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Nouvelle version du SanDisk Ultra II
De nouvelles versions du SanDisk Ultra II, lancé en septembre 2014 et testé dans ce comparatif, commencent à apparaître en boutique outre-rhin :
- SanDisk Ultra II 1To - SDSSDHII-1T00-G25
- SanDisk Ultra II 500Go - SDSSDHII-500G-G25
- SanDisk Ultra II 250Go - SDSSDHII-250G-G25
Premier changement, les capacités évoluent puisqu'elles étaient précédemment de 960, 480 et 240 Go. SanDisk a probablement fait quelques concessions sur l'overprovisionning et/ou sur sa gestion de la parité pour y parvenir. Les débits annoncés sont de 545 et 525 Mo/s en lecture et écriture, contre 550 et 500 Mo/s sur les versions précédentes, comme souvent le chiffre découle d'un Turbo temporaire.
Nos confrères de Computerbase notent que ces débits sont très proches du SSD WD Blue , basé lui-même sur le SSD OEM SanDisk X400 lancé l'an dernier (WD ayant pour rappel racheté SanDisk). Il est très probable que ces 3 gammes partagent en fait la même base avec un contrôleur Marvell 88SS1074 et de la NAND TLC 15nm au lieu d'un Marvell 88SS9189 de NAND TLC 19nm sur les premiers Ultra II. Le contrôleur passe ainsi de 8 à 4 canaux, ce qui pourrait avoir un impact sur le débit en écriture soutenu qui n'est malheureusement jamais communiqué par SanDisk.
+7 SSD dans le comparo : 850 EVO, BX100, MX200, etc.
Notre comparatif de SSD SATA 6G d'une capacité de 480 à 512 Go a été mis à jour avec 7 nouveaux modèles, ce qui porte le total à 28. Voici un rapide descriptif des SSD ajoutés et ce qu'il faut en retenir :
Crucial MX200
Après le succès du MX100, Crucial lance un MX200 qui est en fait très proche de ce dernier. On retrouve le même contrôleur Marvell et la même Flash MLC 16nm, mais la capacité disponible baisse un peu au profit de la Flash en réserve et sur les versions 120/250 Go on trouve un mécanisme visant à accélérer les écritures sur la moitié de l'espace disponible. Au passage le prix augmente par rapport au MX100 mais la garantie reste à 3 ans, ce qui rend ce SSD peu intéressant.
Crucial BX100
L'entrée de gamme Crucial est désormais constituée d'un BX100 couplant la MLC 16nm avec un contrôleur Silicon Motion SM2246EN qui nous avait déjà convaincus sur le Corsair Force LX. Sans surprise cette fois les performances sont dans la moyenne haute et le positionnement tarifaire agressif du BX100 fait qu'il rentre dans notre top 2 du moment. On regrettera juste par rapport au MX100 l'absence de chiffrement AES-256.
OCZ Vector 180
Suite au rachat de la division SSD de OCZ par Toshiba, OCZ a rafraîchit sa gamme avec des SSD utilisant toujours l'Indilinx Barefoot 3 mais cette fois associé à de la flash Toshiba A19nm. La garantie est de 5 ans mais le tarif en conséquence, et même si ce SSD se distingue par un condensateur afin d'assurer l'intégrité du SSD et de la table de mapping en cas de coupure de courant et une garantie ShieldPlus (prise en charge des frais de port et SSD de remplacement envoyé en avance par OCZ) ce n'est pas vraiment suffisant pour tirer son épingle du jeu.
OCZ Arc 100
Version plus abordable du Vector 180, l'Arc 100 reprend le même contrôleur et la même mémoire mais fait l'impasse sur le condensateur et voit sa garantie ramenée à 3 ans, mais toujours avec ShieldPlus. C'est surtout ce point qui le distingue des autres SSD à un même niveau de tarif, pour le reste il est dans la bonne moyenne, si ce n'est qu'à l'instar du Vector 180 il affiche des latences maximales élevées dans notre stress test malgré des IOPS soutenues de bon niveau.
Samsung 850 EVO
Comme le 850 Pro, le 850 EVO fait appel à de la V-NAND mais cette fois ce sont 3 bits (via 8 niveaux de tension) au lieu de 2 bits (via 4 niveaux) qui sont stockés par cellule. Il s'agit donc de TLC mais les désavantages en termes de rapidité ou d'endurance sont compensés par cette NAND 3D ce qui permet au 850 EVO d'être avec le BX 100 dans notre top 2 du moment, ses performances étant de haut vol et son prix attractif alors qu'il supporte, contrairement à ce dernier, l'AES-256 et est, cerise sur le gâteau, garanti 5 ans.
