Comparatif : 11 ultra compacts

Publié le 06/07/2005 par
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Vitesse
C’est un point jamais mis en avant dans les caractéristiques. Et pourtant, à nos yeux, il est essentiel. Au départ vous serez sans doute très conciliant. On n’est jamais bien dur avec son dernier achat. La problème de la vitesse arrive sur le long terme, quand on commence à en avoir marre de rater des photos parce que l’appareil a mis trop de temps à s’allumer, qu’il est resté bloqué trop longtemps entre deux photos, etc.


D’emblée deux catégories se créent. Il y a celle sous les 1,6 secondes à la mise sous tension, et les autres, à plus de 2 secondes. Les 3,4 secondes de l’Olympus FE-5500 sont carrément problématiques. Là, on ne sait pas si l’appareil était lent dès le départ ou s’il l’est devenu une fois qu’Olympus a décidé que l’objectif tournerait sur lui-même en même temps qu’il se déplie. Ce mouvement est joli, ok, mais il ne sert à rien.


Le temps entre deux photos est celui pendant lequel, hors mode rafale, en mode JPEG haute définition, l’appareil empêche qu’on prenne une nouvelle vue à la suite d’une premier shoot. La première photo s’enregistre en mémoire. Aucun de ces compact ne bénéficient des mémoires tampon disponibles sur les reflex et c’est bien dommage. A moins d’activer le mode rafale, on ne peut pas enchaîner les clichés. On a donc tout intérêt à ce que ce temps soit court.

Encore une fois, il y a ceux sous les deux secondes, et ceux au dessus. Les résultats sont encore moins homogènes qu’au précédent test mais les classements globalement se confirment. On a d’un côté en tête Fujifilm, talonné par Canon et Sony. Les derniers sont, comme avant, les deux Acer et l’Olympus, ce trio étant complété cette fois par le Casio S500 et le Konica Minolta X60. Le S500 donne l’impression d’être rapide, on peut effectuer une nouvelle mise au point une seconde à peine après avoir capturé un premier cliché, mais on ne peut en fait pas déclancher tant que la petite diode d’activité verte clignote. Ce qui bloque l’utilisateur pendant au mieux 4 secondes, et ça peut être encore plus long !


L’autofocus est l’un des points sur lesquels les appareils ont fortement progressé. Cette amélioration a suivi celle de la latence au déclenchement. Véritablement problématique il y a encore deux ans, cette latence est devenue très courte. Pas nulle, juste trop courte pour être mesurée précisément et sans erreur ; sauf cas exceptionnel mais cela ne concerne aucun des appareils présents.

Pour en revenir à la mise au point, elle aussi s’est considérablement accélérée. Les compacts à la réussir en moins d’une seconde sont de plus en plus nombreux. Bien sur, il la faut le plus rapide possible. Ajoutez le temps trouvé à la mise sous tension avec celui-ci pour vous rendre compte de ce que vous devrez patienter avant de prendre une première photo. Cela va de 1,6 secondes (bravo au FujiFilm Z1) à 4,5 secondes sur le FE-5500 d’Olympus. Le temps qu’on prenne une seule photo sur l’Olympus, on en a déjà pris 3 sur le Fuji.


Ce dernier test porte sur une mise au point effectée sur une scène éclaire d’une simple bougie. Comme c’est écrit, on est en « basse lumière ». ce contexte plus rare vous est rapporté pour information, mais nous n’en avons pas tenu compte dans le calcul de la note de vitesse.


Un seul appareil est très rapide, le Z1 de Fujifilm. Deux autres affichent des performances tout à fait honorables : les Canon Ixus 50 et Sony T7. Les autres sont de lents à très lent (Olympus FE-5500).
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