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Western demande un arbitrage face à Toshiba

Publié le 15/05/2017 à 17:40 par Marc Prieur

Western Digital vient d'annoncer que plusieurs de ses filiales SanDisk venaient de demander l'arbitrage de la chambre internationale dans un litige l'opposant à Toshiba. Depuis quelques mois Toshiba cherche en effet à revendre tout ou partie de son activité mémoire suite à ses déboires financiers du côté du nucléaire américain qui ont entraîné une perte nette de 8,6 milliards d'euros pour le dernier exercice fiscal.

Avant d'initier la vente qu'il souhaite consentir au plus offrant, Toshiba a transféré les parts de ces filiales côté mémoire au sein d'une nouvelle entité, Toshiba Memory. Seul problème du côté de la flash Toshiba n'est pas seul mais collabore depuis 17 ans avec SanDisk au travers de joint-ventures. Selon le groupe WD, l'accord de joint-venture n'autorise pas le transfert des parts, ni bien sur leur revente, sans le consentement de SanDisk.

D'un côté ou de l'autre, c'est la survie de ces deux entreprises qui se joue. Toshiba a besoin de se renflouer rapidement, alors que Western Digital qui a racheté SanDisk à bon compte en 2015 ne peut se permettre de ne plus avoir un pied côté flash.

La NAND 3D 64 couches arrive aussi chez WD

Publié le 07/02/2017 à 17:44 par Frédéric Cuvelier

En juillet dernier, Western Digital évoquait l'arrivée d'un die de 512 Gb de NAND 3D 64 couches en TLC. Le constructeur confirme ses dires, puisque la production d'échantillons a débuté.

Western Digital et Toshiba, via la joint-venture Flash Forward, sont donc les premiers à mettre en production un tel die, alors même que la concurrence s'active en la matière : Micron a tout récemment annoncé prendre la même direction, tout comme Samsung.

C'est toujours la structure de type BiCS (Bit Cost Scalable) qui est de mise, et après les 48 couches en 2015, Western Digital/Toshiba était parvenu à une première réussite en 64 couches sur un die de 256 Gb en juillet dernier.

Le constructeur a décidé de passer directement à une densité de données plus importante encore avec ce die de 512 Gb, qui devrait passer en production de masse au cours du second semestre de cette année dans l'usine de Yokkaichi au Japon, usine qu'elle partage avec Toshiba.

Toshiba cherche bien un investisseur pour sa mémoire

Publié le 27/01/2017 à 16:01 par Frédéric Cuvelier

Comme nous l'évoquions récemment, Toshiba est bel et bien à la recherche d'un investisseur capable de prendre une participation à hauteur de 20 à 30% dans une nouvelle entité consacrée à son activité autour des semi-conducteurs.

Le constructeur japonais l'a confirmé ce matin lors d'une conférence de presse au cours de laquelle le PDG du groupe, Satoshi Tsunakawa, a indiqué vouloir "donner plus de force à cette activité clé".

Toshiba ne semble en effet plus avoir les moyens d'assurer seul le développement dans ce domaine où les investissements nécessaires sont d'importance, à l'heure de la NAND 3D, d'une concurrence accrue sur ce secteur et d'une demande de plus en plus importante.

Après le scandale financier qui a secoué le groupe en 2015 et un coûteux investissement dans le secteur du nucléaire américain, Toshiba n'est plus en odeur de sainteté auprès des agences de notations, et peine à obtenir de l'argent frais pour financer son activité. Toshiba va donc chercher les fonds ailleurs.

Le directeur général adjoint chargé du marché "stockage de données" a ainsi précisé "étudier les offres". Pour l'heure, le quotidien Nikkei croît savoir que quatre fonds d'investissement prépareraient les leurs : les américains Silver Lake, Bain Capital, Kohlberg Kravis Roberts (KKR), ainsi que le britannique Permira.

Toujours d'après le journal, Canon et Micron seraient aussi intéressés, tandis que Western Digital, partenaire industriel de Toshiba depuis le rachat de SanDisk, semble être un candidat naturel. Sans compter la piste qui mène à SK Hynix...

Une assemblée générale d'actionnaires se tiendra en mars pour se prononcer sur le sujet. Elle devra faire vite : Toshiba espère obtenir cet argent avant la clôture de son exercice, fin mars.

Toshiba va devoir partager son activité NAND

Publié le 20/01/2017 à 14:06 par Frédéric Cuvelier / source: Reuters

En pleine tourmente financière, Toshiba se voit contraint de trouver des investisseurs pour sa filiale semi-conducteurs. Un véritable casse-tête pour le constructeur japonais, qui souhaite conserver une participation majoritaire tout en concluant un accord au plus vite.