Sandisk Ultra II
SanDisk utilise aussi de la TLC désormais, mais il s'agit de NAND "2D" classique 19nm. Les résultats ne sont pas identiques et si SanDisk ne donne aucune information d'endurance un relevé SMART permet de voir que cette TLC est spécifiée pour seulement 500 cycles. Le firmware du Marvell 88SS9189 est largement personnalisé par SanDisk afin d'intégrer un mécanisme de Turbo d'une part, qui permet d'afficher de gros chiffres de performances en écriture (non soutenues) et de réduire un peu l'usure, et un calcul de parité à 1 pour 5 destiné à assurer la fiabilité des données. Cela part peut être d'une bonne intention mais au final sachant que le tarif n'est pas nettement inférieur à des SSD en MLC ou TLC V-NAND autant passer son chemin.
Toshiba HG6
Toshiba est un gros acteur du marché du SSD sur l'OEM et au travers de la fabrication de Flash, pour laquelle il est associé à Sandisk, mais ces SSD ne sont que peu distribués au détail. A l'instar de son prédécesseur, le HG6 est basé sur un contrôleur co-développé avec Marvell et qui n'est pas associé à de la DRAM, comme c'est le cas des SandForce. Il pilote des puces de NAND Flash A19nm. Comme sur les SSD OCZ ou sur les Crucial MX200 de capacité inférieure, Toshiba implémente un mécanisme qui écrit en priorité le premier bit sur toutes les cellules Flash disponibles avant d'écrire le second, il en découle de très bonnes performances sur la moitié du SSD mais si on arrive au bout de cet espace sans laisser le temps au SSD de réécrire les données les performances sont très basses. Il s'agit d'une exception sur un modèle de cette capacité qui nous incite à le déconseiller.
Comparatif SSD : 28 SSD de 480 à 512 Go
Sandisk Ultra II, attention au débit annoncé
Lors de l'annonce de l'Ultra II de Sandisk, nous avions été surpris de voir que Sandisk se contentait d'afficher des débits maximum de 550 Mo /s en lecture et 500 Mo /s en écriture quelle que soit la capacité.
Derrière ce débit se cache en fait une méthode similaire à celle déjà utilisée par Samsung sur ses 840 EVO qui disposent également de TLC, c'est-à-dire qu'une partie de la Flash TLC n'est pas utilisée pour stocker 3 bits par cellules (8 niveaux distincts de tension) mais comme un cache rapide sur lequel est stocké 1 bit par cellule (2 niveau, c'est plus rapide à programmer et ça use moins la cellule). Ce qui est appelé TurboWrite chez Samsung (cf. cette page) devient ici le nCache 2.0.
Alors que chez Samsung le 840 EVO intègre 3 Go de cache "SLC" sur les versions 120 et 250 Go, 6 Go sur la version 512 Go et 12 Go sur la version 1 To, chez Sandisk on est à :
- 5 Go pour la version 120 Go
- 10 Go pour la version 240 Go
- 20 Go pour la version 480 Go
- 40 Go pour la version 960 Go
Sandisk est donc nettement plus généreux, ce qui permettra de maintenir la vitesse optimale plus longtemps. Chez les deux constructeurs ceci se fait sans perte sur l'espace utilisateur disponible, on notera cependant que les cellules utilisées de cette manière auraient pu être utilisées pour les données utilisateurs… ainsi un Ultra II 120 Go aurait pu accueillir 135 Go de données au lieu de 120 Go de données + 5 Go de cache "SLC", ce qui n'aurait pas été pour déplaire à tout le monde.
Pour rappel un SSD de 120 Go intègre en général 137,4 Go / 128 Gio de Flash, mais apparemment et au contraire de Samsung Sandisk ne s'est pas contenté d'utiliser l'espace habituellement laissé en réserve puisque l'Ultra II intègre une parité avec un ratio non négligeable de 5 pour 1 destinée à protéger les données en cas de panne d'une partie de la Flash. Entre cette parité et le nCache 2.0, l'Ultra II semblent intégrer nettement plus de Flash qu'un SSD classique pour une même capacité de stockage disponible pour l'utilisateur.
