8 SSD abordables de 32 à 64 Go

Publié le 24/09/2010 par
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Débits séquentiels
Pour ces débits, nous utilisons IOMeter. Ce logiciel très flexible permet entre autre de travailler soit avec des données standard utilisées par la plupart des benchs et qui sont facilement compressibles (des séries de 0 ou de 1), soit avec des données aléatoires qui ne sont pas compressibles. Dans le premier cas, le DuraWrite de SandForce peut s’exprimer, et pas dans le second ou il devra écrire et relire bit à bit ou presque les informations. Les tests en donnés aléatoires sont marqués comme "/R" dans les graphiques. En pratique, les fichiers imposant que l’on doit manipuler sur un support de stockage sont déjà compressés (JPEG, DIVX, AVC, etc) et c’est donc plutôt le débit avec des données aléatoires qui est le plus réaliste.


Si les SSD de petite capacité s’en sortent bien en lecture, avec des débits allant de 125 Mo /s pour l’Onyx 32 Go à 266 Mo /s pour le Crucial C300 64 Go, le test en écriture est plus délicat. L’écriture a toujours été plus lente sur la Flash, et le fait d’utiliser des contrôleurs avec moins de canaux et/ou des mémoires Flash moins denses à un impact très visible sur l’écriture.

Si les SandForce de Corsair et OCZ font illusion avec des données fortement compressibles, quand ce n’est pas le cas le débit retombe à 70 Mo /s sur les versions 40 Go et 93,6 Mo /s en 60 Go. Pire, on tombe à 74 Mo /s sur le Crucial C300 64 Go, moins de 65 Mo /s sur les Onyx et même 41,9 Mo /s sur le X40-V d’Intel ! En fait seul le M225 64 Go, combinant un contrôleur Indilinx et de l’ancienne mémoire Samsung 43nm, garde un débit correct.

Nous tenons toutefois à indiquer que ces chiffres, s’ils sont bas, ne sont pas pour autant dramatiques : sur un support de stockage aussi petit, vous ne bougerez pas souvent des fichiers volumineux, si bien que l’écriture séquentielle ne devrait pas limiter. Il faut noter par ailleurs qu’en SATA 6 Gbits, le C300 64 Go dépasse comme ses grands frères 128 et 256 Go les 300 Mo /s. Qui dit SATA 6 Gbits dit toutefois contrôleur Marvell, et donc pilotes Microsoft uniquement pour bénéficier du TRIM, une association qui est moins performante que du SATA 3 Gbits avec les pilotes Intel dans les autres domaines, et donc pas forcément à privilégier.


On reste sur les accès séquentiels, mais cette fois avec des petits blocs de 4 Ko. Ceci va stresser un maximum le contrôleur au niveau de ces entrées / sorties. Le plus rapide en lecture est ici le X25-V 40 Go, alors qu’en écriture en dehors des SandForce avec des données compressible c’est le vieil M225 qui tire son épingle du jeu. On note que l’Agility 2 est ici bien moins rapide que le Corsair F40 : c’est en fait lié à une limitation à 10 000 IOPS sur le firmware de l’Agility 2 qui n’est pas présente sur le F40 qui peut monter jusqu’à 50 000 IOPS, comme c’est le cas sur le Vertex 2.
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