Comparatif : 11 ultra compacts

Publié le 06/07/2005 par
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Conclusion
Pour commencer, malgré des commentaires parfois très critiques dans les pages précédentes, aucun appareil n’est foncièrement mauvais, indigne d’être acheté. Certains ont moins d’atouts que d’autres, voir ils ont de grosses faiblesses mais tous produisent des images susceptibles d’être imprimées.


Entre les onze, pas de chance, notre préférence va clairement au plus cher, le FX8 de Panasonic. C’est le seul du lot équipé d’un stabilisateur optique, une fonction inédite introduite sur le précédent FX7 et que le FX8 est toujours le seul à proposer. Ce stabilisateur est d’une efficacité extrêmement appréciable lors des prises de vue en intérieur, quand on souhaite couper le flash pour récupérer des couleurs plus naturelles. C’est un énorme avantage.

Trois boîtiers, sans stabilisateur mais un peu plus abordables, s´en sont également très bien sortis : le Canon Ixus 50 (325 € env.), le Fujifilm Finepix Z1 (370 € env.) et le Kodak EasyShare V550 (400 € env). Pour faire simple, l’appareil Canon est un excellent produit doué en tout, capable entre autre des plus belles photos macro. Le Z1 et le V550, un peu plus chers, se sont révélés un peu plus doués que l’Ixus 50 pour le rendu des couleurs en intérieur (la balance automatique des blancs est plus efficace). Le Z1 est également le plus rapide de tous, et le V550 le plus doué en vidéo (c’est le seul à rendre le zoom optique actif dans ce mode).

Si on regarde un peu plus loin

Très à la mode, ce produits auront sans doute une durée de vie limitée, dans le sens où d’habitude la durée de vie d’un appareil photo est d’environ 10 ans. Je m’apprête à émettre une hypothèse qui va en heurter certains. Ames sensibles, fermez les yeux : les téléphones photo vont tuer les appareils ultra plats. En effet, leur cible est la même : disponibilité, capture d’image rapide, séquences vidéo, compacité, résistance, design... Pour l’heure, ce qui les freine c’est la piètre qualité des photos produites. C’est risible. Mais déjà certains produits sortent du lot. Par exemple, le Sony Ericsson K750i  produit des images de 2 mégapixels correctes, comparables à celles des produits d’entrée de gamme disponibles il y a deux ans. Le mode vidéo reste exécrable mais qu’importe, une nouvelle voie se dessine pour la capture d’images.

Sony Ericsson K750i
Kodak ES-V550

Bon, je reconnais qu’il y a encore de la marge avant que les téléphones ne mangent les appareils photo. Mais un jour viendra...
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