Celeron N3150 et Pentium N3700 : Braswell en test
Publié le 26/06/2015 par Guillaume Louel
L'arrivée de Braswell est l'occasion pour Intel de remettre au gout du jour sa plateforme basse consommation en apportant quelques nouveautés qui, selon l'usage que l'on en fera, seront plus ou moins intéressantes. Le Serial ATA 6 Gb/s, la DDR3-1600 ainsi que l'AES-NI – surprenante de la part d'Intel sur de l'entrée de gamme - sont toujours bons à prendre.
Mais c'est surtout du côté de la vidéo que l'on trouve les choses les plus intéressantes comme la prise en charge du décodage des vidéos H.265, permettant de mettre ce format vidéo lourd à la portée de ces petits SoC x86, une première, ou encore et c'est plus inattendu une hausse de la qualité du transcodage vidéo QuickSync On ne peut que saluer Intel qui tente de remonter un peu le niveau, bien bas, des solutions d'encodage vidéo accélérées.
Reste que Braswell déçoit sur les performances processeur. Les améliorations architecturales sont loin de compenser le déficit marqué de fréquence par rapport à Bay Trail, alors que le TDP annoncé en baisse ne se traduit pas en pratique. Pire, les performances en baisse font chuter l'efficacité énergétique de la plate-forme sur les tâches processeurs, un comble après un passage un 14nm !
Certes, Intel semble avoir tout misé sur le GPU pour Braswell, à raison tant ce dernier était le point faible de la génération précédente. Le constructeur a mis à jour son architecture et multiplié les unités, mais le résultat est inconstant, la faute aux pilotes qui empêchent le fonctionnement de LuxMark 3 en OpenCL ou qui brident les performances sous F1 2014, qui ne progressent pas par rapport à Bay Trail. Pourtant quand tout va bien les performances sont là puisque sous League of Legends, Braswell arrive enfin au niveau de Kabini, un APU lancé en 2013 ! Augmenter les performances du matériel met en exergue les pilotes 3D du constructeur, qui ne sont toujours pas son point fort
A défaut de révolutionner la donne sur les plateformes basse consommation, Braswell apporte des nouveautés intéressantes côté vidéo, qui, combinées à une consommation qui reste à l'avantage d'Intel (sans pour autant progresser) qui en font un choix intéressant pour une plateforme type HTPC passive (en notant l'absence de gestion du 4K 60 Hz et du HDCP 2.2 qui pourront poser problème dans quelques années). Le point fort de Bay Trail, à savoir sa partie x86, est par contre en baisse alors que faute de pilotes plus aboutis, AMD conserve une partie graphique plus intéressante en sus de tarifs globalement plus abordables (d'autant plus avec un Sempron 3850, légèrement moins performant que l'A4-5000, que nous avions testé auparavant) ce qui la rend selon les usages plus compétitive. Comme souvent, le choix entre ces différentes solutions dépendra surtout de vos priorités !
Mais c'est surtout du côté de la vidéo que l'on trouve les choses les plus intéressantes comme la prise en charge du décodage des vidéos H.265, permettant de mettre ce format vidéo lourd à la portée de ces petits SoC x86, une première, ou encore et c'est plus inattendu une hausse de la qualité du transcodage vidéo QuickSync On ne peut que saluer Intel qui tente de remonter un peu le niveau, bien bas, des solutions d'encodage vidéo accélérées.
Reste que Braswell déçoit sur les performances processeur. Les améliorations architecturales sont loin de compenser le déficit marqué de fréquence par rapport à Bay Trail, alors que le TDP annoncé en baisse ne se traduit pas en pratique. Pire, les performances en baisse font chuter l'efficacité énergétique de la plate-forme sur les tâches processeurs, un comble après un passage un 14nm !
Certes, Intel semble avoir tout misé sur le GPU pour Braswell, à raison tant ce dernier était le point faible de la génération précédente. Le constructeur a mis à jour son architecture et multiplié les unités, mais le résultat est inconstant, la faute aux pilotes qui empêchent le fonctionnement de LuxMark 3 en OpenCL ou qui brident les performances sous F1 2014, qui ne progressent pas par rapport à Bay Trail. Pourtant quand tout va bien les performances sont là puisque sous League of Legends, Braswell arrive enfin au niveau de Kabini, un APU lancé en 2013 ! Augmenter les performances du matériel met en exergue les pilotes 3D du constructeur, qui ne sont toujours pas son point fort
A défaut de révolutionner la donne sur les plateformes basse consommation, Braswell apporte des nouveautés intéressantes côté vidéo, qui, combinées à une consommation qui reste à l'avantage d'Intel (sans pour autant progresser) qui en font un choix intéressant pour une plateforme type HTPC passive (en notant l'absence de gestion du 4K 60 Hz et du HDCP 2.2 qui pourront poser problème dans quelques années). Le point fort de Bay Trail, à savoir sa partie x86, est par contre en baisse alors que faute de pilotes plus aboutis, AMD conserve une partie graphique plus intéressante en sus de tarifs globalement plus abordables (d'autant plus avec un Sempron 3850, légèrement moins performant que l'A4-5000, que nous avions testé auparavant) ce qui la rend selon les usages plus compétitive. Comme souvent, le choix entre ces différentes solutions dépendra surtout de vos priorités !
Consommation
Sommaire
A lire également
Vos réactions
Contenus relatifs
- [+] 22/02: Arctic Freezer i11 CO et Alpine 11 ...
- [+] 26/06: Celeron N3150 et Pentium N3700 : Br...
- [+] 16/03: Kodati AM1 chez Scythe
- [+] 06/01: Intel commence à livrer Cherry Trai...
- [+] 07/08: Le Pentium J2900 chez ASRock
- [+] 20/05: Un Brix fanless chez Gigabyte
- [+] 06/05: x86 basse consommation : AMD Kabini...
- [+] 05/05: Les Kabini AM1 ne sont pas fabriqué...
- [+] 21/04: Biostar A68N-5000, mini-ITX avec Ka...
- [+] 09/04: AMD lance sa plateforme AM1