Nvidia GeForce GTX 690 : la carte à 1000€ en test !
Publié le 03/05/2012 par Damien Triolet
Deux GK104 dans un écrin de luxePour ce test, Nvidia nous a fourni un exemplaire de GeForce GTX 690 :
La GeForce GTX 690 reprend la structure de la GeForce GTX 590. Système de refroidissement et PCB sont ainsi très proches dans leur conception, bien que le niveau de qualité du premier soit très nettement en hausse avec la nouvelle venue.
Pour les deux cartes, nous avons affaire à un PCB de 28cm qui accueille un GPU à chaque extrémité et en son centre leurs étages d'alimentation ainsi que le switch PCI Express qui le relie. Un design qui permet un refroidissement optimal grâce à un ventilateur central qui peut apporter de l'air frais au radiateur avec chambre à vapeur de chaque GPU.
Par ailleurs les deux cartes graphiques disposent d'un étage d'alimentation similaire avec 5 phases dédiées à chaque GPU, ont besoin de 2 connecteurs 8 broches et proposent les mêmes sorties : 3 DVI Dual Link et une mini-DP. De quoi faciliter la mise en place d'un système Surround ou 3D Vision Surround.
Petite différence, Nvidia a abandonné son swtich PCI Express 2.0 maison, le NF200, au profit d'un switch PCI Express 3.0, le PEX8747 de PLX. Ce dernier gère 3 ports PCI Express 16x 3.0 ce qui permet de relier chaque GPU au système mais également de mettre en place un lien direct entre les deux GPU.
Grosse différence par contre cette fois, Nvidia a voulu proposer un produit exclusif et a pour cela mis les bouchées doubles sur la finition de son ventirad qui abandonne le mal aimé plastique au profit de matières plus nobles. Nous vous épargnerons les termes techniques industriels liés à ces matériaux et qui sont destinés à vous en mettre plein la vue : en réalité la même description du plastique le plus cheap qui soit aurait également l'effet "la NASA doit surement l'utiliser".
Cette boutade ne saurait cependant amoindrir le travail qu'a fait Nvidia en utilisant exclusivement des matériaux de qualité, comme c'est le cas dans les ultraportables haut de gamme par exemple. De quoi pouvoir proposer un design très travaillé et assurer la robustesse sans faire exploser le poids de la carte graphique. La finition est remarquable, tant visuellement qu'au toucher. Esthétiquement c'est un sans faute.
GPU BoostPour rappel, Nvidia a introduit avec la GeForce GTX 680 une technologie turbo, GPU Boost, qui a la particularité d'être variable d'un échantillon à l'autre d'un même GPU. D'une part parce qu'en se basant sur la consommation réelle elle est de fait non-déterministe, contrairement aux CPU et aux GPU AMD qui se basent sur une estimation par rapport à leurs capteurs internes d'utilisation. D'autre part parce que Nvidia ne valide pas tous les GPU à la même fréquence turbo maximale. Vous pourrez retrouver plus de détails à ce sujet dans le focus qui y est consacré.
Nvidia se contente de communiquer une fréquence GPU Boost officielle qui est le minimum sur lequel vous pourrez tomber. Dans le cas de la GeForce GTX 690, il s'agit de 1019 MHz, à opposer aux 1071 MHz de notre échantillon de test. Plus précisément il s'agit du nombre de crans (bins) de 13 MHz que le GPU peut gravir à partir de sa fréquence de base : 8 bins minimum pour la GTX 690, 12 bins pour notre échantillon. Pour rappel, la GTX 680 profiter au minimum de 4 bins, mais ce nombre peut monter au moins à 9 suivant les échantillons.
Cette marge de fréquence plus importante pour la GeForce GTX 690 est liée au fait que Nvidia a dû compresser son TDP autant que possible. Il est de 300W. GPU Boost vise cependant une consommation de 265W, ce qui correspond à la valeur de 100% qu'il reporte dans les outils de monitoring. Si la consommation dépasse 265W, la fréquence n'augmentera pas. Par contre GPU Boost ne passera pas en mode protection tant que le TDP de 300W n'est pas atteint.
Pour la GeForce GTX 690, Nvidia a modifié légèrement l'implémentation de GPU Boost de manière à protéger chaque GPU indépendamment l'un de l'autre. Ainsi GPU Boost ne mesure pas la consommation totale de la carte mais bien la partie consommée par chaque GPU. Pour cela les mesures de courant ne se font pas aux sources 12V comme sur les autres cartes mais bien aux entrées des 4 étages d'alimentation principaux (GPU1, GPU2, MEM1, MEM2). Comme nous le supposions, Nvidia nous a indiqué que la consommation de certains circuits et du switch PLX n'était du coup pas mesurée. Elle est négligeable par rapport au reste, ce n'est pas donc pas très important, mais Nvidia la prend malgré tout en compte via une constante qui représente la valeur estimée de la consommation non mesurée.
Introduction, spécifications
Nuisances sonores et température GPU
Sommaire
1 - Introduction, spécifications
2 - La GeForce GTX 690, GPU Boost
3 - Nuisances sonores et température GPU
4 - Relevés et thermographie infrarouge
5 - Consommation
6 - Protocole de test
7 - Benchmark : Alan Wake
8 - Benchmark : Anno 2070
9 - Benchmark : Batman Arkham City
10 - Benchmark : Battlefield 3
2 - La GeForce GTX 690, GPU Boost
3 - Nuisances sonores et température GPU
4 - Relevés et thermographie infrarouge
5 - Consommation
6 - Protocole de test
7 - Benchmark : Alan Wake
8 - Benchmark : Anno 2070
9 - Benchmark : Batman Arkham City
10 - Benchmark : Battlefield 3
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