Comparatif : 6 cartes mères nForce2

Publié le 30/01/2003 par
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Chaintech 7NJS ZENITH

Avant la carte, c´est la boîte de la 7NJS de Chaintech qui attire toute l´attention. Cette dernière est en effet deux fois plus haute que les boites de cartes mères habituelles ... et pour cause ! Le bundle est tout simplement fantastique!

Au niveau des nappes tout d´abord, Chaintech livre avec la cartes 3 nappes rondes : deux IDE et une Floppy. Vient s´ajouter à cela deux câbles Serial ATA, 1 carte FireWire au format ACR, un premier bracket avec entrée et sortie optique, un second bracket avec deux sorties analogiques venant se rajouter à la première intégrée directement sur la carte et le C-Box2. Le C-Box2 est en fait un rack qui vient se placer en façade et qui dispose d´une prise FireWire, de 4 prises USB 2.0, d´une sortie audio analogique, d´une entrée micro et d´un affichage digital d´erreur au boot (qui affiche ensuite la T° CPU). Fin du fin ... Chaintech propose également un porte clef à son effigie. Certes, on aurait préféré un adaptateur ATA vers SATA, mais personne n´est parfait.


Ce bundle ultra complet ne doit toutefois pas faire oublier le plus important, à savoir la carte. Arborant un flashy design jaune et noir, c´est celle qui exploite le moins de fonctionnalités du nForce2-ST. En effet, comme sur toutes les cartes exception faite de l´ASUSTeK le réseau 3Com n´est pas intégré, mais Chaintech a également fait le choix de se passer des services de l´APU pour lui préférer une puce CMedia CMI8738. Ce choix, justifié par la connectique audio et le C-Box2 déjà développé pour cette puce est dommageable pour la carte car le CMedia reste en deçà de l´APU du nForce2.

L´encodage Dolby Digital n´est pas géré, le décodage se fait pour sa part en software via PowerDVD par exemple. Le nombre de voix 3D est également moins important puisqu´il passe de 64 à ... 16. En pratique, le C-Media s´avère également plus gourmand en ressources processeurs comme vous le verrez plus loin dans notre article.

Comme chez ABIT, le refroidissement du nForce2 SPP se fait de manière active, mais le ventilateur à l´avantage d´être peu bruyant (et il peut toujours être débranché au cas où). Le bloc d´alimentation processeur est assez basique, puisque composé de 4 MOSFETs comme chez ASUS. Ces derniers, fabriqués par Fairchild, chauffent toutefois beaucoup puisqu´en charge maximale la Chaintech a atteint le plus haute température de ce comparatif. Le connecteur d´alimentation ATX de la carte se trouve d´ailleurs au niveau de ce bloc d´alimentation et est donc assez proche du CPU, ce qui ne facilite pas la ventilation de la tour.

L´emplacement du Socket A est assez aéré et il permettra l´installation de radiateurs tels qu´un Alpha PAL8045, d´autant qu´il dispose des 4 trous nécessaires à sa fixation. L´espacement entre l´AGP et le premier PCI est par contre assez réduit, tout comme celui entre l´AGP et les DIMM, ces derniers étant assez proches vous utilisez une carte AGP assez longue. On regrettera également la position du connecteur Floppy, qui se trouve tout en bas de la carte, ce qui est certes moins gênant lorsqu´on utilise des nappes rondes telles que celles fournies par Chaintech.

Côté Serial ATA, le Silicon Image SIL3112 des cartes ABIT et ASUSTeK laisse sa place à un Promise PCD20376, qui à l´avantage de gérer en sus de deux connecteurs S-ATA 150 un port ATA-133. Certes, ce dernier ne peut accueillir qu´un seul disque dur en master, mais il permet d´économiser l´achat d´un adaptateur ATA vers S-ATA si l´on veut faire du RAID.



Le bios de la Chaintech 7NJS, qui peut être flashé via l´AWDFlash intégré en appuyant sur ALT+F2 au boot, propose grosso modo les mêmes options que ceux de ces confrères, à savoir la gestion du coefficient multiplicateur, le réglage de diverses tensions (AGP / DDR / CPU) où encore le FSB. Si Chaintech n´a pas été très généreux en ce qui concerne le FSB qui ne peut dépasser les 200 MHz (pas de 1 MHz entre 100 et 200), ce n´est pas le cas pour les tensions puisqu´elles peuvent atteindre 2.15V, 3.2V et 2.0V pour le CPU, la DDR et l´AGP.


Pour finir, la partie logicielle comprend un utilitaire de monitoring, Digidoc, ainsi que le Value Pack 2002 (Norton AntiVirus, Adobe ActiveShare, Acrobat Reader, Acrobat eBook Reader, Imagemore et AutoSave).
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