GDC: Autre exemple DX12 avec Quantum Break

Tags : DirectX 12; GDC; GDC 2016;
Publié le 16/03/2016 à 05:18 par
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Après un premier exemple de portage DirectX 12 avec Hitman, nous avons pu assister à une seconde session présentée par Remedy au sujet de Quantum Break dont le moteur Northlight est également passé à la nouvelle API de Microsoft. Une présentation qui pourrait être résumée par "tout ça pour ça"…

 
 

Bien que Quantum Break soit annoncé comme une exclusivité Windows et DirectX 12 sur PC, le moteur Northlight est une évolution du moteur maison introduit avec Alan Wake qui à sa base supporte bien DirectX 11. C'est cette base DirectX 11 qui a été portée vers DirectX 12 tout d'abord sur Xbox One, ce qui a représenté le plus gros du travail, et ensuite sous Windows 10. Remedy insiste bien sur le fait qu'il ne s'agit pas d'une réécriture complète et qu'il y a donc encore pas mal de marge pour mieux profiter de la nouvelle API.

S'il y a un point sur lequel Remedy a insisté c'est sur la difficulté que représente l'optimisation des performances au niveau du GPU avec DirectX 12. Parvenir à égaler les performances GPU obtenues sous DirectX 11 demande beaucoup de travail. Comme nous l'avons expliqué plusieurs fois, les drivers AMD et Nvidia bénéficient de plusieurs années d'optimisations et autres astuces dédiées à maximiser les performances GPU. Pas simple de faire de même pour les développeurs de jeux vidéo. Plutôt réaliste face à cette tâche, Remedy est ainsi plutôt satisfait d'avoir pu égaler les performances DirectX 11 pour les GPU Maxwell ainsi que pour les Radeon.

Concernant les performances CPU, la situation est totalement différente et DirectX 12 permet d'obtenir des gains assez facilement. Reste que tous les jeux ne sont pas limités par le surcoût des commandes de rendu. S'ils peuvent se contenter d'un nombre réduit pour ces dernières à travers une organisation efficace du rendu, il n'y a pas réellement de gain important à aller chercher. Pour Quantum Break, c'est ainsi un petit gain de 5 à 10% qui a été obtenu.

Un tel travail de développement pour si peu de bénéfices a de quoi soulever des questions, mais pour Remedy il s'agit d'une première expérience avec DirectX 12, d'une phase d'apprentissage nécessaire. Et d'un bon moyen pour Microsoft de pousser les joueurs à migrer vers Windows 10.

Vous pourrez retrouver l'intégralité de la présentation de Remedy ci-dessous :

 
 

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