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Computex: Les nouveaux ventirads Noctua
En plus de ses futurs ventilateurs A-series, Noctua présentait au Computex quelques nouveautés à venir ainsi que des prototypes au niveau des ventirads.
Deux nouveaux modèles low-profile arriveront sous peu, le NH-L9 pour AM4 et une nouvelle version du NH-L12. Le premier, comme son nom l'indique, est une variante du NH-L9a adaptée au socket AM4. Il est équipé d'un ventilateur NF-A9x14 PWM et sa hauteur ne dépasse pas 37 mm au total. Le second est une évolution du NH-L12 qui va exploiter un ventilateur A-Series slim de 120 mm au lieu du ventilateur plus épais de 92 mm. Les performances vont progresser selon Noctua alors que la hauteur quand le ventilateur est placé sous le radiateur restera à 70 mm.

Noctua prépare ensuite de nouvelles variantes des NH-U14S, NH-U12S et NH-U9 spécialement adaptée pour les sockets TR4 et SP3 des CPU Ryzen Threadripper et Epyc. Etant donné la taille énorme de ces CPU, la base des versions classiques de ces ventirads est trop petite et les performances s'en ressentent. Ces versions spéciales profiteront d'une base élargie.
Enfin, Noctua prévoit l'arrivée de nouveaux ventirads U-type de 120 et 140 mm conçu pour mieux exploiter le potentiel de ses futurs ventilateurs A-series. Compte tenu des performances supérieures de ceux-ci, Noctua a augmenté la largeur des ailettes et le nombre de caloducs. Sur le modèle de 120 mm, la surface de dissipation augmente de 50% et les caloducs passent de 5 à 7. L'évolution est moins importante sur le 140 mm dont la surface de dissipation n'augmente "que" de 30% avec l'ajout d'un caloduc de plus. Noctua précise qu'avec un seul ventilateur, ces ventirads ne poseront pas de problème au niveau des slots mémoire.
Computex: Noctua présente son futur 120 mm A-Series
Comme chaque année, Noctua a choisi le Computex pour présenter ses prototypes. Pour cette édition 2017, c'est une nouvelle génération de ventilateurs A-Series qui était mise en avant. Contrairement à la tendance générale, le but n'est pas d'intégrer un maximum de LED RGB mais bien d'améliorer les performances. Pour cela Noctua a cherché à allonger les pales ce qui revient à réduire l'espace entre celles-ci et l'encadrement.

Il aura fallu près de 5 ans au fabricant pour trouver la bonne formule étant donné qu'allonger les pales sans changer le format entraîne son lot de problèmes. A commencer par les vibrations qui prennent plus d'amplitude. Un autre phénomène moins connu est au moins tout aussi problématique : avec le temps les pales peuvent s'allonger très légèrement. Quand l'espace prévu par Noctua est de 0.5mm, ce phénomène doit évidemment être évité. Et bien entendu la fabrication doit être précise vu le peu de marge restante.
Un nouveau matériau a dû être utilisé pour fabriquer les pales. Noctua parle d'un polymère à cristaux liquides (LCP) nommé Sterrox d'une part très rigide et d'autre part doté d'une capacité d'amortissement suffisante pour limiter les phénomènes de vibrations et de résonnance. En contrepartie il est plus lourd, ce qui implique un renfort en métal et une consommation supérieure pour le moteur.
Alors que le NF-F12 est conçu pour produire une pression statique maximale et que le NF-S12A s'attaque au débit d'air, les performances supérieures de ce nouveau ventilateur de 120 mm ont permis à Noctua de l'optimiser pour des situations intermédiaires plus adaptées aux usages classiques dans un PC. En d'autres termes, il n'est pas accompagné de plus gros chiffres au niveau de ses spécifications mais il s'en sortira mieux sur un ventirad ou sur un radiateur de watercooling.

Noctua avait d'ailleurs préparé une démonstration : à niveau de nuisances sonores identiques, sur un NH-U12, ce nouveau ventilateur fait légèrement mieux que 2 NF-F12.
Sa production devrait débuter d'ici quelques mois et s'il est trop tôt pour parler de tarif, il faudra probablement compter une trentaine d'euros pour ce nouveau 120 mm.
AMD évoque la prochaine version de l'AGESA
Nous avons eu l'occasion de le noter à plusieurs reprises, la question de la compatibilité mémoire reste un problème pour la nouvelle plateforme Ryzen d'AMD. Le constructeur avait indiqué qu'il proposerait une nouvelle mise à jour importante sur cette question et, via un billet de blog , a annoncé quelques détails de ce que proposera son futur AGESA 1.0.0.6.

