données sur le réseau local, les Nas proposent tous – au minimum – la prise en charge du protocole CIFS/SMB, géré en natif par Windows pour la connexion aux volumes réseau, mais aussi par Linux ou MacOS.

Une bonne moitié gère également les transferts en NFS, un protocole issu de l’univers Unix. En pratique, cela servira notamment pour utiliser le Nas avec certains lecteurs multimédia réseau (comme la série des Tvix, par exemple), capables de se connecter directement à des partages NFS et d’en lire les fichiers. Certains gèrent également le SMB (ceux de famille NMT – Network Media Tank –, notamment), mais il semble que les performances soient alors meilleures en NFS, surtout sur les précédentes générations de Tivx.

Les modèles testés gérant le NFS sont le Iomega, le Qnap, le Raidsonic, le Synology et le Thermaltake. Notez que pour Synology, l’activation du NFS demande de se connecter en Telnet/SSH, de lancer manuellement le service, puis d’éditer à la main le fichier de configuration des partages… On a connu plus convivial, surtout pour un constructeur qui ne cesse de chanter les louanges – par ailleurs mérités – de son interface utilisateur.

Pour l’accès distant aux fichiers, on dispose toujours d’un service FTP – que l’on aura aussi intérêt à utiliser en local, les performances étant parfois meilleures qu’en CIFS/SMB – mais aussi parfois d’un service HTTP. Dans ce cas, on navigue sur le volume via une interface Web, avec possibilité de télécharger des fichiers, d’en uploader, de les déplacer, les renommer, etc. Evidemment, ce n’est pas en accès libre, et il faut s’identifier avec un compte utilisateur valide, disposant des permissions d’accès adéquates.

Le service d’accès HTTP est disponible sur la majorité des modèles, sauf ceux de D-Link, Iomega, Raidsonic et Thermaltake. Si le niveau de sécurité par identification ne vous convient pas, sachez que Freecom, Qnap, Synology et Thecus proposent également un cryptage des transferts en HTTPS, ainsi qu’en FTP SSL/TLS (sauf pour Thecus qui se limite au HTTPS).

Enfin, ces mêmes modèles, rejoins par celui de D-Link, favoriseront également les connexions distantes en gérant les services d’IP dynamique les plus courants.




Retrouvez dans le tableau ci-dessous un récapitulatif des options disponibles sur chaque serveur FTP.

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