Après le scandale concernant la manipulation des comptes en 2015, les fonds propres de Toshiba se sont vus réduits à "seulement" trois milliards d'euros. Confortable pour beaucoup d'entreprises, mais insuffisant pour le géant japonais, au moment où la dépréciation d'actifs de ses activités nucléaires américaines est susceptible de d'atteindre les 4, voire les 5,6 milliards d'euros, ce chiffre variant selon les sources.

Toshiba, qui ne souhaite pas avoir un actif net négatif au moment de la clôture de son exercice fin mars, souhaite donc remplir les caisses avec l'un de ses actifs les mieux valorisés, à savoir sa filiale semi-conducteurs.

Le fond d'investissement Silver Lake se serait montré intéressé, tout comme Canon. Toshiba a également sollicité l'établissement public Development Bank of Japan, mais pourrait avoir aussi contacté Western Digital, société avec laquelle le constructeur japonais collabore déjà au travers de la joint-venture Flash Forward pour la production de mémoire NAND. Cela serait une occasion pour Western Digital de franchir un nouveau cap dans la transition vers la NAND qu'il a déjà largement amorcé avec le rachat de SanDisk... qui l'a aussi beaucoup endetté.

Si cette piste semble sérieuse, elle se heurte au timing de Toshiba : un tel accord nécessiterait de nombreuses autorisations, ce qui n'arrange pas les affaires du japonais.

Les fonds d'investissements pourraient intervenir plus rapidement, mais ne seraient intéressés que par une prise de participation au moins égale à 33%, afin de disposer d'un droit de veto au sein du conseil d'administration. Toshiba, de son côté, souhaite conserver la gouvernance de sa filiale et ne serait pas prêt à faire ce sacrifice.

Un vrai casse-tête pour le constructeur japonais, situation qui devrait toutefois trouver une issue rapidement, compte tenu du timing serré de Toshiba.

Western Digital présente son Black PCIe SSD

Publié le 05/01/2017 à 10:56 par Frédéric Cuvelier

Western Digital a profité du CES pour annoncer sa nouvelle gamme de SSD, les WD Black. Deux modèles au format M2-2280 connecté en PCIe Gen3 x4 qui profite naturellement de l'interface NVMe.

Après des WD Green et Blue qui n'étaient que des mises à jour modestes de SSD SanDisk déjà sur le marché depuis longtemps, la firme présente aujourd'hui un nouveau modèle (en version 512 et 256 Go) qui ne vient clairement pas révolutionner le marché.

En effet, les débits offerts ici sont assez loin de ceux des meilleurs modèles du marché. Le WD Black ne dépasse pas les 2 050 Mo/s en lecture séquentielle, et les 800 Mo/s (et même 700 Mo/s pour la version 256 Go) en écriture. En comparaison, le 960 Pro de Samsung atteint respectivement 3,2 Go/s et 1,2 Go/s en lecture et écriture, respectivement (et même 1,9 Go/s grâce au TurboWrite).

Même constat sur les opérations aléatoires : là où le 960 Pro affiche 330 000 IOPS (lecture et écriture), il faut se contenter ici de 170 000 et 134 000 IOPS, au maximum.

Western Digital se prive-t-il des artifices dont a pu user SanDisk (comme la plupart des constructeurs) pour améliorer les performances ? Difficile de le dire, puisque la marque reste muette sur le contrôleur ou les puces de mémoire utilisées (même si l'on peut supposer l'usage du Marvell 88SS1093 et de la NAND TLC 15 nm de SanDisk).

Autre déception concernant l'endurance annoncée de ces SSD : là où un Samsung 960 Pro affiche 400 TBW, le WD Black se limite à 160 TBW (et même 80 TBW pour le modèle 256 Go).

Enfin, Western Digital précise que ses SSD disposent d'un système évitant la surchauffe des puces, indiquant que la température maximale de fonctionnement se situe autour des 70°C, ce qui semble plus faible que d'autres M.2. Comme souvent avec les SSD M.2 en cas de charge soutenue et continue les performances pourront donc baisser afin de rester sous cette valeur.

Seules véritables satisfactions, une garantie 5 ans mais surtout un prix particulièrement agressif : Western Digital compte en effet commercialiser au milieu du mois prochain ces SSD pour 110 et 200 dollars, pour les modèle 256 et 512 Go, respectivement.

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