Au delà du débit, Sandisk met en avant le fait que nCache 2.0 permet d'avoir une amplification en écriture moindre sur la partie de la Flash utilisée en TLC. En effet, les données qui sont réécrites en TLC depuis le nCache le sont de manière séquentiel, ce qui évite une amplification en écriture élevée même si le SSD manque d'espace Flash utilisable de manière optimale. C'est mieux que sans nCache, mais on peut se demander si ce ne serait pas encore mieux si la Flash dédiée à nCache n'était pas disponible de manière classique (5 Go de nCache = 15 Go de TLC). Autre point, si les données sont supprimées par l'utilisateur avant que le cache ne soit vidé, on évite d'écrire inutilement sur la TLC.
Mais le gros problème selon nous c'est que Sandisk ne communique jamais sur la vitesse en écriture une fois que ce cache n'a pas eu le temps d'être vidé. Samsung ne fait pas mieux sur ses fiches produits, mais à défaut on peut trouver l'information en fouillant sur son site (on passe ainsi de 410 à 140 Mo /s sur le 120 Go et de 520 à 270 Mo /s sur le 250 Go). Chez Sandisk c'est peine perdue et nos confrères d'AnandTech on pu mesurer un débit qui passe de 400 Mo /s à 240 Mo /s environ sur l'Ultra II 240 Go !
Côté endurance, Sandisk fait également dans le flou et ne donne pas d'information sur l'Ultra II sur le volume de données pouvant être écrit de manière garantie dans la durée. Nos confrères ont observé l'évolution de l'indicateur SMART d'usure du média au fil des écritures nos confrères ont évalué que cet indicateur était programmé pour atteindre 100% après environ 500 cycles d'écritures sur la Flash. Même si ce chiffre n'est qu'indicatif c'est tout de même deux fois moins que sur 840 EVO et 6 fois moins que sur un SSD en MLC même récent, même si avec une amplification en écriture réduite à 1.2 par exemple cela permet d'atteindre les 100 To sur une version 240 Go ce qui laisse largement de quoi voir venir.
Ce sont donc deux constructeurs supplémentaires, Micron et Sandisk, qui rejoignent les rangs des constructeurs ayant à leur catalogue des SSD dont les caractéristiques en terme de débit sont gonflées par des techniques diverses, que ce soit une partie de la Flash dédiée à un "Turbo" (Samsung, Sandisk), l'intégralité de la Flash adressée en premier lieu en mode "Turbo" (OCZ, Toshiba, Micron) mais aussi la compression de données de SandForce (OCZ, Kingston, Corsair et bien d'autres). Il est vraiment dommage que les efforts des constructeurs, tout comme l'attention des consommateurs, se portent sur ces chiffres de débits en écriture tant ils sont peu important en pratique sur de petits SSD. Mais encore une fois nous ne pouvons que souhaiter que dans ces cas les caractéristiques de débit ne se limitent plus à un chiffre maximal mais à un intervalle !
Sandisk Ultra II, en TLC
Sandisk lance un nouveau SSD milieu de gamme, l'Ultra II. A l'instar de l'Extreme II, il utilise un Marvell 88SS9187 capable de gérer la mémoire sur 8 canaux, contrairement à son prédécesseur l'Ultra Plus qui utilisait un Marvell 88SS9175 gérant 4 canaux.
Mais alors que l'Extreme II comme l'Ultra Plus utilisent de la mémoire MLC 19nm, Sandisk passe cette fois à de la TLC 19nm. Pour rappel, la TLC stocke 3 bits par cellule Flash au lieu de 2 pour la MLC, ce qui correspond à 8 niveaux de tensions possible contre 4. La programmation de ce niveau de tension est plus longue, ce qui stresse plus et use plus la cellule, et l'écriture devant se faire en plusieurs passes elle est moins rapide.
Samsung a toutefois prouvé avec les Samsung 840 puis 840 EVO que l'endurance de sa TLC était tout à fait satisfaisante pour un usage classique, reste à voir s'il en sera de même pour la TLC Sandisk. Côté performances le constructeur est assez avare puisqu'il se contente d'indiquer, quelle que soit la capacité, des débits pouvant atteindre 550 Mo /s en lecture et 500 Mo /s en écriture – il ne s'agit clairement pas de débits soutenus.
En IOPS 4K aléatoire on est en lecture/écriture à 81/80K IOPS sur la version 120 Go, les versions supérieures variant de 91 à 99K en lecture pour 83K en écriture.
Le Sandisk Ultra II est garanti 3 ans et sera disponible début septembre en versions 120 et 240 Go pour 75 et 109 €, les versions 480 et 960 Go attendront pour leur part fin septembre et seront aux tarifs de 209 et 409 €.
Dossier : Comparatif SSD : 28 SSD de 480 à 512 Go
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