Le premier changement - le plus simple - est l'ajout de coefficients multiplicateurs mémoires supplémentaires. Jusqu'ici, on ne pouvait pas dépasser les timings DDR4-3200 sans changer la refCLK, faute de coefficients suffisants. Ce problème sera corrigé dans la prochaine version de l'AGESA qui permettra donc d'atteindre théoriquement DDR4-4000 sans changer le refCLK. Si nous qualifions ce changement de simple, c'est avant tout parce qu'il ne s'agit que de changer les multiplicateurs disponibles, cela ne règle pas les questions de compatibilité bien entendu.
Pour s'attaquer à ces dernières, l'AGESA 1.0.0.6 apportera un plus grand nombre de réglages mémoires. Jusqu'ici, certains timings mémoires n'étaient pas réglables par l'utilisateur dans le BIOS, et devaient être réglés manuellement par les constructeurs proposant donc plusieurs versions beta avec des réglages différents. Le plus visible pour beaucoup était le réglage 1T/2T, même si nombre d'autres timings mémoires manquaient à l'appel.
Une vingtaine de réglage seront donc ajoutés à ce futur AGESA, incluant le Command Rate mais aussi le ProcODT, un grand nombre de timings (tWCL, tRC, tFAW, tWR, tRDWD, tRFC, tRDD...) et des options comme le Gear Down Mode et le Power Down Mode.
Outre la possibilité pour les utilisateurs de régler finement ces timings, l'arrivée de ces options permet aussi aux BIOS d'essayer différents réglages lors des phases de détection mémoire et donc, potentiellement, de monter un peu plus haut en fréquence. Les constructeurs commencent très doucement à proposer des premiers BIOS beta avec ces nouvelles options et si certains utilisateurs rapportent un peu de mieux, cela ne semble pas résoudre encore tous les problèmes qui varient pour rappel en fonction des marques des dies mémoires et de leurs types.
Les plus téméraires pourront essayer ces BIOS s'ils disposent des bons modèles de carte mère (les constructeurs ne proposent en général ces BIOS beta que pour quelques modèles, voir ici par exemple pour Gigabyte ), pour les autres, il faudra patienter encore un peu, AMD annonce qu'en fonction des constructeurs ces versions finales pourraient arriver dans la seconde moitié de juin si tout se passe comme prévu !
FSP Hydro PTM+, l'alimentation refroidie à l'eau
FSP travaille sur une alimentation plutôt originale puisqu'elle intègre un waterblock. A l'instar des cartes graphiques Poseidon d'ASUS, l'utilisation de ce refroidissement est optionnelle puisqu'un ventilateur est également présent, ce qui n'était pas le cas par exemple des alimentations que Koolance proposait à une époque (230W en 2000 , jusqu'à 1300-1700W en 2008 ). Le "first in the industry" mis en avant par FSP est donc abusif.

Ce modèle assez imposant serait capable de délivrer 1200 watts, l'utilisation du circuit de watercooling permettrait même d'aller au-delà mais surtout de laisser plus longtemps le ventilateur inactif. Nous devrions en apprendre plus lors du Computex début juin !
Western demande un arbitrage face à Toshiba
Western Digital vient d'annoncer que plusieurs de ses filiales SanDisk venaient de demander l'arbitrage de la chambre internationale dans un litige l'opposant à Toshiba. Depuis quelques mois Toshiba cherche en effet à revendre tout ou partie de son activité mémoire suite à ses déboires financiers du côté du nucléaire américain qui ont entraîné une perte nette de 8,6 milliards d'euros pour le dernier exercice fiscal.
Avant d'initier la vente qu'il souhaite consentir au plus offrant, Toshiba a transféré les parts de ces filiales côté mémoire au sein d'une nouvelle entité, Toshiba Memory. Seul problème du côté de la flash Toshiba n'est pas seul mais collabore depuis 17 ans avec SanDisk au travers de joint-ventures. Selon le groupe WD, l'accord de joint-venture n'autorise pas le transfert des parts, ni bien sur leur revente, sans le consentement de SanDisk.
D'un côté ou de l'autre, c'est la survie de ces deux entreprises qui se joue. Toshiba a besoin de se renflouer rapidement, alors que Western Digital qui a racheté SanDisk à bon compte en 2015 ne peut se permettre de ne plus avoir un pied côté flash.












